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24 octobre 2022

L’BOUFA, CETTE NOUVELLE DROGUE DURE ET BON MARCHÉ QUI FAIT DES RAVAGES PARMI LES ADOLESCENTS AU MAROC

Par Hafida Ouajmane et Saïd Bouchrit le 23/10/2022

Drogues dures - L boufa - Addictologie - Dépendance aux drogues dures - Jeunes drogués

L’boufa (des déchets de cocaïne), est une drogue dure qui, si elle n’est pas consommée par ceux qui en sont dépendants, entraîne des frissons et de graves crises de manque. De nombreux jeunes, dont des lycéens, se retrouvent aujourd’hui sous son addiction.© Copyright : Saïd Bouchrit / Le360 (capture image vidéo)

Vendue à 50 dirhams le fix, «L’boufa» est une drogue dure qui fait de plus en plus de ravages dans les écoles du Maroc. A Casablanca, le directeur du centre psycho-social «Non aux psychotropes», dans le quartier de Ain Sebâa, témoigne des effets destructeurs de cette drogue.

L’Boufa est un vrai danger pour les élèves du Maroc, explique, interrogé par Le360, Abdelmajid El Qadiri, président de l’ONG «Non aux psychotropes», dont les locaux se trouvent à Ain Sebâa.

Ce militant associatif de la banlieue de Casablanca indique que ce psychotrope, que consomment bien des jeunes s’assimile au crack, une drogue dure, qui se fume, et qui est très présente aux Etats-Unis.

En fait, décrit-il, «ce sont des déchets de cocaïne. Lorsqu’un jeune devient accro, il se met à avoir des frissons [en cas de crise de manque, Ndlr]. Nous avons reçu plusieurs cas dans cet état, ici, au centre. Une fois qu’il a ces frissons, s’il ne consomme pas [de nouveau] cette drogue, il peut commettre l’irréparable», détaille Abdelmajid Qadiri. 

«Cette drogue plaît aux jeunes. Mélangée à de l’eau dans une petite bouteille et aspirée via un tube de stylo bille vidé de l’encre qu’il peut contenir, elle leur procure une sensation de plaisir», explique le directeur de l’ONG «Non aux psychotropes», qui précise aussi que «cette drogue influe sur la dopamine». Sa consommation quotidienne, explique-t-il, développe une addiction qui fait que le drogué est capable de n’importe quoi pour s’en procurer.

«L’boufa», une drogue dangereuse qui envahit les écoles

Le pire, selon Abdelmajid Qadiri, c’est que le prix de cette drogue, qui se vendait auparavant à 300 ou 400 dirhams, a chuté de moitié. Elle ne coûte à présent qu’entre 50 et 150 dirhams.

«Au début, tu sens que tu es maître de l’univers, mais une fois qu’on devient accro, c’est terrible. C’est la pire des drogues que j’ai consommées de ma vie», témoigne, interrogé par Le360, un ancien drogué.

Ce jeune a décidé d’arrêter de se droguer à L’boufa, au lendemain d’un épisode qui lui est arrivé alors qu’il se trouvait sous l’emprise de cette drogue. «Nous étions en groupe, il y a eu une grosse bagarre, ça a fini au commissariat pour plusieurs d’entre nous. J’ai décidé de ne plus y toucher. C’est destructeur».

Un autre jeune, qui a bénéficié une cure de désintoxication à l’hôpital d’addictologie de Casablanca, se souvient de cette période noire de sa vie, où, lycéen, il consommait plusieurs drogues, dont L’boufa. «J’ai eu recours à plusieurs autres drogues, des psychotropes, du cannabis, de l’alcool, mais finalement et fort heureusement, j’ai été en désintoxication à l’hôpital, et j’ai cessé d’utiliser toutes ces drogues…»

Source

Nouvelles drogues : les cathinones de synthèse circulent de plus en plus en France

auteurs

  1. Laurent KarilaProfesseur d’Addictologie et de Psychiatrie, Membre de l’Unité de Recherche PSYCOMADD, Université Paris-Saclay
  2. Amine Benyamina Amine Benyamina, professeur de psychiatrie et addictologie, président de la Fédération Française d’Addictologie, AP-HP

Déclaration d’intérêts

Laurent Karila est membre de SOS ADDICTIONS, de la Fédération Française d’Addictologie a reçu des honoraires des laboratoires ethypharm, zentiva pour de la formation médicale continue

Amine Benyamina ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d’une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n’a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.

