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octobre 2023

Une salle de shoot à Marseille ….

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C’est bien volontiers que nous publions la lettre de cette mère de famille qui, à juste titre, s’insurge contre le projet de création d’une salle de shoot  en milieu scolaire ! Nous engageons nos correspondants à signer la pétition et à la faire signer par le plus de monde possible. N’y a t-il pas à Marseille d’autre endroit pour ouvrir une telle salle? Et faut-il en ouvrir une ?

Lettre d’une mère de famille

Je me permets de me tourner vers vous afin de vous faire part de mon appréhension concernant l’ouverture d’une salle de shoot à Marseille au 110 boulevard de la libération.

En effet cette dernière se trouverait à environ 200 mètres de l’école de mon fils (plusieurs écoles, collège, lycées et crèches (dont une à 150 mètres) à proximité).

Il nous semble inapproprié d’installer une salle de shoot à proximité de lieux d’éducation où de jeunes enfants et des adolescents seront confrontés quotidiennement à des scènes que nous souhaitons leur épargner (et en particulier à Marseille avec toute la sombre actualité liée au traffic de drogue).

Les différents témoignages des riverains et école à proximité de ces salles sont édifiants (par exemple avec le collectif-Lariboisiere-Gare du Nord à Paris qui relatent divers faits de traffics, de violences et de dégradation à proximité) est-ce l’exemple que nous voulons montrer à nos enfants pour leur éducation et leur bien être?

Les divers traffics s’accumulant à proximité pourraient avoir une mauvaise influence pour leur avenir.

Je me permets de vous joindre la pétition mise en place par les riverains et parents d’élèves.

Pour signer la pétition Cliquez ici

Ainsi que la liste des lieux fréquentés par nos enfants à proximité de cette prochaine ouverture.

Vicodin : effets, c’est quoi cette drogue, en France ?

Article mis à jour le 30/10/23

Vicodin® est un médicament qui présente un effet antidouleur puissant. C’est avec ce médicament qu’a commencé l’addiction de Matthew Perry, comédien vedette de la série Friends décédé brutalement à 54 ans.

Vicodin : effets, c'est quoi cette drogue, en France ?

[Mise à jour le 30 octobre 2023

Les médecins lui ont prescrit ce traitement suite à un accident de jet ski à la fin des années 1990. « Je simulais des blessures au dos. Je simulais des migraines, pour obtenir ce médicament sur ordonnance, racontait-il au New York Times fin 2022.  Quand on est toxicomane, tout est mathématique. Je vais à tel endroit et je dois en prendre trois. Et puis je vais à tel endroit, et je vais en prendre cinq. (…) LIRE LA SUITE

« J’allais tout perdre et aujourd’hui, j’ai tout gagné » :

les alcooliques anonymes en congrès ce week-end pour reconstruire davantage de vies

Alcooliques anonymes : Les groupes de parole ouverts à tous

Par Guillaume Woelfle avec David Wathelet

Écouter l’article

Le congrès annuel des alcooliques anonymes se déroule en ce moment en Province de Liège à Spa. Un millier de personnes venues de partout en Belgique y participent pour raconter leur reconstruction. « Je suis abstinente depuis 25, l’alcool a tout démoli« , raconte Florence. « Juste avant d’arrêter, j’avais 25.000 euros de dettes, mes amis s’éloignaient, les relations de couple devenaient compliquées. J’allais tout perdre, et aujourd’hui j’ai tout gagné, parce que quand on arrête jeune, on peut construire sa vie dans l’abstinence.« 

En Belgique francophone, 3000 personnes fréquentent les alcooliques anonymes. Faut-il encore passer certains stéréotypes. « Je ne m’imaginais pas qu’une jeune, qu’une femme pouvait être alcoolique. Sauf que quand je suis arrivée là, les gens étaient souriants, agréables, heureux. Je voulais avoir le même bonheur qu’eux et maintenant je l’ai« , nous explique Florence dans le reportage à découvrir en entier ci-dessus.

SOURCE

Les Alcooliques Anonymes en colloque: « Un décès sur 20 est dû à l’alcool »

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Un décès sur 20 serait dû à l’alcool selon l’OMS, l’Organisation mondiale de la Santé. Une problématique mise en exergue ce samedi lors du colloque annuel à Francorchamps des Alcooliques anonymes de Wallonie et de Bruxelles. Un des orateurs est Michel Evens. Psychiatre, il a longtemps été responsable du service d’alcoologie à la Clinique des Frères Alexiens de Welkenraedt.

