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Date

18 décembre 2017

Éduc’alcool crée un robot pour informer

Peu avant le temps des fêtes, l’organisme sans but lucratif Éduc’alcool a créé Nathalie, un robot conversationnel qui a pour objectif de renseigner comme le ferait un conseiller. Nathalie — et son intelligence artificielle — divertit et informe, fait-on valoir.

Disponible par l’application messenger de Facebook, il permet à tous de commencer une conversation avec Nathalie et de poser des questions. La «conseillère virtuelle en modération» peut répondre directement ou suggérer des articles offrant de l’information, notamment sur les mythes sur l’alcool.

Par exemple, si l’on demande à Nathalie si l’on peut prendre le volant après avoir bu trois bières à 7 pour cent d’alcool, l’on sera redirigé vers le calculateur d’alcoolémie qui permet d’entrer l’heure du début et de la fin de la soirée arrosée et les quantités d’alcool bues, avec ou sans nourriture.

«Attention ! Vous n’êtes pas en état de conduire. Prévoyez un moyen alternatif de transport», a répondu l’outil lors d’un test aléatoire.

«Peut-être devriez-vous aussi songer à moins boire», ajoute-t-il.

«Ça n’a pas de valeur légale», déclare d’entrée de jeu le directeur général d’Éduc’alcool, Hubert Sacy, avertissant de ne pas dire aux policiers l’avoir utilisé pour éviter une arrestation.

Il répond en fonction de ce que vous lui dites, souligne-t-il: si vous mentez, ou si vous faites une erreur, la réponse sera fausse.

«C’est humain. Ce n’est pas une machine scientifique», dit-il. Mais plutôt un outil pour apprendre sur l’impact de l’alcool sur le corps et la capacité de conduire. «Et de mettre en pratique la modération».

Peut-il donner un faux sentiment de confiance si le calculateur donne le feu vert à la conduite automobile?

M. Sacy ne le croit pas. Et puis, la marge d’erreur penche dans une direction: ne pas prendre le volant. On dit aux gens: si vous avez le moindre doute, en raison de fatigue ou autre, ne conduisez pas.

Parmi ses autres fonctions, Nathalie offre aussi un test pour découvrir des mocktails (cocktails sans alcool) et des répliques à servir à ceux qui insistent pour que l’on continue à boire.

«Non merci, mon avenir n’est pas cirrhose», a-t-il offert lors d’un essai.

Le «chatbot» en est à ses tous débuts, a indiqué Hubert Sacy.

Toutes les réponses ne sont pas encore programmées, mais il va s’améliorer au fur et à mesure que les gens vont interagir avec, car cette forme d’intelligence artificielle «apprend». «C’est en évolution constante».

Elle n’a que cinq jours, dit M. Sacy au sujet de Nathalie, mise en ligne lundi dernier, se disant satisfait du nombre de visites sur le site.

Si Nathalie n’a pas la réponse — comme ce fut le cas lors d’un test — elle offre de clavarder avec un humain.

Mocktails uniques

M. Sacy est particulièrement fier des recettes de mocktails: elles permettent de faire la promotion de l’alternance, soit de boire une boisson alcoolisée, suivie d’une sans alcool. Afin de consommer modérément.

Car de dire aux gens de le faire, sans offrir de coup de pouce, n’est pas très utile, juge-t-il.

«Boire de l’eau c’est plate. C’est inodore et incolore».

Il a conclu une entente avec le concours des meilleurs mixologistes au pays, «Made with Love» (Fait avec amour) qui confectionné des boissons sans alcool vraiment uniques, dit-il.

Les recettes sont en ligne, dont le cocktail gagnant à la sauge, appelé «sauge décision».

Le site internet d’Éduc’alccol offre d’autres outils d’information, notamment l’Alternalcool, qui offre justement toute la panoplie de recettes.

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ALCOOL : LES RISQUES LIÉS AU COMA ÉTHYLIQUE

Le coma éthylique, maintenant appelé intoxication alcoolique aiguë, se définit par une consommation très excessive d’alcool provoquant une perte de connaissance. Il s’agit d’un réel problème de société chez les jeunes qui pratiquent le « binge drinking ». Le coma éthylique nécessite une prise en charge médicale urgente. Mais quels sont les risques liés à ce coma ?

vignette-focus-500x331.jpg© Istock

Symptômes du coma éthylique

Plus l’alcool est consommé rapidement, plus le risque de coma augmente. Il survient généralement entre 2 et 4 g/l d’alcool dans le sang, cela dépend du poids, de l’alimentation, de l’âge et du sexe de l’individu mais également de l’accoutumance à l’alcool. L’intoxication alcoolique aiguë se manifeste par une respiration rapide au début puis de plus en plus lente, une hypotonie musculaire (perte de tonus), une hypotension, une hypothermie, une hypoglycémie ainsi qu’une perte de conscience plus ou moins profonde.

Risques liés au coma éthylique

En l’absence de prise en charge, le pronostic vital de l’individu est mis en jeu. Le principal risque est l’hypothermie ainsi que l’étouffement lors de vomissements ou si sa langue chute au fond de la gorge. Une hypothermie en dessous de 32°C engendre le pronostic vital par arrêt cardiaque. Face à une personne en situation de coma éthylique, il est donc important de réagir rapidement. Il faut placer la personne en position latérale de sécurité afin d’éviter qu’elle ne s’étouffe, la couvrir pour éviter l’hypothermie et prévenir les secours en composant le 15, le 18 ou le 112. Dans tous les cas, il faut rester près de la personne en situation de coma en attendant les secours.

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