Partenaires

Université Paris-Saclay apporte des fonds en tant que membre fondateur de The Conversation FR.

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Méphédrone, 4-MEC, 3-MMC, 3-CMC, MDPV, α-PVP… Depuis la fin des années 1990 et le milieu des années 2000, le marché des drogues « récréatives » a vu déferler des dizaines de nouvelles substances aux noms barbares, les cathinones de synthèse.

Faisant partie des « nouveaux produits de synthèse », commercialisés notamment sur Internet sous les appellations « sels de bain », « engrais », « produits chimiques destinés à la recherche non consommable par l’être humain » et autres « designer drugs », tous ces composés ont en commun d’avoir été produits à partir d’une même molécule, la cathinone, par modification chimique.

Cette dernière n’est pas une nouvelle venue, puisqu’il s’agit d’un des principes psychoactifs du khat (Catha edulis), une plante consommée dans les régions de la mer Rouge pour ses propriétés psychoactives depuis le Xe siècle au moins, et probablement depuis l’Antiquité.

Substances stimulantes et empathogènes, disponibles sur Internet, les cathinones de synthèse sont source de nombreuses complications et d’addiction. Elles étaient consommées initialement dans les milieux de connaisseurs des substances psychotropes, notamment dans le cadre du chemsex pratiqué principalement par des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. Cependant, depuis quelque temps ces nouveaux produits de synthèse semblent avoir dépassé ce cadre.

Une consommation ancienne

Consommer du khat (Catha Eduilis Forsk) est une coutume ancestrale dans les régions qui bordent la mer Rouge. Cet arbuste au feuillage persistant, qui se couvre après la saison des pluies de grappes de minuscules fleurs blanches, est probablement originaire des hauts plateaux du sud-ouest de l’Éthiopie. Présent de l’Érythrée jusqu’à l’Afrique du Sud, le khat est cultivé dans la région de la corne de l’Afrique, autour du golfe d’Aden (est de l’Éthiopie, région du Somaliland, Yémen).

Ses propriétés stimulantes auraient été mises à profit dès l’Antiquité par les Égyptiens, qui l’auraient utilisé lors de cérémonies mystiques visant à faire atteindre à l’homme un rang divin. Les premières traces scientifiques de consommation du khat sont mentionnées au début du Xe siècle par l’érudit persan Al Biruni. À partir du XIIIe siècle, le khat était consommé au sud de la péninsule arabique par les guerriers pour combattre la fatigue et avoir du courage, ainsi que par les marchands pour supporter l’ennui.

En France, le khat est interdit depuis l’arrêté du 20 février 1957 et figure sur la liste des stupéfiants fixée par l’arrêté du 19 juillet 1995.

Du khat aux cathinones de synthèse

Le khat a été décrit scientifiquement pour la première fois par le botaniste suédois, Peter Forskäl, durant son expédition en Égypte et au Yémen entre 1761 et 1763. Il recevra son nom officiel en 1775.

Dès 1887, le pharmacien, chimiste et botaniste suisse Friedrich August Flückiger et le pharmacien français Jules-Ernest Gérock isolent la substance psychoactive contenue dans les feuilles de khat et la nomment « katin ». En 1930, Wolfes identifie la nor-pseudoéphédrine, encore appelée « cathine », une substance que l’on trouve également dans une autre plante « l’éphédra ». En 1975, des recherches ont mené à la découverte d’une autre substance psychoactive, l’α-aminopropiophénone, aussi appelée cathinone.

