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17 août 2021

Il fait très chaud ? Évitez l’alcool

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Il fait très chaud ? Évitez l’alcool

Santé Publié le 16/08/2021

L’été est la saison des apéritifs en terrasse, des barbecues entre amis et des soirées pique-nique sur la plage. De quoi donner envie de boire un petit verre. Mais lorsque les températures grimpent, il convient d’être vigilant : l’alcool et la chaleur ne font pas bon ménage.

Boire un petit verre, c’est agréable. En particulier à l’occasion des divers événements conviviaux qui ponctuent la période estivale, comme les apéros et autres barbecues. Mais l’alcool doit être consommé avec modération pour plusieurs raisons.

D’abord, à court terme : le danger vient des comportements à risque (rapports sexuels non protégés et/ou non désirés, agressivité, accidents de la route…) et du coma éthylique notamment. Et à plus long terme, d’une hausse du risque de cancers et de maladies cardiovasculaires.

Lorsqu’il fait très chaud, a fortiori en coup de chaleur. Un état qui peut mettre la vie en danger. En cas de symptômes évoquant un coup de chaleur, comme une fatigue inhabituelle, de la fièvre, des maux de tête, des vertiges ou la nausée, composez le 15. Il s’agit d’une urgence.

 » Par fortes chaleurs, la seule manière de s’hydrater est de boire régulièrement de l’eau et de manger suffisamment « , rappelle le site Alcool Info Service.

Pourquoi supporte-t-on moins bien l’alcool en vieillissant?

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Robin Tutenges 

Attention, vous allez prendre un coup de vieux.

Alors qu'avant vous encaissiez sans sourciller quatre cocktails, seuls deux d'entre eux peuvent aujourd'hui vous rendre tout aussi pompette. | Maurício Mascaro via Pexels
 
Alors qu’avant vous encaissiez sans sourciller quatre cocktails, seuls deux d’entre eux peuvent aujourd’hui vous rendre tout aussi pompette. | Maurício Mascaro via Pexels  

Pourquoi envions-nous l’orgasme des cochons? Les gauchers sont-ils davantage intelligents? Quand il pleut, est-ce que les insectes meurent ou résistent? Vous vous êtes sans doute déjà posé ce genre de questions sans queue ni tête au détour d’une balade, sous la douche ou au cours d’une nuit sans sommeil. Chaque semaine, L’Explication répond à vos interrogations, des plus existentielles aux plus farfelues. Une question? Écrivez à explication@slate.fr.

Si vous lisez cet article, c’est que vous connaissez sûrement ce phénomène. Peut-être que vos vacances ont été comme un déclic, vous mettant face à une réalité nouvelle: pas de doute désormais, vous ne tenez plus l’alcool comme avant. Pire, avec le temps et les années qui passent, le lendemain de cuite est devenu de plus en plus difficile. Très (très) difficile.

Autant vous le dire de suite, si c’est votre cas, il va falloir faire une croix sur pas mal de choses. Fini le temps de l’insouciance où vous pouviez boire sans vous préoccuper une seconde du lendemain. Fini ces moments à enchaîner les pintes de bière, les mojitos, les rhums coca ou les spritz avec pour simple conséquence un léger mal de crâne le matin, qui passe aussitôt un bon repas englouti. Ce temps est révolu et, même si rien ne vous empêche d’agir envers et contre tout de la sorte, le résultat sera toujours le même désormais: vous serez complètement ivre au bout de deux verres et votre journée du lendemain sera un enfer.

Il y a quelques années encore, voire quelques mois, cette fameuse gueule de bois ne vous faisait pas peur au point de vous restreindre. Pourquoi êtes-vous désormais à sa merci? Comment expliquer qu’aujourd’hui deux verres d’alcool peuvent vous envoyer au lit? Bref, pourquoi supporte-t-on moins bien l’alcool en vieillissant?