« Il faut savoir qu’il y a énormément de personnes qui consomment trop d’alcool. Selon l’OMS, une homme qui consomme plus de 14 unités par semaine et une femme qui consomme plus de 7 unités par semaine, met sa santé en danger. Quand on sait, en plus, 20% de la population connaît une période où elle boit très excessivement de l’alcool suite à des ennuis ou de circonstances difficiles, et que 7% de la population est alcoolo-dépendante, et que l’alcool fait de nombreux dégâts dans l’organisme, ce chiffre correspond à une réalité. Tout le système digestif peut être affecté avec un risque accru de cancer. Il y a le cerveau qui est touché. Il peut être touché de manière grave. Cela peut aboutir à une forme de démence. L’alcoolisme peut mener aussi à des pathologies psychiatriques : dépression, insomnie, angoisses… »

Alcool : accompagner chaque personne à diminuer son risque

COMMUNIQUÉ DE PRESSE – Mis en ligne le 26 oct. 2023

En France, parler des effets recherchés dans la consommation d’alcool et des risques associés à son usage reste difficile, voire tabou. L’alcool constitue pourtant une véritable question de santé sur laquelle il est tout à fait possible d’agir par des actions diversifiées.

C’est le sens des recommandations publiées par la HAS à destination de tous les acteurs qui contribuent à la santé, et plus particulièrement de ceux qui agissent en premier recours (premier niveau de contact entre la population et le système de santé).

Objectif : permettre à chaque personne de bénéficier d’une information juste et claire sur le sujet, d’un repérage de la consommation d’alcool et de tous les accompagnements possibles afin de diminuer ses risques compte tenu de ses besoins et priorités.

L’alcool est la substance psychoactive la plus consommée en France. La consommation d’alcool concerne 87% des personnes âgées de 18 à 75 ans et 77% des jeunes de 17 ans, près de la moitié d’entre eux pratiquant l’alcoolisation ponctuelle importante ou binge drinking[1]. Quelles qu’en soient les modalités d’usage, l’alcool comporte des risques, pour …… LIRE LA SUITE

Les explications du Docteur Milhau sur Cnews

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« Cinq ans de légalisation du cannabis au Canada ; quel bilan ? »

Extraits de l’article : Site de Newsweed, site qui milite depuis 2015, avec une certaine subtilité, pour la légalisation du cannabis

« La légalisation du cannabis au Canada fête ses 5 ans. Elle n’est aujourd’hui pas remise en question par l’État fédéral mais amène son lot d’inquiétudes pour les entreprises qui y prennent part et de nouveaux enjeux de santé et de société.

Quel est le bilan de ces 5 années de cannabis légal »

« Assez mécaniquement, le nombre d’affaires judiciaires liées au cannabis a diminué de 73% pour les femmes et de 83% pour les hommes. Les infractions liées au cannabis signalées par la police sont passées de 99 pour 100 000 habitants en 2018, année de la légalisation, à 28 pour 100 000 habitants cinq ans plus tard ».

« Si la légalisation du cannabis a ouvert de nouvelles portes aux consommateurs récréatifs, elle a également soulevé des préoccupations en matière de santé.

Une étude menée en Ontario et en Alberta a fait état d’une augmentation inquiétante de 20% des cas d’intoxications et de troubles liés au cannabis. Une autre étude menée en Ontario a révélé que le nombre d’admissions aux urgences avait été multiplié par treize en raison du syndrome d’hyperémèse cannabinoïde,, souvent dû à des consommations importantes et répétées.

En outre, l’incidence des victimes d’accidents de voiture ayant du THC dans le sang a doublé, passant
de 3,8% à 8,6%.

Le gouvernement fédéral du Canada est le principal bénéficiaire de la légalisation du cannabis. L’industrie légale du cannabis a contribué à hauteur de 30 milliards d’euros estimés au produit intérieur brut du Canada depuis la légalisation, le marché récréatif évoluant autour des 3 milliards d’euros annuels.

Néanmoins, les entreprises du cannabis peinent à être rentables. Seuls 20% environ des
cultivateurs de cannabis auraient actuellement des flux de trésorerie positifs, ce qui témoigne
des difficultés économiques du secteur ».

