… et faire très largement savoir, afin d’éclairer un vaste public non informé ou désinformé sur cette drogue.
- Les Français sont en Europe les tout premiers consommateurs de cannabis
Parmi les 27 Etats membre de l’U.E., la France est en pole position de sa consommation. - Une législation non enseignée, non justifiée, non appliquée ; régulièrement amollie, avec des tribunaux classant sans suite les transgressions à la loi ; des amendes non perçues, et des récidives ad voluntatis.
La guerre contre le cannabis n’est pas perdue, car elle n’a pas été déclarée et n’a pas été livrée.
Une absence criante de pédagogie dénoncée par l’Observatoire européen des toxicomanies (OEDT), une Education Nationale complètement désinvestie ; des médias essentiellement ouverts aux défenseurs de sa légalisation, expliquent ces chiffres calamiteux de 1.500.000 usagers réguliers de cette drogue, qui s’attaque à nos adolescents dès le Collège - Le cannabis, par son THC n’est pas une drogue douce, c’est une drogue lente.
On ne connaît pas d’autres substances qui persistent aussi longtemps dans
l’organisme (à l’exception de l’amiodarone, ou de certains inhibiteurs de l’anhydrase carbonique), au sein des tissus riches en graisse, en particulier le cerveau.
Le THC peut persister dans l’organisme d’un fumeur régulier pendant plus de deux mois après l’arrêt de toute consommation. - Le taux de tétrahydrocannabinol, ou THC, le principe psychotrope majeur du cannabis, a été accru d’un facteur 6 au cours des 30 dernières années.
En terme d’effet c’est comme si on comparait ceux d’une cannette de bière (6°) à ceux d’un flasque de whisky (40°).
Le THC agit à de très faibles doses/concentrations, de l’ordre du millionième de gramme par litre de sang (μ par litre).
Différents procédés ou dispositifs permettent d’accroître la cession du THC à l’organisme : pipe à eau, cigarette électronique, usage d’ « huile de cannabis », nébuliseurs, produits d’extraction de la résine de cannabis par le butane liquide ; avènement de nombreux et très puissants cannabinoïdes de synthèse. - La toxicité du cannabis fumé l’emporte de loin sur celle du tabac.
Il faut rappeler que le tabac tue 75.000 français chaque année. Que la résine de cannabis (hashisch/shit) lui est associé, et que le tabac accroit ses effets appétitifs. La combustion du cannabis s’effectue 200°C au dessus de celle du tabac ; elle engendre 6 à 8 fois plus d’oxyde de carbone et de goudrons cancérigènes.
2 L’oxyde de carbone trouble l’apport d’oxygène aux tissus par l’hémoglobine (toxicité pour l’appareil cardio-vasculaire) ; les goudrons cancérigènes, associés à ceux du tabac sont à l’origine de cancers buccaux, laryngés, pharyngés et broncho-pulmonaires.
- Le cannabis perturbe le déroulement de la grossesse et, à divers égards, l’enfant qui en naîtra.
Une femme sur 4 qui fume du cannabis est incapable d’arrêter sa consommation en cas de grossesse.
Le cannabis abrège la durée de la grossesse, avec la naissance d’un prématuré dont le poids et la taille sont plus petits que du fait de cette prématurité.
Le nourrisson présente un plus grand risque de mort subite.
Ses développements en taille, en poids et au plan psychomoteur sont ralentis.
Il présente un risque accru d’hyperactivité et de déficit de l’attention.
Il présente à l’adolescence une plus grande vulnérabilité aux toxicomanies. - Le THC imprime chez l’enfant de parents consommateurs de cannabis des marques épigénétiques
Les individus en âge de procréer qui exposent leurs spermatozoïdes ou leurs ovules au THC, transfèrent à leur progéniture des marques épigénétiques qui peuvent être à l’origine de malformations (effet tératogène), d’une vulnérabilité aux toxicomanies à l’adolescence, d’une vulnérabilité à l’autisme, à l’hyperactivité avec déficit de l’attention, à la schizophrénie, à des déficits cognitifs (des performances intellectuelles). Les parents fument du cannabis et leurs enfants en subissent des conséquences très délétères.
