Quand les Anglais découvrent ses ravages
L’histoire commence en 1997 lorsque l’opinion publique anglaise, portée par ses media, déclenche une violente campagne pour obtenir la dépénalisation du cannabis, considéré comme inoffensif. Elle force le gouvernement de l’époque à déclassifier cette drogue la rendant plus facile d’accès
La manchette d’un journal « The Independant » est éloquente (28 septembre 1997) :
Pourquoi pensons nous qu’il est temps de dépénaliser le cannabis
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Dix ans plus tard, (18 mars 2007) le même journal, mieux renseigné, découvre les ravages du cannabis chez les jeunes anglais et publie en première page :
Cannabis, des excuses. Si seulement nous avions su ce que nous pouvons révéler aujourd’hui
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Qu’ont-ils appris :
- Un nombre inquiétant d’adolescents (teenagers) sont intoxiqués et doivent être traités
- Le Skunk qu’ils fument est 25 fois plus actif que la résine utilisée 10 ans plus tôt,
- Il est alors aussi toxique que la cocaïne et l’héroïne, il provoque de multiples atteintes pathologiques en particulier neurologiques, les plus graves étant des états psychotiques
Nous savons que les effets du cannabis sont dose-dépendants, leur intensité croit avec la dose mais d’autres effets peuvent apparaître (psychoses)
Le journal fait depuis campagne contre l’usage du cannabis et pour sa re-pénalisation
Bel exemple de réalisme, de courage et d’information responsable.
N’est-il pas possible de le suivre en France ?
Jean-Paul Tillement
L’expérience d’un homme de terrain
L’auteur est le Président de l’Association Parents contre la Drogue. Il appartient au milieu associatif qui lutte inlassablement pour sortir les toxicomanes de l’enfer de la drogue.
Il le fait avec efficacité et réalisme
Son livre est focalisé sur le cannabis dont il décrit tous les dangers, depuis la supercherie de le présenter comme une « drogue douce » jusqu’aux lésions graves irréversibles neurologiques et cardio-vasculaires en passant par la fréquence des accidents automobiles qu’il provoque et des suicides qu’il peut entrainer.
Beaucoup d’autres informations sont rassemblées, quelques unes très éloquentes : le cannabis facilite le passage à la cocaïne. « Les adolescents qui consomment du cannabis entre 12 et 17 ans sont 85 fois plus susceptibles que les autres de passer ensuite à la cocaïne ». Mais, lorsqu’ils associent les trois drogues de passage : alcool, tabac et cannabis, le risque est 266 fois plus grand ! La vente des deux premiers est réglementée, qu’arriverait-il si le troisième était en vente libre. Facile à imaginer !
Dans un langage simple, direct, compréhensible de tous, l’auteur s’adresse aux parents auxquels il décrit les risques encourus par leurs enfants, en particulier au moment de l’adolescence.
Il propose des lignes de conduite adaptées à ces situations, parler sans braquer, expliquer sans asséner, convaincre et indiquer comment se libérer de l’emprise de la drogue.
Cet ouvrage apporte aussi une note d’espoir par des témoignages d’anciens toxicomanes qui ont réussi leur sevrage. Tous témoignent de la nécessité d’être aidé, entouré, de vouloir guérir, d’accepter les soins. On doit recommander ce livre à tous ceux et celles qui sont confrontés à une toxicomanie, ils y trouveront les informations utiles pour être efficace.
Jean-Paul Tillement
Pour acheter le livre (16,15€)
Conférence de JP Tillement, (CNPERT)
Résumé de la conférence :
Les salles d’injection supervisées, un remède pire que le mal ?
Rappelons l’essentiel de ce projet : créer des salles d’injection, lieux sécurisés où un toxicomane pourrait s’injecter par voie intraveineuse une substance qu’il apporterait, qu’il pourrait dissoudre dans de l’eau, utilisant une seringue qui lui serait fournie (à usage unique) dans des conditions d’asepsie.
L’intention peut sembler généreuse, éviter que l’injection ne se passe dans la rue, apporter un minimum d’hygiène et permettre au toxicomane de (retrouver) trouver un contact avec des professionnels de santé.
Ce projet est irréaliste et très dangereux car il néglige des risques majeurs tant pour l’utilisateur que pour la société. En voici quelques uns : Pour lire la suite cliquez sur Salles d injection supervisees puis sur « Ouvrir »
Chez la souris, un vaccin déclenche le rejet, par le système immunitaire, de la méthamphétamine, une drogue qui entraine une forte dépendance.
Du cannabis au tabac en passant par la cocaïne, les drogues engendrent une dépendance physique et psychologique. On dispose de peu de moyens efficaces pour lutter contre cette dépendance, et les recherches en la matière explorent diverses pistes. L’équipe de Kim Janda, à l’Institut Scripps en Californie, s’intéresse à la méthamphétamine : grâce à un vaccin, ils obtiennent des souris qui produisent des anticorps neutralisant la drogue. suite
10/05/2011 – A l’occasion du G8 des ministres de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy a proposé lundi un fonds international contre la drogue.
