Par Gwendoline Beauchet _ Publié le 30/12/2025

Boire quelques verres par semaine (souvent considéré comme une consommation « modérée ») pourrait augmenter le risque de cancer, selon une nouvelle étude d’ampleur.
“L’alcool est à consommer avec modération” est une phrase que l’on entend très régulièrement en cette période de fêtes de fin d’année.
Mais une étude d’ampleur vient de remettre en question cette consommation raisonnée et occasionnelle.
D’après ces travaux de recherche, parus dans l’édition de décembre 2025 de la revue Cancer Epidemiology, « même des niveaux d’alcool qualifiés de modérés sont associés à un risque accru de plusieurs cancers« .
Ce qu’il se passe dans le corps quand on boit de l’alcool
Alcool modéré : un risque accru de cancer du sein, du foie et du côlon
Les scientifiques ont analysé les résultats de 62 études et ont ainsi observé que boire de l’alcool (même quelques verres par semaine) est lié à une augmentation du risque de développer certains cancers, notamment ceux du sein, du côlon et du foie.
« Le risque était présent à tous les niveaux de consommation dite modérée, soulignant qu’il n’y a peut-être pas de ‘zone totalement sûre' », souligne un communiqué publié sur Study Finds, le 28 décembre 2025. « La quantité et la fréquence de consommation sont toutes deux importantes. Il n’existe pas de seuil de consommation d’alcool sans danger faisant consensus« , appuient les chercheurs.
Repenser la consommation régulière pour prendre soin de sa santé
Par exemple, « le lien étroit entre l’alcool et le cancer du sein a été mis en évidence dans près de 40% des études », reprend le communiqué.
Les chercheurs soulignent toutefois qu’il ne s’agit pas de dramatiser chaque verre partagé entre amis, mais de réévaluer notre compréhension des risques et d’informer le public de façon plus claire.
« Les recherches sont formelles : en matière de risque de cancer, la modération est de mise. Un verre occasionnel n’augmentera peut-être pas considérablement le risque individuel, mais de nombreuses études ont établi un lien entre une consommation régulière (même modérée) et une incidence plus élevée de cancers à long terme ».