-Le THC stimule dans le cerveau, les récepteurs CB1 - Ces récepteurs cannabinoïdes de type 1 sont les plus nombreux parmi plus de 100 autres types des récepteurs cérébraux connus. Ils sont ubiquistes, i.e. présents dans toutes les structures cérébrales.
Leur stimulation par le THC est à l’origine d’une multitude d’effets simultanés ; qui contribuent à sa nocivité et le déconsidèrent dans une perspective thérapeutique. - Le THC dit « thérapeutique » est le faux nez du cannabis dit « récréatif)
Toutes les Nations qui ont légalisé le cannabis en tant que drogue, l’ont préalablement déguisé en médicament. De nombreux arguments s’inscrivent contre son usage thérapeutique (c’est
pourquoi il a été évacué de la pharmacopée il y a plus de 53 ans - .Multiplicité de ses effets (on n’a pas besoin par exemple de voir augmenter son appétit, quand on recherche une action analgésique). L’obtention d’un effet recherché se trouve noyé parmi de nombreux effets latéraux dont certains sont franchement adverses
.Durée d’action longue et imprévisible.
.Installation d’une dépendance/toxicomanie.
.Rapport bénéfices/risques très défavorable.
.Dans chacune des indications suggérées on dispose de médicaments avérés, spécifiques
et plus efficaces.
3 .Développement d’une tolérance (diminution de l’effet) au cours de l’utilisation .Incompatibilité avec la conduite automobile et certaines activités professionnelles .Interaction avec l’alcool, différents psychotropes, et avec le métabolisme de différents médicaments.
- Le THC rend son consommateur dangereux pour lui et pour autrui
Ses effets énivrants sur la route et dans l’exercice de certaines professions sont accidentogènes.
Dans 23% des accidents mortels de la route est décelée la présence de stupéfiants (pour 98% du cannabis). - Il est à l’origine de 200 morts chaque année sur les routes de France. Son association à l’alcool multiplie par 30 le risque d’accidents mortels.
Ses effets désinhibiteurs sont à l’origine d’auto- (suicide) ou d’hétéro-agressions Il peut déclencher des bouffées délirantes. - Il est à l’origine de relations sexuelles, non consenties (viols, « tournantes »), non protégées, aboutissant à des grossesses non désirées ou à des maladies sexuellement transmissibles (SIDA, hépatite B, blennorragie, syphilis, chlamydiae à l’origine de stérilité…).
Il incite à l’adjonction d’autres drogues, pour pallier la tolérance à ses effets, ce qui, avec les morphiniques, peut conduire aux overdoses mortelles. - Le cannabis/ THC induit des dépressions et des suicides
Les tentatives de suicides et les décès par suicide des sujets jeunes se sont accrus parallèlement à la consommation de cannabis. Les mécanismes neurobiologiques en cause sont désormais connus.
De plus, lors des bilans que chacun peut être est amené faire au cours de son existence, réaliser alors que son existence a été gâchée par l’effondrement dans une toxicomanie qui ruiné les ambitions et projets conçus au cours de la jeunesse, peut déclencher dépression et mener au suicide. - Le THC est la drogue de la crétinisation Ivre, l’esprit ailleurs et souvent nulle part, le consommateur de cannabis est incapable de suivre le cours, de le comprendre, d’apprendre.
- Le THC perturbe la mémoire à court terme sans laquelle ne peut se constituer une mémoire à long terme (une culture, une éducation).Cette toxicomanie sévit durant la période éducative ; elle débute maintenant dès le collège.
Au classement international PISA des performances éducatives, la France, qui consacre de très gros moyens matériels pour l’éducation de sa jeunesse, n’apparaît qu’au 27 ième rang.