Remarques exprimées par le Pr. Jean Costentin :

Ainsi, exit :

Les troubles psychiatriques, a toxicité physique (supérieure à celle du tabac), la crétinisation, la baisse du Quotient Intellectuel, la démotivation, l’aboulie, le  » j’menfoutisme« , les effets épigénétiques que le consommateur peut transmettre à sa progéniture (malformations, autisme, schizophrénie, vulnérabilité aux toxicomanies, retard du développement psychomoteur, vulnérabilité à l’anxiété, aux troubles dépressifs, aux déficits cognitifs, à certains cancers.

L’alcool au volant, c’est dangereux. Les médicaments, c’est pas mieux

Par Clara Serrano 20/10/2023

Les pharmacies servent les médicaments dans des sacs rappelant les recommandations. Photo par Clara Serrano

Comme chaque année, la préfecture de la Haute-Loire lance ce 19 octobre son action de sensibilisation aux risques routiers liés à la prise de certains médicaments. Pour l’occasion, 25 000 sacs seront distribués dans 50 pharmacies du département. 

Ces sacs en papier craft seront distribués dans 50 pharmacies (sur 81 en activité en Haute-Loire en 2021) sélectionnées pour toucher la quasi-totalité du territoire.

Les trois pictogrammes signalant la dangerosité des médicaments.

« C’est la mission du pharmacien »

Ceux-ci sont particuliers par leur apparence, qui met en avant les fameux pictogrammes créés en 1999, classant le niveau de dangerosité des médicaments en trois catégories : jaune, orange et rouge. 

Selon le directeur de la pharmacie du Breuil, cette prévention fait également partie de la mission du pharmacien. « Cette signalisation permet d’ouvrir le dialogue avec le patient et de le mettre en garde sur les effets indésirables de certains médicaments. »

« Les patients ne se rendent pas toujours compte du risque qu’ils prennent. La prise de trois médicaments signalés à risque augmente en moyenne de 86 % le risque d’accident« .  Aurélien Duverger

Antidépresseurs, anxiolytiques, mais pas que…

Ces risques concernent la prise de nombreux médicaments. Les antidépresseurs et anxiolytiques sont connus pour leur impact sur la conduite et les réflexes au volant, mais ils ne sont pas les seuls concernés. 

Pour chacun, un pictogramme de couleur est inscrit sur la boite de médicaments, suivi de recommandations selon sa dangerosité : soyez prudent, soyez très prudent, ne pas conduire.

Y compris en niveau trois, la conduite après la prise d’un médicament n’est pas illégale, mais fortement déconseillée sans l’avis d’un médecin. 

« La cause de 3 à 4 % des accidents »

Le directeur de cabinet du préfet, Aurélien Duverger, déplore : « Les patients ne se rendent pas toujours compte du risque qu’ils prennent. La prise de trois médicaments signalés à risque augmente en moyenne de 86 % le risque d’accident.« 

À l’échelle nationale, la prise de médicaments est impliquée dans 3 à 4 % des accidents. « Aucune donnée n’est précisée à l’échelle du département mais il n’y a aucune raison pour qu’elle soit différente en Haute-Loire« , précise le représentant du cabinet du préfet. 

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L’poufa, Kadhafi, kobolo… Ces nouvelles drogues qui ravagent la jeunesse africaine

Si le cannabis reste extrêmement populaire sur le continent, de nouvelles substances font leur apparition. Mélanges de tramadol, d’alcool et de divers produits toxiques, elles sont au cœur d’effets de « mode » aussi soudains que destructeurs.

 © MONTAGE JA : DR
© MONTAGE JA : DR
  • Maÿlis DUDOUET

Publié le 20 octobre 2023

« L’poufa » au Maroc, « kobolo » au Gabon, « kush » en Sierra Leone ou encore « volet » au Sénégal… Partout sur le continent, de nouvelles drogues émergent. Tout aussi destructrices que les substances traditionnelles – parfois beaucoup plus – elles sont souvent moins chères, et donc plus facile d’accès. Certaines sont dérivées de drogues déjà connues.

Quelles effets induisent-elles ? Qui les fabrique ? Quels sont les profils des consommateurs et quels risques prennent-ils en touchant à ces produits ultra-addictifs ? Pour comprendre, nous avons compulsé et cartographié les données disponibles sur la propagation de cet inquiétant phénomène.

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