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25 août 2021

Règlements de comptes à Marseille : « Les moyens sont là pour lutter contre cette merde qu’est la drogue », assure Gérald Darmanin

Publié le 24/08/2021

D’après le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, à Marseille, il y a « deux fois moins de règlements de comptes aujourd’hui qu’il y a dix ans ».

« Je peux assurer que les moyens sont là, à Marseille, pour lutter contre cette merde qu’est la drogue », a déclaré le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, mardi 24 août sur franceinfo. Et s’il « faut sans doute encore davantage de moyens », il y a tout de même « deux fois moins de règlements de comptes aujourd’hui qu’il y a dix ans », affirme-t-il.

Le ministère de l’Intérieur fait « un travail très important à Marseille, et on le fait en lien avec la justice », insiste le ministre. « 300 policiers de plus, deux unités de CRS, des opérations antidrogues avec des saisies extrêmement importantes. C’est vrai qu’il y a des règlements de comptes qui se sont accélérés depuis le mois de juin, mais ce sont d’une part des règlements de comptes liés directement au travail de la police et de la justice, qui ont mis en prison des gros caïds. La guerre de la drogue autour du cannabis, c’est une guerre de territoires. »

À Marseille, il y a parfois des points de deal qui représentent 100 000 euros d’argent liquide par jour, donc évidemment le gâteau est très généreux.Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur 

franceinfo

« Ce crime organisé, qui est très violent à Marseille comme ailleurs, essaye de reprendre ses parts », explique Gérald Darmanin.

Quant à la création d’un parquet spécial de lutte contre la drogue à Marseille, réclamée lundi 23 août sur franceinfo par le maire socialiste de la ville, Benoît Payan, Gérald Darmanin affirme lui avoir « dit que son idée est intéressante. Je lui dis aussi de mettre des caméras de vidéoprotection dans sa ville. Marseille est une des villes où il y en a le moins, et je dis que nous sommes prêts à financer une très grande partie de ces caméras, qui pourtant sont la compétence » des maires, a-t-il déclaré.

La légalisation du cannabis, une « défaite morale »

Le ministre de l’Intérieur écarte cependant la légalisation du cannabis comme moyen de lutte contre le trafic de drogue, la qualifiant « d’insulte » et de « défaite morale »« Là où il y a du cannabis, il y a aussi de la cocaïne et vous n’allez pas légaliser la cocaïne. Ensuite, le cannabis, c’est 500 morts sur la route par an. Ce sont des enfants qui sont totalement déscolarisés, des gens qui rentrent dans la dépression. C’est un niveau de THC [le tétrahydrocannabinol est la principale molécule du cannabis] qui n’a rien à voir avec le joint de papa ou de maman il y a 30 ou 40 ans. C’est un poison, et nous devons lutter très fortement contre ce poison qui touche beaucoup de familles françaises », conclut-il.

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La consommation de cannabis à l’adolescence provoquerait des accouchements prématurés

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D’après une nouvelle étude britanniques, consommer quotidiennement du cannabis à l’adolescence pourrait provoquer des naissances prématurées. Explications.

Environ 16 % des collégiens en classe de 3ème ont déjà consommé du cannabis, selon l’Observatoire Français des Drogues et Toxicomanies (OFDT). Au lycée, 7,3 % des hommes et 4,9 % des femmes ont un « usage problématique » du cannabis.

Mauvaise nouvelle pour les amateurs de cannabis : selon une récente étude de la University of Bristol (en Angleterre), les adolescents qui consomment cette drogue régulièrement auraient un risque accru d’avoir des enfants nés prématurément et/ou avec un faible poids de naissance.

Le cannabis nuit (aussi) aux générations suivantes

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs britanniques ont travaillé avec un groupe de 665 volontaires âgés de 14 à 29 ans ; les enfants de ces participants ont ensuite été suivis pendant plusieurs années.

Verdict ? Les scientifiques ont découvert que les adolescents (entre 15 ans et 17 ans) qui consomment du cannabis quotidiennement ont un risque plus important de donner naissance (vers l’âge de 30 ans) à un bébé prématuré et/ou avec un poids de naissance anormalement faible.

« Le cannabis demeure la substance illicite la plus consommée par les adolescents, analysent les chercheurs qui ont publié leurs travaux dans la revue spécialisée Scientific ReportsNous savions déjà qu’une consommation quotidienne de cannabis avait un impact important sur la santé mentale des adolescents : désormais, nous savons qu’il peut également nuire aux générations suivantes. Si l’homme et/ou la femme était un consommateur régulier de cannabis pendant son adolescence, il y a un risque pour le bébé à naître.« 

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Cannabis : le kif du Rif, or vert du Maroc

Cannabis : le kif du Rif, or vert du Maroc
Près de Ketama, cette paysanne, divorcée, n’a d’autre choix que de récolter le chanvre avec sa fillette sur le dos. © Hervé Lequeux

Aux portes de l’Europe, dans les montagnes du nord du Maroc, le cannabis (ou kif, une fois séché) pousse comme du chiendent. On le cultive en famille et les autorités ferment les yeux : la survie de la région est à ce prix. Ici, la presse n’est pas la bienvenue, pourtant notre photographe s’y est fait tolérer quelque temps.

A perte de vue, des centaines de cèdres bleus décimés. Des géants qui tutoyaient les cieux gisent à présent sur le sol. Ces images d’une forêt à l’agonie, Abdellatif Adebibe, président de la confédération des associations de Sanhaja du Rif, une importante coalition de tribus berbères, les conserve sur son téléphone comme pièces à conviction. Elles datent de l’automne 2020 mais cela fait des années que l’activiste marocain documente le massacre de la cédraie du mont Tidirhine. Une forêt qui était encore dense quand lui-même est né là, il y a soixante-six ans, et où désormais nombre de troncs élancés ont été réduits à des moignons.

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