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Date

28 décembre 2017

Les dangers de l’usage du cannabis

Mise en garde de l’Académie de médecine.

Jean-Pierre GOULLÉ, Jean COSTENTIN et Jean-Pierre OLIÉ au nom de la Commission V.
Malgré son interdiction, la consommation de cannabis n’a cessé d’augmenter dans notre pays alors que les conséquences médicales néfastes du cannabis ne sont plus à prouver. Entre 2010 et 2014 l’usage de cannabis a  progressé de 38% chez les 16-64 ans et l’usage régulier a cru de 41%, selon les dernières données de l’Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT) et de l’Institut national de prévention et d’éducation  pour la santé (INPES). Les jeunes français sont les plus gros consommateurs de cannabis en Europe ; cette consommation débutant de plus en plus tôt, pour certains vers l’âge de 12 ans (OFDT et INPES).

Près de un jeune sur deux qui meurt d’un accident de la route était sous l’emprise du cannabis.
Parallèlement à cette progression des consommations, la teneur en principe actif du cannabis, le T.H.C. proposé à l’achat, n’a cessé de croître ; sa concentration moyenne dans les résines saisies en France a été, en 23 ans,
multipliée de 6,4 (Ann. Tox. Anal. 2006, OFDT 2013, SINTES 2016).

Ceci constitue un facteur d’aggravation des risques d’effets indésirables sur la santé physique et psychique. L’usage du cannabis est associé à des troubles
psychiques tels que les schizophrénies dont les taux d’incidence sont plus élevés chez les consommateurs de cannabis qu’en population générale.

Depuis des décennies, l’Académie nationale de médecine a porté une grande attention aux risques engendrés par l’usage et l’abus des drogues licites (tabac, alcool) ou illicites (cannabis et autres telles que cocaïne, héroïne,
amphétamines…), tout particulièrement chez les adolescents et les jeunes adultes.
L’Académie estime devoir rappeler que la consommation de cannabis ne doit pas être banalisée.

Elle recommande donc :
la mise en œuvre d’intenses campagnes s’adressant de façon prioritaire aux parents, aux éducateurs et aux personnels enseignants ;
– que l’information des jeunes, en particulier adolescents et jeunes adultes, sur les risques liés à l’usage du cannabis soit érigée en une priorité nationale, englobant des actions de prévention du tabagisme, et des consommations de cannabis et d’alcool

Pour plus d’informations, visitez : www.academie-medecine.fr
CONTACT PRESSE : Virginie Gustin (00 33) 6 62 52 43 42 virginie.gustin@academie-medecine.fr
Académie nationale de médecine 16, rue Bonaparte 75006 Paris –

Tel (00 33) 1 42 34 57 70

Les quatre effets inévitables de l’alcool sur notre peau

L’alcool est dangereux pour la santéet ce n’est pas non plus le meilleur ami de notre peau. Avec les fêtes, il se peut qu’on ait fait quelques excès. Alors voici les quatre effets ennuyeux (mais vrais) de l’alcool sur notre peau.

«  Boire de l’alcool est l’une des pires choses que vous puissiez faire à votre peau. » Cette affirmation (sentence ?)  de Michaella Bolder, spécialiste de la peau,  au «  ELLE UK » est sans appel.  En effet, l’alcool est une toxine avec peu de nutriment. Il affaiblit le foie qui joue le rôle de station d’épuration de notre organisme et n’est pas tendre non plus avec notre épiderme, la preuve par quatre :

1. DÉSHYDRATATION

Tel un diurétique, l’alcool favorise la déshydrations de l’organisme et notamment de la peau. Si l’on encourage à boire beaucoup d’eau après les excès c’est notamment pour éliminer les toxines de l’alcool et permettre au corps de se réhydrater. Sans cela, la peau s’assèche, devient terne et les rides et petites ridules se trouvent alors davantage marquées.

Le bon geste en cas d’excès : boire beaucoup d’eau et bien hydrater sa peau de l’extérieur avec une crème riche ou enrichie en acide hyaluronique, une huile pour le visage ou un masque de nuit avant d’aller se coucher.

2. GONFLEMENT

L’alcool a des effets inflammatoires sur le corps et la peau n’y échappe pas. Cernes gonflés, teint gris, rougeurs… autant de petits désagréments qui, à terme, laissent des marques visibles sur notre visage.

Le bon geste en cas d’excès : l’eau est toujours la meilleure amie des excès. Par ailleurs, put opter pour une monodiète ou des jus detox pendant une journée afin de purifier son organisme. Côté visage, on réalise des ablutions d’eau fraîche, on hydrate et on jette son dévolu sur des patchs pour le regard que l’on aura placé la veille dans le frigo. L’effet glacé soulagera et décongestionnera les yeux creusés et/ou bouffis.