Le cannabis au long cours réduit le Quotient intellectuel (Q.I.).
Le cannabis crée une aboulie, une démotivation, or la culture, l’apprentissage requièrent des efforts. - Le cannabis a des relations étroites avec la schizophrénie
4 Le THC, en dehors de tout contexte pathologique, peut induire des délires et des hallucinations durant quelques heures ; les même manifestations que celles développées dans la schizophrénie, cette affection grave (irréversible) qui affecte 1% des individus.
Les bouffées délirantes de la psychose cannabique sont sensibles aux antipsychotiques et souvent disparaissent en quelques semaines ou mois, pour ne pas réapparaître si le cannabis n’est plus jamais consommé.
L’entrée dans la schizophrénie, peut s’effectuer par une bouffée délirante qui se prolonge.
Dans l’étude NéoZélandaise de M.-L. Arsenault, 10% des 1000 gamins qui ont débuté une consommation de cannabis au Collège, sont diagnostiqués schizophrènes à l’âge de 18 ans. Depuis lors le taux de THC a augmenté dans les cannabis en circulation et le nombre de gamins qui expérimentent le cannabis au collège s’est accru.
Le risque qu’une consommation de cannabis induise une schizophrénie est accru par une vulnérabilité génétique, un début de consommation à un âge précoce, et l’abus d’un cannabis fortement dosé en THC.
Quand la schizophrénie est déclarée la poursuite de la consommation de cannabis en aggrave le cours et crée une résistance au traitement par les antipsychotiques.
- Le cannabis est un échelon important dans l’escalade de l’échelle des toxicomanies
La tolérance qui s’installe aux effets du THC, après augmentation des doses et de la fréquence des consommations, incite à y adjoindre d’autres drogues (poly toxicomanies de plus en plus fréquentes).
Le THC, par un effet épigénétique, modifie la perception et, partant, accroît l’appétence de son consommateur pour les morphiniques, ainsi que pour la cocaïne.
Tous les héroïnomanes sont passés préalablement par les barreaux tabac, alcool, cannabis. - Le cannabidiol (CBD) suscite un enthousiasme publicitaire non justifié par les données avérées disponibles
Il s’agit manifestement d’une opération ayant de forts relents commerciaux.
Craignant le discrédit du cannabis en raison de son THC toxicomanogène et d’une liste
de ses méfaits qui s’allongeait, ceux qui avaient investi dans la filière cannabique ont vu
une planche de salut dans le CBD présent en abondance à ses cotés dans le cannabis. - Il lui fut alors décrit une multitude d’effets potentiellement bénéfiques.
Suivit alors un exercice d’équilibriste pour bien démarquer le CBD du THC (même si au niveau de l’acidité gastrique le CBD peut être partiellement transformé en THC), au point de lui dénier des effets psychotropes. - Pourtant une longue liste d’effets, pour certains de psychotropes ou de type neurotropes, lui ont été hâtivement décrits (analgésique, anxiolytique, antistress, antipsychotique, anti-trémulant, ralentissant l’évolution d’affections neuro-dégénératives, actif dans certaines épilepsies rares et graves de l’enfant, les syndromes de Lennox-Gastaut et de Dravet, avec un médicament commercialisé (Epidiolex ® ), dont l’efficacité est actuellement assez bien documentée, mais en complément des autres médicaments de cette affection dont il accroît l’effet.
5 Exercice d’équilibriste encore pour le démarquer d’un médicament, pour ne pas devoir satisfaire aux contrôles rigoureux attachés à cette qualité, et en effectuer la vente dans des boutiques qui se sont rapidement ouvertes, d’une façon remarquablement synchronisée.
- Conclusion
Qui, connaissant tous ces éléments devenus irréfragables, pourrait encore souhaiter la légalisation du cannabis, à moins de désirer que l’espèce humaine se dirige progressivement vers une majorité de sujets « shootés », « paumés » dans une Nation débilitée. Pour empêcher cette annihilation nous devons résolument nous mobiliser.