Bourré, mais de graisse

Avec l’âge, tout fout le camp. Votre cerveau fonctionne moins bien, votre corps n’est plus aussi résistant qu’avant et, pour ne citer que ça, vous mettez bien plus de temps à vous remettre d’une nuit avec peu d’heures de sommeil au compteur. C’est dans la lignée de ce déclin que s’inscrit votre difficulté nouvelle à encaisser l’alcool.

Le coupable: votre foie. Pas si vite, ne lui jetez pas la pierre, il fait vraiment du bon boulot depuis des années. Mais avec le temps, ce dernier a toutes les peines du monde à décomposer et éliminer de l’organisme cette substance toxique qu’est l’alcool. Les enzymes du foie qui participent à ce processus diminuent avec l’âge, ce qui permet aux toxines de s’attarder dans le corps et de prolonger les désagréables effets de la gueule de bois, expose le Huffington Post.

Ainsi, quand on est jeune, ce processus fonctionne à plein régime et chaque verre d’alcool ingurgité passe un sale quart d’heure dans notre organisme. Quand on vieillit, c’est une autre histoire. C’est à notre tour de passer un sale quart d’heure.

Une autre explication existe, là encore au niveau physiologique: avec l’âge, nous gagnons en graisse ce que nous perdons en muscle. Or, à quantité égale, un corps avec un indice de masse graisseuse plus élevé sera plus intoxiqué par une dose d’alcool, nous apprend le New York Times. Pour faire simple, à cause de la présence de graisse, un même verre d’alcool vous rendra davantage bourré aujourd’hui qu’il y a quelques années. Une fois n’est pas coutume, vous aurez également beaucoup plus de difficulté à vous en remettre.

Une (mauvaise) habitude

Et si, tout simplement, vos habitudes avaient changé? Votre vie a évolué et le temps où vous passiez vos week-ends au bar ou dans des soirées est révolu. Les pintes de bière se sont espacées, les cocktails douteux n’ont plus vos faveurs, et vous ne vous risquez plus à faire des mélanges hasardeux. Ce changement de comportement a, lui aussi, un impact sur votre capacité à résister à l’alcool.

Boire régulièrement une certaine quantité d’alcool, comme par exemple une ou deux pintes après chaque fin de journée de travail ou de cours, peut entraîner une augmentation de la tolérance, rapporte The Conversation.

Le cerveau et le corps s’adaptant aux effets de l’alcool, il vous faut davantage de breuvage pour obtenir les mêmes effets.

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Le problème peut aussi se prendre dans l’autre sens: avec l’âge, vous avez peut-être réduit votre consommation d’alcool et, ce faisant, votre corps n’est plus habitué à y faire face. Alors que vous encaissiez sans sourciller quatre cocktails bien chargés à l’âge où vous enchaîniez les soirées arrosées, seuls deux d’entre eux peuvent aujourd’hui vous rendre tout aussi pompette. Et ce n’est pas plus mal ainsi, car la tolérance est aussi un trait caractéristique de la dépendance et il va sans dire que l’alcool est un fléau pour votre corps –et même pour votre vie en général.

Finalement, c’est peut-être là l’une des raisons principales qui expliqueraient pourquoi vous vous remettez de plus en plus difficilement d’une soirée alcoolisée. Vous avez changé, votre quotidien a changé, et vos responsabilités avec. Ado, vos gueules de bois se passaient au lit, tranquillement allongé·e, sans véritable préoccupation en tête. Adulte, le temps n’est plus à la paresse. Il vous faut parfois aller au travail malgré ce terrible mal de crâne, cette tête lourde qui vous fait regretter les verres de la veille.

Quand ce n’est pas le bureau, ce sont les enfants, les courses, les obligations qui vous demandent de l’énergie, à un moment où votre corps encore endolori par l’alcool tourne au ralenti. Vous n’avez en fait plus le temps de vous en remettre, et vos gueules de bois devenues cauchemardesques vous font poser cette fameuse question: pourquoi je supporte moins bien l’alcool en vieillissant?

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