3. POUSSÉE D’ACNÉ

Les boissons alcoolisées ont une forte teneur en sucre.  Or, il n’y a rien de pire pour la peau et le phénomène de « glycation ». Ce terme un peu barbare est l’un des mécanismes propre au vieillissement de l’épiderme après le phénomène d’oxydation et les problèmes hormonaux. Avec son apport en sucre, l’alcool augmente déraisonnablement le glucose présent dans notre sang. De quoi abîmer nos cellules, celles-là mêmes qui ont besoin de toutes leurs forces pour se régénérer et nous garantir une peau souple et rebondie. L’épiderme est alors moins propice à combattre les effets du temps ainsi que les agressions extérieures. Dans ce cas, impossible d’échapper aux poussées d’acné et autres petites marques gênantes.

4. MICROBIOTE PERTURBÉ

L’alcool peut sévèrement diminuer les (bonnes) bactéries présentes dans nos intestins qui forment notre microbiote c’est-à-dire notre flore intestinale. « Le microbiote humain (…) est l’ensemble de tous les micro-organismes présents sur et dans notre corps, sur la peau, dans la bouche, dans les zones anale et génitale, ainsi que dans l’intestin. (…) Il joue un rôle décisif dans nos défenses », déclare la dermatologue Yaël Adler dans son livre « Dans ma peau » (éd. Solar). Or, si nos défenses sont fragilisées, c’est la porte ouverte aux infections mais aussi aux nombreux problèmes de peau comme l’eczéma.

Source

Contresens sur l’A6 : le conducteur positif à l’alcool et aux stupéfiants

Jeudi 28 décembre 2017 à 17:28

Par Lisa GuyenneFrance Bleu Bourgogne

L’automobiliste à l’origine de la collision mortelle en contresens sur l’A6, dans la nuit de mardi à mercredi, présentait un taux d’alcool élevé et était positif au cannabis, selon les dernière analyses.

Mâcon, France

On en sait davantage sur les circonstances de ce drame qui a fait trois morts, dont un père de famille et une fillette de 4 ans. « Le conducteur en face présentait un taux d’alcool de 1,91 g/l de sang et était positif au cannabis« , a indiqué ce jeudi la substitut du procureur de Chalon-sur-Saône, Mme Martin. Soit un taux presque 4 fois supérieur à ce qui est autorisé. Cela pourrait expliquer pourquoi il n’a pas réagi aux nombreux appels de phares et coups de klaxon du patrouilleur autoroutier qui avait tenté de l’alerter.

Le pronostic vital de l’adolescent n’est plus engagé

On ignore en revanche, pour l’heure, le tracé exact qu’a emprunté cet homme de 69 ans, originaire de Saône-et-Loire, pour se retrouver à contresens, ce mardi soir, sur l’autoroute A6 à hauteur de Mâcon.

Quant à l’adolescent de 13 ans qui avait été évacué en urgence absolue, « son pronostic vital n’est plus engagé, et les nouvelles sont rassurantes« , a complété le parquet. Son frère de 13 ans également, ainsi que la mère de famille, sont toujours pris en charge à l’hôpital.

Les contresens, pas si rares dans la région

Ce n’est pas la première fois que ce type d’accident se produit sur nos routes. Au mois de juillet, toujours sur l’A6 mais à hauteur de Montigny-lès-Beaune, deux personnes étaient décédées. Même scénario en septembre 2016, sur l’A38 : un mort et deux blessés graves, dont le sénateur François Patriat, dont la voiture avait été heurtée par un chauffeur qui roulait en sens inverse.

En Saône-et-Loire, selon les chiffres de la préfecture, le dernier accident mortel remonte à avril 2015, encore une fois sur l’A6, au niveau de Charnay-lès-Mâcon. En mars 2013, sur la RCEA, un autre contresens avait fait un mort et un blessé grave près de Ciry-le-Noble. Un à deux contresens sont signalés chaque mois sur la RCEA, dont « la configuration des accès est plus propice », indique la préfecture.

Adolescents et cannabis … Que faire ?

L’usage de cannabis est souvent un objet de tension entre l’adolescent et sa famille inquiète des conséquences. L’expérience acquise par les auteurs auprès des familles ayant vécues ces situations montre l’intérêt de les aider à mieux se mobiliser pour accompagner l’adolescent dans la construction de sa motivation au changement.
L’objectif de ce manuel est de permettre aux parents de comprendre leur rôle et les outiller pour interagir avec leur adolescent. Il s’agit de les renforcer dans leurs compétences parentales, expliquer les particularités de l’accompagnement d’un adolescent usager et identifier des structures d’aide.

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