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Date

3 janvier 2019

Sarthe : un bébé avale une boulette de cannabis au Mans

ENFANCE – Un bébé d’un an a été transporté à l’hôpital du Mans mardi 1er janvier après avoir avalé une boulette de résine de cannabis laissé sur le sol par ses parents.

Cette « prise » accidentelle de stupéfiant aurait rapidement pu virer au drame. Le bébé a été transporté aux urgences de l’hôpital du Mans. Selon la presse locale, le bébé âgé d’un an était toujours hospitalisé et en observation, ce mercredi soir. Ses jours ne sont normalement plus en danger. Les parents eux, ont été placés en garde à vue puis entendus par la police.

Une somnolence « anormale »

Âgés de 25 et 24 ans, ils avaient passé le réveillon de la Saint-Sylvestre ensemble, au domicile de la mère. Au cours de la journée du 1er janvier, ils ont fait tomber un petit bout de résine de cannabis par terre en se préparant un joint et ne l’ont pas retrouvé. Plus tard, le petit garçon l’a ingurgité. Sa somnolence « anormale » alors qu’il sortait de sa sieste, a fait paniquer ses parents, qui ont alerté leurs proches et les secours.

Source LCI

Quel est l’impact des excès ponctuels d’alcool sur le coeur ?

Une étude allemande a été menée sur plus de 3000 personnes âgées d’environ 35 ans pendant la fête de la bière à Munich.

Il ne fait plus de doute que la consommation excessive régulière d’alcool est une source d’arythmie cardiaque, notamment de fibrillation atriale. Un type de contraction cardiaque suffisamment désordonné pour constituer un facteur de risque d’accident vasculaire cérébral et d’insuffisance cardiaque. Mais qu’en est-il de l’impact des excès ponctuels sur le cœur?

On soupçonne, depuis les années 1970, l’existence d’un «holiday heart syndrome», pour décrire les troubles du rythme cardiaque observés chez des personnes, sans problème cardiaque connu jusqu’alors, au retour de vacances ou d’un week-end marqué par une consommation massive d’alcool (binge drinking).

Un éthylotest quantitatif

L’étude que viennent de publier des chercheurs allemands dans l’European Heart Journal est originale à plus d’un titre. D’abord par son opportunisme. Profiter de la fête de la ville de Munich, réunissant chaque année en octobre environ 6 millions de participants pour consommer 7,5 millions de litres de bière. Ensuite par son modernisme. «Plus de 3000 personnes âgées d’environ 35 ans, ont subi un éthylotest quantitatif ainsi qu’un électrocardiogramme par smartphone avec un logiciel particulièrement performant», remarque le Pr Eloi Marijon, cardiologue et spécialiste des troubles du rythme cardiaque à l’université Paris-Descartes.

Enfin par ses résultats. Le taux d’alcoolémie moyen (0,9 g/l) semble assez raisonnable, dans un tel contexte. Côté cœur, 30 % des volontaires alcoolisés présentaient une arythmie cardiaque, mais celle-ci était finalement banale dans plus de 80 % des cas.

«Les résultats sont relativement rassurants, explique le Pr Marijon, car il s’agissait surtout de tachycardie sinusale, c’est-à-dire un cœur qui bat simplement un peu plus vite que d’habitude, les auteurs ne montrant pas d’augmentation significative de la fibrillation atriale.»

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