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Date

21 novembre 2017

LES GRENOBLOIS SENSIBILISÉS À L’ADDICTION À L’ALCOOL LE 1ER DÉCEMBRE 2017

Grenoble accueille, après Clermont-Ferrand, le 2ème opus d’une série de rencontres publiques sur la prévention à l’alcool dans la région Auvergne Rhône Alpes. Ainsi pour sensibiliser les habitants de Grenoble aux symptômes de cette maladie et mieux les informer des chemins possibles pour s’en sortir, l’Association d’anciens alcooliques H3D fondée en 2014 par Laurence Cottet ( ex alcoolique sevrée depuis 9 ans ) animera, avec Maurice Dematteis Professeur d’addictologie au CHU de Grenoble Alpes, une rencontre publique le 1er décembre 2017 de 17h à 19h à la maison du tourisme de Grenoble, réunion baptisée « ALCOOL, PRÉVENIR LA DÉPENDANCE ».

LES ENJEUX DE LA RENCONTRE PUBLIQUE DE GRENOBLE : COMMENT PRÉVENIR LA DÉPENDANCE D’UNE MALADIE INSUFFISAMMENT IDENTIFIÉE COMME TELLE ?

« L’alcool, un produit profondément ancré dans notre société, dans notre culture, dans nos familles et dans nos habitudes. À la veille de cette fin d’année, le produit des festivités et de la convivialité… mais aussi le produit des plus grandes souffrances et des représentations les plus stigmatisantes de notre société. Comment ne pas être ambivalent face à ce produit ? Comment changer notre regard pour en parler plus facilement ?» témoigne le Professeur Dematteis.

« L’alcoolisme est une maladie qui doit être considérée comme n’importe quelle autre maladie qui se soigne. Le premier pas à franchir est d’en parler, de sortir du déni ou plus souvent de la Honte… car on croit encore qu’arrêter de boire est une question de volonté… Alors que l’on est tout simplement drogué à l’alcool et qu’il faut se faire aider. En parler, sortir de l’anonymat lorsque que l’on est passé par cette maladie permet de changer le regard de la société sur cette maladie, qui n’est donc pas honteuse. C’est mon combat d’aujourd’hui.» confie Laurence Cottet.

Parce que l’alcool fait partie des principales addictions des français, les dommages et les risques encourus liés à la consommation d’alcool (même une consommation régulière et non excessive) sont encore peu popularisés. Dans le but d’attirer l’attention sur les méfaits de l’alcool, Laurence Cottet, patiente experte*, ex alcoolique mondaine, auteur du livre « Non ! j’ai arrêté » et présidente de l’association La méthode H3D, poursuit une grande campagne de sensibilisation sous la forme de plusieurs réunions publiques en région. Ces rencontres baptisées « Alcool, prévenir la dépendance » ont débuté par une première réunion publique d’informations qui s’est tenue le jeudi 23 novembre à Clermont-Ferrand.
*Patients experts : Alcoolique abstinent soigné qui a suivi une formation et qui est devenu soignant.

L’ALCOOL, CE FLÉAU.

Selon l’observatoire français des drogues et des toxicomanies (ODFT 2015), 85% des français ont consommé de l’alcool au cours des 12 derniers mois. 8,8 millions de français sont consommateurs réguliers parmi lesquels environ 2 millions souffrent d’une dépendance à l’alcool. Le nombre de patient pris en charge est passé de 100 000 à 200 000 ces dernières années soit environ 10%. L’alcool tue près de 49 000 personnes chaque année et son coût social s’élève à 118 milliards d’euros. Bien que cela soit méconnu du grand public, c’est un coût presque identique à celui du tabac.
Pas de critère spécifique d’âge, de sexe, de profession ou de catégorie sociale, l’alcool touche tout le monde et cause des dommages tant sur le plan professionnel, personnel, familiale ou civique. C’est une forme de maladie qui exige une prise en charge adaptée et un suivi médical, psychologique et social pour se soigner.
Malgré tout cela, 90% des personnes qui souffrent de dégâts relatifs à l’alcool (entourage compris) passe cette maladie sous silence.
Plus d’informations sur les traitements : alcoolmoinscmieux.fr
Plus d’informations sur la maladie : maladiequisesoigne.org

DES SOLUTIONS EXISTENT, EN PARLER C’EST DÉJÀ COMMENCER À AGIR !

Laurence Cottet poursuit sa campagne de sensibilisation et sa série de réunions publiques « Alcool, prévenir la dépendance ». Cette réunion animée par des experts débutera par des témoignages d’expériences et sera suivie d’un Débat Public avec la salle.
• Quels sont les 1ers signes de la dépendance à l’alcool ?
• Est-ce que l’on est dépendant si l’on consomme un verre d’alcool par jour ?
• Comment aider quelqu’un à se faire soigner ?
Autant de questions auxquelles les experts présents pourront répondre. Cette réunion est avant tout un moment d’échange qui incite au dialogue et à la réflexion afin de comprendre, identifier, orienter, soigner et aider les participants dans leurs démarches.

Plus d’informations sur les réunions publiques « Alcool, prévenir la dépendance » sur et s’inscrire : https://reunion-publique-alcool.fr/#inscription

Source

Michel Cymes : « Pas de cannabis si on veut éviter la surcharge pondérale ! »

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Du pétard au frigo, il y a une passerelle royale. Avec tapis rouge en prime. Quand on a pris l’habitude de son petit joint, il ne faut pas s’étonner d’en retrouver les effets sur la balance. C’est ainsi : fumer des joints ouvre l’appétit. Non pas qu’on ait réellement faim, mais c’est la sensation de faim qui est décuplée et vous conduit à vous gaver plus que de raison. Pour comprendre ce qu’il se passe, il faut s’attarder sur le rôle des cannabinoïdes. Ce sont des substances chimiques qui pullulent dans le cannabis et qui ont la particularité de réguler notre appétit.

Si vous avez faim, votre organisme produit des cannabinoïdes et vous mangez. Quand vous êtes à satiété, l’organisme cesse d’en produire et vous ne mangez plus. Le cannabis est truffé de cannabinoïdes qui agissent sur le cerveau, lequel, après quelques bouffées, réclame de la nourriture et ne se calme qu’après avoir englouti tout ce que vous avez sous la main (fromage, charcuterie, sucreries). Voilà comment on se retrouve avec des kilos en trop.

Le mécanisme a été scientifiquement démontré par une étude de l’Université de Baltimore, aux États-Unis. Un fumeur qui grille deux pétards dans la journée consomme 40% de calories en plus de ce qu’il devrait. Non content d’ouvrir l’appétit, les cannabinoïdes stimulent aussi notre odorat, comme l’a découvert un chercheur de l’InsermCela produit sur le fumeur le même effet que quand on rentre dans une boulangerie : ça sent bon et ça donne envie de goûter.

Donc pas de cannabis si on veut éviter la surcharge pondérale ! Mais vous vous doutez bien que c’est l’un des aspects du problème, et qu’il est accessoire. Car pour le reste, je rappelle que le cannabis est un formidable ralentisseur de cerveau. À cause de lui des générations de fumeurs voient une partie de leur matière grise partir en fumée (on a pu le prouver grâce à l’imagerie médicale). Cela affecte directement leur motivation, leur capacité à prendre des décisions et favorise les troubles mentaux.

Je le dis essentiellement pour les jeunes, car j’ai bien conscience que les alerter sur les effets du cannabis sur leur poids risque malheureusement de leur faire bouger une oreille sans toucher l’autre.

 

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