• La prégabaline occupe déjà la troisième place dans les ordonnances falsifiées.La prégabaline occupe déjà la troisième place dans les ordonnances falsifiées. MAXPPP

Les services douaniers de Metz ont intercepté le 11 octobre de la prégabaline en grande quantité dans les affaires personnelles d’un individu. Peu de temps après c’est au tour de Marseille qui en découvre dans un colis destiné à un particulier.

Ce mercredi la douane française lance l’alerte sur la multiplication des saisies de ce médicament détourné. Mais alors qu’elle est cette drogue méconnue qui inquiète tant ?

Une drogue détournée

La prégabaline, appelée aussi le lyrica, est un médicament prescrit pour traiter l’épilepsie et les troubles anxieux dont l’usage a été détourné et utilisé comme drogue. Popularisée par les vendeurs à la sauvette pour environ 2 € le comprimé, elle est surnommée la « drogue du pauvre ».

« On pourrait penser que cela ne concerne que les toxicomanes mais cela n’est absolument pas le cas »

Les médecins ont longtemps été peu informés sur les risques de cette prescription conduisant selon les typologies à un trouble de l’usage, c’est-à-dire une addiction. En effet, cette dépendance peut toucher tout patient ayant la prégabaline en traitement, comme le confirme Joëlle Micallef Directrice du CEIP-Addictovigilance PACA Corse dans une interview pour France 3 : « On pourrait penser que cela ne concerne que les toxicomanes mais cela n’est absolument pas le cas. »