La cathine et la cathinone sont responsables des principaux effets recherchés par les consommateurs de khat. Toutes deux figurent respectivement dans les tableaux I et III de la convention des Nations unies sur les substances psychotropes de 1971. La cathinone est la molécule la plus psychoactive, mais elle est labile et instable. Elle se transforme rapidement en cathine, dix fois moins active, et en nor-éphédrine.

Les cathinones de synthèse commercialisées sont apparentées à la cathinone, mais elles n’existent pas à l’état naturel : elles sont élaborées à partir de nombreuses réactions chimiques. Elles se présentent sous forme de poudre amorphe ou cristalline blanche ou brune, plus rarement sous forme de gélules, d’e-liquide, de comprimés.

Vendues principalement sur Internet sous l’appellation de sels de bain, de substances fertilisantes, de produits chimiques destinés à la recherche, elles portent également différents noms de rue et de soirée, comme miaou miaou, top cat, etc.

Que recherche l’usager ?

Les cathinones de synthèses sont consommées de différentes façons : par voie orale, parfois enroulées dans du papier à cigarettes (« bombing » ou « parachutes » comme avec la MDMA), intranasale (« sniff »), intraveineuse (« slam », une pratique répandue lors de fêtes chemsex), intrarectale (« plug »). Les voies inhalée (fumée ou vapotage) ou intraoculaire (eyeballing) sont également rapportées.

Parmi les effets recherchés, citons une sensation d’euphorie, de bien être, une vigilance accrue, une accélération des pensées, une excitation motrice, de l’empathie, une augmentation du contact social, un accroissement de l’appréciation de la musique, de la stimulation et de la performance sexuelle, une conduite dopante (travail très augmenté).

Les cathinones de synthèse ont un réel potentiel addictif, avec un phénomène de tolérance pharmacologique qui pousse l’usager à augmenter les doses et un syndrome de manque. Celui-ci est caractérisé par une asthénie (fatigue), une anergie (dysfonctionnement du système immunitaire), une humeur triste, une perte de motivation et de plaisir ressenti (anhédonie), une anxiété, des troubles du sommeil, des troubles de la concentration, des palpitations et des maux de tête. Le craving (besoin irrépressible de consommer ces produits), l’anhédonie et l’anergie peuvent persister plusieurs semaines.

En plus de ces problèmes d’addiction, la consommation des cathinones de synthèse s’accompagne de nombreuses complications.

Un cortège de complications

Les complications qui peuvent survenir à la suite de la consommation de cathinones de synthèses sont nombreuses, et varient selon les usagers. Elles peuvent être à la fois physiques, psychiatriques, addictologiques et sociales.

Sur le plan physique, on constate chez certains consommateurs une asthénie, de la fièvre, des bouffées de chaleur, des sueurs, une sécheresse de la bouche, et parfois des cauchemars. Sur le plan neurologique, des maux de tête, des vertiges, des tremblements ou des crises convulsives sont possibles.

Les cathinones de synthèse sont par ailleurs toxiques sur le plan cardiovasculaire, pouvant provoquer tachycardie, hypertension artérielle, douleur thoracique, palpitations, dyspnée, ou myocardite. Il en est de même sur le plan ORL, avec des saignements de nez, des douleurs nasales ou oropharyngées, des lésions de la cloison nasale, des acouphènes, du bruxisme, ainsi que sur le plan digestif (douleurs abdominales, perte d’appétit, nausées, vomissements, atteinte du foie).

En outre, le partage du matériel de consommation (seringues, pailles) et les comportements sexuels à risque qui peuvent survenir lors de la prise de ces substances accroissent les risques d’infections (VIH, infections sexuellement transmissibles, virus de l’hépatite B ou C) ou de survenue d’abcès aux points d’injection, de dommages veineux, d’anomalies de la coagulation, etc.

