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Gaz hilarant

A cause du gaz hilarant ….

Laurine a perdu la vie dans un accident de la route lorsqu’elle a été percutée par une conductrice qui utilisait du protoxyde d’azote. Il ne s’agit pas d’un cas isolé. 

De plus en plus d’accidents de la route sont causés par l’inhalation de protoxyde d’azote, également connu sous le nom de « gaz hilarant », dont la consommation est très répandue chez les jeunes. 
Mais le gaz hilarant ne fait pas partie à ce jour des psychotropes interdits. Cela signifie que les forces de l’ordre ne peuvent donc ni contrôler ni verbaliser sa consommation au volant.

La mère et la meilleure amie de Laurine ont donc décidé de se mobiliser pour changer cela

Rejoignez leur mobilisation pour que plus aucune vie ne soit détruite à cause de l’utilisation du protoxyde d’azote en cliquant sur Source

Reportage : face au gaz hilarant, une nouvelle drogue, la police impuissante

Jean Bexon 26 février 2022

Nous avons pu capter en vidéo une scène qui témoigne de l’impuissance des policiers face à une nouvelle substance très dangereuse. Trois individus ont consommé du protoxyde d’azote, communément appelé gaz hilarant, à côté de leur véhicule. Excédé par le tapage nocturne, un riverain a contacté la police nationale. Au bout d’une demi-heure, un équipage arrive sur place. Les images que nous avons tournées montrent que les forces de l’ordre ont effectué un simple contrôle d’identité avant de laisser repartir le véhicule.

La Citroën C4 rouge, conduite par un individu ayant consommé du protoxyde d’azote, représentait alors un danger grave. Une note du ministère de l’Intérieur indique que l’usage détourné de protoxyde d’azote, originellement utilisé comme complément alimentaire, a des effets immédiats comme la désorientation, la perte de connaissance ou encore l’asphyxie. En septembre 2021, un chauffard sous gaz hilarant a percuté grièvement quatre personnes sur les Champs-Élysées.

Dans les images que nous avons tournées, comment se fait-il que les policiers n’aient rien pu faire pour mettre hors d’état de nuire le véhicule ?

Un angle mort juridique

Contacté par nos soins, le commissariat de secteur assure que l’« affaire a été traitée sur place, un contrôle d’identité a été effectué ». Le protoxyde d’azote n’est pas classé comme drogue mais comme substance vénéneuse. Ainsi, selon le service presse de la police nationale à qui nous avons montré nos images, « la consommation détournée de protoxyde d’azote n’est pas considérée comme un délit. Pour l’instant, la loi ne prévoit pas ce cas de figure. » Alexandre Langlois, policier et responsable syndical, considère que c’est ce vide juridique qui empêche les forces de l’ordre d’assurer la sécurité de la voie publique. « Si jamais les policiers entravent la liberté de ces personnes parce qu’elles peuvent mettre en danger la vie d’autrui en ayant une conduite altérée par rapport à la prise de ce gaz, malheureusement, on pourrait leur répondre légalement que le législateur n’a rien fait », détaille le fonctionnaire. « Les policiers auraient dû s’expliquer, auraient dû faire un rapport. Ils auraient été condamnés par l’administration en dommages et intérêts pour entrave à la liberté de circulation. Il y aurait eu des procédures disciplinaires. Beaucoup de forces de l’ordre ont plus peur de leur propre hiérarchie que des délinquants dans la rue », conclut amèrement le secrétaire général du syndicat VIGI.

Pour l’heure, en France, aucun inventaire n’a encore été dressé concernant le nombre de morts sur la route lié à l’usage détourné de « proto ». À l’étranger, la police néerlandaise a compté 960 décès sur la route. Le gaz hilarant fait de moins en moins rire la police et… les victimes.

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