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Date

5 mars 2014

Le cannabis, aussi dangereux que l’héroïne ?

L’agence anti-drogue américaine affirme que le cannabis, légalisé dans 2 des 50 Etats américains, mérite de rester classé au niveau fédéral parmi les drogues les plus dangereuses.

L’agence anti-drogue américaine a maintenu mardi à Washington que le cannabis, récemment légalisé dans deux des 50 Etats américains, méritait de rester classé au niveau fédéral dans la plus haute catégorie de dangerosité. On trouve également à ce niveau le LSD, l’héroïne et l’ecstasy.

«La marijuana est la drogue illicite la plus facilement accessible et utilisée aux Etats-Unis», a déclaré Thomas Harrigan, numéro deux de la Drug Enforcement Agency (DEA), à des parlementaires américains, dans une déclaration commune avec le procureur fédéral du Colorado, où des premiers coffee-shops ont ouvert en janvier.

Mais, pressé par des élus favorables à une dépénalisation du cannabis, le responsable a indiqué qu’à sa connaissance, personne n’était mort d’une overdose de cannabis l’année dernière.

Position délicate

La légalisation du cannabis à des fins médicales dans 21 Etats et sa libéralisation au Colorado et dans l’Etat de Washington placent les autorités fédérales dans une position délicate.

Les agents fédéraux doivent limiter leurs interventions à des types d’affaire relevant des priorités fédérales, comme la consommation des mineurs ou la lutte contre les cartels.

Environ 750’000 Américains ont été arrêtés pour des faits liés au cannabis en 2011, a indiqué le démocrate Earl Blumenauer, citant des chiffres du FBI – soit plus que les arrestations pour délits violents. «Nous emprisonnons des gens. Nous dépensons des milliards de dollars, mais ça ne marche pas», a-t-il affirmé.

Aucune raison pour «modifier la politique nationale»

Le représentant a souligné que 16’000 personnes étaient mortes l’an dernier d’overdoses de médicaments prescrits par ordonnances, sans compter des milliers d’autres morts d’overdoses par cocaïne, héroïne, méthamphétamines et alcool.

Mardi, le district de Columbia, la juridiction administrative de la capitale fédérale Washington, a dépénalisé la possession de faibles quantités de cannabis. Les consommateurs ne risqueront bientôt plus qu’une amende comparable à celle encourue pour une infraction de stationnement.

Mais Thomas Harrigan, de la DEA, a martelé qu’il n’existait «pas de bonnes raisons scientifiques, économiques ou sociales de modifier la politique nationale concernant la marijuana».

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L’American Epilepsy Society demande une nouvelle classification du cannabis

Les spécialistes de l’AES – American Epilepsy Society – sont unanimes pour qu’une nouvelle classification du cannabis soit autorisée par le gouvernement américain. Cette révision a pour but de soumettre cette substance, considérée comme dangereuse, à une étude sur les conséquences qu’elle peut avoir sur les crises épileptiques.

Cette demande de classification sur la dangerosité du cannabis coïncide avec une série d’analyses que veut entreprendre une société pharmaceutique du Royaume-Uni sur une nouvelle molécule à base de cannabis pour les épileptiques – sans les substances hallucinogènes.

L’American Epilepsy Society a toujours déconseillé, aux patients atteints d’épilepsie, la consommation de cannabis : elle s’inquiète donc de voir que certains s’en procurent pour leurs enfants épileptiques. En effet, une certaine souche de marijuana provenant du Colorado aurait aidé à contrôler leurs crises.

En outre, rien n’indique encore que ce traitement est bénéfique et sans risques : les cas rapportés sont anecdotiques. C’est pourquoi l’AES se tourne vers la Drug Enforcement Administration pour pouvoir faire une étude approfondie sur les conséquences possibles du cannabis sur ces patients épileptiques.

En attendant, l’AES encourage fortement ceux-ci à consulter un médecin spécialiste pour connaître les différents traitements et ainsi faire des choix éclairés

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