Sur le plan psychiatrique, en pratique clinique il a été fréquemment rapporté de l’anxiété, des crises d’angoisse prolongées, des hallucinations, de la paranoïa, une insomnie, des idées suicidaires, et des troubles cognitifs : problèmes de mémoire, d’attention, de concentration, de prise de décision. Un trouble délirant aigu, un épisode dépressif sont possibles. La consommation de ces substances peut aussi être à l’origine d’une décompensation de troubles psychiatriques préexistants.

Comme souligné dans le guide sur les nouvelles substances psychoactives, de nombreux cas de décès ont été rapportés entre 2009 et 2019. 35 décès impliquant une ou plusieurs cathinones de synthèse sont rapportés par le réseau d’addictovigilance.

Une consommation en augmentation chez les jeunes

Chez les jeunes adultes âgés de 15 à 34 ans, l’usage de nouvelles substances psychoactives varie de 0,1 % en Lettonie à 5,1 % en Roumanie. Parmi les élèves, l’enquête ESPAD 2019 a estimé que la consommation de nouvelles substances psychoactives au cours de la vie variait de 0,9 % à 6,6 %, avec une consommation de cathinones de synthèse au cours de la vie comprise entre 0,2 % et 2,5 %.

Les nouvelles drogues de synthèse sont passées d’un milieu confidentiel à un milieu plus largecomme en atteste la diffusion de la 3-MMC

En 2020, 38 passages aux urgences pour toxicité médicamenteuse aiguë dans 5 hôpitaux du réseau Euro-DEN Plus étaient liées à la 3-MMC. Des cathinones de synthèse étaient retrouvées dans plus de 50 % des 1166 seringues usagées analysées par le réseau ESCAPE de 7 villes européennes en 2020, notamment à Budapest et à Paris.

Un trafic en forte hausse

Fin 2021, l’Observatoire Européen des Drogues et Toxicomanie surveillait 162 cathinones de synthèse, ce qui en faisait la seconde catégorie la plus importante de nouvelles substances psychoactives suivies par le système d’alerte précoce de l’Union européenne, après les cannabinoïdes de synthèse.

Estimées à 0,75 tonnes en 2019, les saisies de ces substances ont augmenté pour atteindre 3,3 tonnes en 2020. D’importantes saisies ont continué à être signalées en 2021 et 2022. Ces augmentations sont essentiellement dues aux saisies à grande échelle de N-éthylhexdrone, de 3-MMC et de 3-CMC (la disponibilité de ces dernières a d’ailleurs augmenté depuis 2020).

La plupart des quantités importantes de cathinones de synthèse saisie en 2020 provenaient d’Inde et, avant cela, de Chine. D’autres pays semblent avoir des capacités de production de nouvelles substances psychoactives et de précurseurs à destination de l’Europe. En 2020, 15 sites de production de cathinone de synthèse ont été démantelés aux Pays-Bas et en Pologne. Les saisies de précurseurs qui permettent de les fabriquer ont aussi augmenté, passant de 438 kg en 2019 à 860 kg en 2020, en Allemagne et aux Pays-Bas.

Le chef de file des dérivés synthétiques est la méphédrone (4-MMC), détectée en 2008. En juin 2010, la France était le neuvième pays européen à interdire la méphédrone, après l’Angleterre où 25 décès ont été imputés à cette substance. Les autres substances les plus populaires sont la 3-MMC, la 3 ou 4-MEC, la méthylone, la MDPV. Comme autres cathinones, sont retrouvés, entre autres, la 3-FMC, la 4-FMC, la buphedrone, la butylone, la méthédrone, l’α-PVP, la naphyrone, la PPP. Il existe également des mélanges de cathinones de synthèse sous la dénomination commerciale NRG avec des chiffres 1, 2 ou 3…

Rappelons pour terminer qu’en France, toute molécule dérivée de la cathinone et répondant à l’arrêté « stupéfiants » publié au Journal Officiel le 2 août 2012 est interdite. L’alpha-PVP est considérée comme un stupéfiant, ainsi que les substances comme la 4-MEC, la pentédrone ou l’éthylone.

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Combien de verres d’alcool ont un effet sur le cerveau ?

