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L’Boufa

Immersion dans l’enfer de «L’boufa»

La dangereuse montée en puissance d’une drogue bon marché au Maroc

L’boufa gagne du terrain au Maroc. À 50 dirhams (4,5 €) le fix, cette drogue est abordable pour un grand nombre de personnes. En réponse, les autorités redoublent de vigilance pour démanteler les réseaux de trafiquants.

Pas chère et addictive, l’boufa gagne en popularité au Maroc. Vendue à 50 dirhams le fix, elle provoque une sensation de bonheur intense et une euphorie immédiate, séduisant ceux en quête d’une évasion de leur quotidien. Toutefois, cette sensation est de courte durée et dissimule un fort potentiel d’addiction.

Dans un récit pour Le360, un consommateur décrit son expérience avec l’boufa comme «une descente aux enfers». Cette drogue, initialement utilisée comme une échappatoire, est devenue un piège.

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L’poufa, Kadhafi, kobolo… Ces nouvelles drogues qui ravagent la jeunesse africaine

Si le cannabis reste extrêmement populaire sur le continent, de nouvelles substances font leur apparition. Mélanges de tramadol, d’alcool et de divers produits toxiques, elles sont au cœur d’effets de « mode » aussi soudains que destructeurs.

 © MONTAGE JA : DR
© MONTAGE JA : DR
  • Maÿlis DUDOUET

Publié le 20 octobre 2023

« L’poufa » au Maroc, « kobolo » au Gabon, « kush » en Sierra Leone ou encore « volet » au Sénégal… Partout sur le continent, de nouvelles drogues émergent. Tout aussi destructrices que les substances traditionnelles – parfois beaucoup plus – elles sont souvent moins chères, et donc plus facile d’accès. Certaines sont dérivées de drogues déjà connues.

Quelles effets induisent-elles ? Qui les fabrique ? Quels sont les profils des consommateurs et quels risques prennent-ils en touchant à ces produits ultra-addictifs ? Pour comprendre, nous avons compulsé et cartographié les données disponibles sur la propagation de cet inquiétant phénomène.

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Maroc : Ravages de « L’bouffa »: Le cri d’alarme des parents et de la société civile

Ravages de "L'bouffa": Le cri d'alarme des parents et de la société civile

Zineb Jazouli 19 août 2023

« Crack », « lbouffa », « lpouffa », ou « cocaïne des pauvres », tous sont des noms attribués à une drogue venimeuse qui ronge les jeunes marocains en silence. Parents, psychologues, médecins et éducateurs lancent un cri d’alarme. 

«Lboufa», cette nouvelle drogue qui se propage de plus en plus parmi les jeunes, inquiète au plus haut point.

La consommation de la drogue a toujours existé et ses dangers sont incontestables, mais qu’y a-t-il de nouveau avec Lbouffa et …..

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L’BOUFA, CETTE NOUVELLE DROGUE DURE ET BON MARCHÉ QUI FAIT DES RAVAGES PARMI LES ADOLESCENTS AU MAROC

Par Hafida Ouajmane et Saïd Bouchrit le 23/10/2022

Drogues dures - L boufa - Addictologie - Dépendance aux drogues dures - Jeunes drogués

L’boufa (des déchets de cocaïne), est une drogue dure qui, si elle n’est pas consommée par ceux qui en sont dépendants, entraîne des frissons et de graves crises de manque. De nombreux jeunes, dont des lycéens, se retrouvent aujourd’hui sous son addiction.© Copyright : Saïd Bouchrit / Le360 (capture image vidéo)

Vendue à 50 dirhams le fix, «L’boufa» est une drogue dure qui fait de plus en plus de ravages dans les écoles du Maroc. A Casablanca, le directeur du centre psycho-social «Non aux psychotropes», dans le quartier de Ain Sebâa, témoigne des effets destructeurs de cette drogue.

L’Boufa est un vrai danger pour les élèves du Maroc, explique, interrogé par Le360, Abdelmajid El Qadiri, président de l’ONG «Non aux psychotropes», dont les locaux se trouvent à Ain Sebâa.

Ce militant associatif de la banlieue de Casablanca indique que ce psychotrope, que consomment bien des jeunes s’assimile au crack, une drogue dure, qui se fume, et qui est très présente aux Etats-Unis.

En fait, décrit-il, «ce sont des déchets de cocaïne. Lorsqu’un jeune devient accro, il se met à avoir des frissons [en cas de crise de manque, Ndlr]. Nous avons reçu plusieurs cas dans cet état, ici, au centre. Une fois qu’il a ces frissons, s’il ne consomme pas [de nouveau] cette drogue, il peut commettre l’irréparable», détaille Abdelmajid Qadiri. 

«Cette drogue plaît aux jeunes. Mélangée à de l’eau dans une petite bouteille et aspirée via un tube de stylo bille vidé de l’encre qu’il peut contenir, elle leur procure une sensation de plaisir», explique le directeur de l’ONG «Non aux psychotropes», qui précise aussi que «cette drogue influe sur la dopamine». Sa consommation quotidienne, explique-t-il, développe une addiction qui fait que le drogué est capable de n’importe quoi pour s’en procurer.

«L’boufa», une drogue dangereuse qui envahit les écoles

Le pire, selon Abdelmajid Qadiri, c’est que le prix de cette drogue, qui se vendait auparavant à 300 ou 400 dirhams, a chuté de moitié. Elle ne coûte à présent qu’entre 50 et 150 dirhams.

«Au début, tu sens que tu es maître de l’univers, mais une fois qu’on devient accro, c’est terrible. C’est la pire des drogues que j’ai consommées de ma vie», témoigne, interrogé par Le360, un ancien drogué.

Ce jeune a décidé d’arrêter de se droguer à L’boufa, au lendemain d’un épisode qui lui est arrivé alors qu’il se trouvait sous l’emprise de cette drogue. «Nous étions en groupe, il y a eu une grosse bagarre, ça a fini au commissariat pour plusieurs d’entre nous. J’ai décidé de ne plus y toucher. C’est destructeur».

Un autre jeune, qui a bénéficié une cure de désintoxication à l’hôpital d’addictologie de Casablanca, se souvient de cette période noire de sa vie, où, lycéen, il consommait plusieurs drogues, dont L’boufa. «J’ai eu recours à plusieurs autres drogues, des psychotropes, du cannabis, de l’alcool, mais finalement et fort heureusement, j’ai été en désintoxication à l’hôpital, et j’ai cessé d’utiliser toutes ces drogues…»

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