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Herbe, résine, huile… quelle que soit la manière dont il est consommé, le cannabis renferme une molécule active appelée delta 9 THC dont les effets sur le système nerveux sont clairement identifiés. Ces dernières décennies, une augmentation de la teneur en THC contenue dans le cannabis inquiète les autorités sanitaires.

Le cannabis représente le produit illicite le plus précocement consommé, puisque la première expérimentation se fait, en moyenne, vers l’âge de 15 ans. À 17 ans, 4 jeunes sur 10 déclarent avoir déjà fumé au moins un joint, avec une légère prévalence chez les garçons. Des statistiques suffisamment alarmantes pour que les autorités sanitaires françaises se mobilisent sur ce véritable sujet de santé publique et tentent de sensibiliser le jeune public, mais également les parents. Car le cannabis surfe sur l’image festive et désinhibante qu’il véhicule. Or, le cannabis possède une face beaucoup plus sombre et, souvent, méconnue.

Une consommation risquée même à faible dose

Difficile de déterminer une quantité journalière maximale de consommation pour ne pas nuire à sa santé… Car contrairement à l’alcool qui bénéficie de repères de consommation clairs, le cannabis ne fait l’objet d’aucun consensus net.

Bien que des études soient régulièrement menées sur le sujet, aucune recommandation officielle n’en émane véritablement.

Ce que l’on sait, en revanche, c’est que la consommation régulière de cannabis a des répercussions notables sur la santé.

C’est la raison pour laquelle, d’ailleurs, la substance est considérée comme illicite en France. Sur notre territoire, la possession de cannabis est considérée comme étant un délit passible d’une amende ou d’une peine d’emprisonnement.