La consommation d’alcool, même minime, a un impact sur l’organisme. Dotées de propriétés anesthésiantes, les boissons alcoolisées se propagent dans le corps via la circulation sanguine jusqu’à atteindre la zone cérébrale et, plus précisément, les neurones.

En altérant la communication entre ces cellules spécialisées, l’alcool va progressivement engendrer une perte de tissu cérébral. Un phénomène clairement documenté et observé chez les personnes ayant une consommation excessive qui dépasse les 6 verres d’alcool par jour. Chez les personnes alcooliques, le volume cérébral peut ainsi diminuer de 10 à 15 % en 10 à 15 ans de consommation excessive.

Comme le rappelle Sante Publique France, les risques d’une consommation d’alcool sur la santé commencent à partir d’un verre par jour. Pour aider les Français à évaluer et à maîtriser leur propre consommation, l’organisme, en collaboration avec l’Institut National du Cancer, a fixé trois repères de consommation clairs pour une consommation la moins risquée possible : pas plus de 2 verres par jour, des jours dans la semaine sans consommation et pas plus de 10 verres par semaine.

« Pour votre santé, l’alcool c’est maximum 2 verres par jour, et pas tous les jours » … Voilà le message martelé par les autorités sanitaires qui cherchent à sensibiliser le grand public aux méfaits de l’alcool sur l’organisme.

Selon les résultats du Baromètre de Santé publique France (2017), publiés dans le BEH thématique alcool, près de 24 % des Français dépassent (…)

Il ne faut qu’une petite dizaine de minutes à l’alcool pour atteindre le cerveau et y distiller ses premiers effets. En soi, il ne faut donc qu’un seul verre pour que cette substance vienne altérer le fonctionnement des cellules cérébrales même si, bien entendu, l’intensité de ces effets va fluctuer en fonction en fonction de nombreux autres paramètres.

La consommation d’alcool, même minime, a un impact sur l’organisme. Dotées de propriétés anesthésiantes, les boissons alcoolisées se propagent dans le corps via la circulation sanguine jusqu’à atteindre la zone cérébrale et, plus précisément, les neurones. En altérant la communication entre ces cellules spécialisées, l’alcool va progressivement engendrer une perte de tissu cérébral. Un phénomène clairement documenté et observé chez les personnes ayant une consommation excessive qui dépasse les 6 verres d’alcool par jour. Chez les personnes alcooliques, le volume cérébral peut ainsi diminuer de 10 à 15 % en 10 à 15 ans de consommation excessive.

Vers une consommation raisonnée

Comme le rappelle Sante Publique France, les risques d’une consommation d’alcool sur la santé commencent à partir d’un verre par jour.

Pour aider les Français à évaluer et à maîtriser leur propre consommation, l’organisme, en collaboration avec l’Institut National du Cancer, a fixé trois repères de consommation clairs pour une consommation la moins risquée possible : pas plus de 2 verres par jour, des jours dans la semaine sans consommation et pas plus de 10 verres par semaine. « Pour votre santé, l’alcool c’est maximum 2 verres par jour, et pas tous les jours » … Voilà le message martelé par les autorités sanitaires qui cherchent à sensibiliser le grand public aux méfaits de l’alcool sur l’organisme.

Des excès aux lourds effets

Selon les résultats du Baromètre de Santé publique France (2017), publiés dans le BEH thématique alcool, près de 24 % des Français dépassent ces repères de consommation. Or, il est important de préciser que près de 41 000 décès par an sont attribuables à l’alcool. De ce fait, la consommation excessive d’alcool fait partie des principales causes de mortalité dites « évitables ». Plus la consommation de boissons alcoolisées débute précocement et plus les conséquences sur le cerveau peuvent être lourdes. L’organe cérébral se développant jusqu’à l’âge de 23 ans environ, une consommation excessive avant la pleine maturité cérébrale peut amoindrir les facultés mentales, mais également la mémoire, le comportement ou la capacité de raisonnement.

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