Face aux problèmes de toxicomanie, la tendance dominante est à la « réduction des risques », une approche de santé publique qui accepte la consommation de drogue à grande échelle et essaye d’en atténuer les conséquences négatives. La « réduction des risques » a commencé avec l’échange de seringues et les cliniques de méthadone et se poursuit aujourd’hui avec des sites dits « d’injection supervisée » où les toxicomanes peuvent prendre des drogues sous la supervision de professionnels de la santé.
C’est, par exemple, la politique suivie par la ville de Paris, qui prévoit d’ouvrir une deuxième « salle de consommation à moindre risque » prochainement.
La ville de Vancouver, au Canada, est souvent citée comme étant la référence en matière de « réduction des risques ». Au cours des 30 dernières années, Vancouver a mis en œuvre l’intégralité des stratégies de « réduction des risques ».
Cependant, ce qui se passe à Vancouver peut difficilement être considéré comme une réussite. Si la « réduction des risques » a apporté certains avantages, comme la diminution de la transmission du VIH, elle a également aggravé les problèmes de toxicomanie, multiplié le nombre des sans-abris et augmenté la délinquance et les incivilités.
Le problème de la toxicomanie exige une réponse, mais l’expérience montre que la « réduction des risques » n’en est pas une.
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