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Date

22 juin 2019

La légalisation du cannabis…..

…et l’Homme, et sa Santé, et la Société dans tout cela ?

La légalisation du cannabis est à nouveau bruyamment requise par une coalition hétéroclite :

  • de capitalistes impatients d’obtenir de juteux bénéfices à partir de cette drogue bientôt déclinée sous de multiples formes ;
  • de consommateurs impatients de s’adonner sans contrainte à leur drogue ;
  • de démagogues politiciens ;
  • d’un député faisant miroiter que cet or vert va transformer la Creuse en un Eldorado
  • d’économistes qui promettent des créations d’emplois nombreuses et la perception de taxes pour combler le déficit abyssal de notre Nation;
  • d’addictologues à contre emploi, incapables de sortir de cette addiction ses victimes, ils rêvent de faire de leur spécialité la première de toutes ;
  • des déconstructeurs / destructeurs de notre société ;
  • des « idiots utiles » et autres nuisibles…

Tous s’inspirent de la gestion des drogues licites dans notre pays ; serait-elle exemplaire ?

Le tabac a recruté 13 millions de fumeurs irréductibles, il fait de multiples estropiés, il tue 75.000 fumeurs chaque année.

« L’encadrement que permet sa légalisation » sic, n’empêche pas 70% des buralistes de ne pas respecter l’interdiction de sa vente aux mineurs ; désormais le début de
sa consommation se situe à l’entrée en 6 ième .

L’alcool a recruté 4 à 5 millions de sujets alcoolo-dépendants, parmi lesquels plusieurs
centaines de milliers d’alcooliques. Il tue 49.000 de nos concitoyens chaque année ; ses toxicités physique et psychique sont importantes.

Il blesse ou tue sur la route, au travail ; il est à l’origine de ruptures familiales, professionnelles, sociales, de violence, de clochardisation…

Les alcoolisations aiguës, les « bitures expresses », les comas alcooliques se multiplient chez nos jeunes.

Le cannabis, c’est tout cela en pire. Son pouvoir addictif est attesté par ses 1.300.000 usagers réguliers qui bravent l’interdit de la loi, pour consommer plus de 10 joints chaque mois ; et par ses usagers multi quotidiens (700.000).

Sa consommation débute désormais au collège. Or, plus tôt il est essayé, plus vite il est adopté, et le cerveau alors en maturation (entre 12 et 22 ans) s’en trouve intensément détérioré.

Est-il concevable, sous l’angle sanitaire, de commercialiser une drogue dont la toxicité
cardio-vasculaire est avérée : artérites (plus précoces que celles dues au tabac), accidents vasculaires cérébraux (chez des sujets jeunes), 3 ième cause de déclenchement d’infarctus du myocarde…

Une drogue aux effets immuno dépresseurs ; cancérogènes pour la sphère ORL et broncho-pulmonaire, ainsi que pour le testicule.

Une drogue qui perturbe la grossesse et a des conséquences néfastes pour l’enfant qui en naîtra. Son THC, par un mécanisme épigénétique, à partir des gamètes parentaux, fera hériter leur progéniture d’une vulnérabilité aux drogues , qui se manifestera dès
l’adolescence (en raison d’une sous expression des récepteurs D 2 de la dopamine dans le noyau accumbens).

Au plan psychique, c’est une drogue enivrante, accidentogène sur la route et au travail , dont les effets désinhibiteur pourront s’exprimer par une auto ou une hétéro-agressivité.

Drogue de l’échec scolaire, du décrochage. Elle est génératrice d’anxiété, de dépression (avec en embuscade des risques suicidaires) ;

Ascenseur vers d’autres drogues ; elle peut soit induire de novo, soit décompenser une schizophrénie, soit l’aggraver quand elle est déclarée ;

Elle crée une résistance aux médicaments antipsychotiques ; elle est incriminée dans l’agressivité que peuvent manifester ces patients.

Très grand perturbateur de la cognition, il s’abat sur nos jeunes à l’heure des apprentissages.

Les français en sont les plus grands consommateurs Européens ; cela nous relègue au 26ième rang du classement PISA des performances éducatives de nos jeunes, alors que nous sommes parmi les Nations qui consacrent le plus de moyens à leur éducation.

Dans la mondialisation, c’est une aubaine pour nos compétiteurs d’être affrontés à une nation qui s’adonne à cette drogue abêtissante, démotivante, génératrice d’aboulie.

« Il n’est de richesse que d’Homme », « mens sana in corpore sano ».

Messieurs les prolégalisateurs de cette sale drogue, arrêtez de chichonner, reprenez vos esprits, refrénez vos appétits, pitié pour nos jeunes que déjà tant de maux assaillent, n’euthanasiez pas notre société avec le THC.

Pr. Jean Costentin
Président du Centre National de Prévention, d’Etudes et de Recherches sur les toxicomanies.
« Le désastre des toxicomanies en France » Editions Docis 2018

Alcool au volant : un grand verre de vin suffirait à perturber nos réflexes

D’après une récente étude britannique, un seul grand verre de vin ou une pinte de bière suffiraient à perturber notre sens du contrôle, nous rendant potentiellement dangereux au volant.

Alcool au volant : un grand verre de vin suffirait à perturber nos réflexesESKAYLIM/ISTOCK

Voilà qui ne va pas plaire à ceux qui ont pour habitude de prendre la voiture pour rentrer chez eux après quelques verres. Selon une nouvelle étude britannique parue dans la revue Addiction Biology vendredi 21 juin, une pinte de bière ou seul grand verre de vin suffiraient à perturber notre sens du contrôle, compromettant ainsi notre conduite. Ces résultats soulèvent donc la question de la limite légale d’alcool au volant dans de nombreux pays.

Pour en arriver à ces conclusions, les chercheurs ont étudié l’impact de faibles doses d’alcool sur notre organisme, surtout celles consommées lors événements mondains, qui n’affectent que très légèrement le comportement social. Il s’agit de la première étude du genre. En effet, jusque-là, les recherches s’étaient surtout concentrées sur la perte d’inhibition chez quelqu’un de complètement saoul, caractérisée par de l’impulsivité et un comportement agressif et risqué.

« Mesurer le sens du contrôle chez une personne est compliqué. Quand on demande explicitement aux gens de dire à quel point ils sentent en contrôle, leurs réponses sont affectées par divers biais cognitifs, tels qu’une faible introspection, le désir de se conformer aux attentes des chercheurs ou même l’inhabilité à comprendre la question correctement », notent les chercheurs.

De faibles doses d’alcool suffiraient à exagérer le sens du contrôle du conducteur

C’est pourquoi, ces derniers ont préféré s’appuyer sur les mécanismes inconscients de la volonté. Quand un stimuli physique (du son ou des lumières) suit des actions volontaires (bouger un doigt ou une main), les gens pensent que les actions se produisent plus tard et le stimuli plus tôt que dans la réalité, reliant ainsi les deux. Les mécanismes neuronaux responsables de ce phénomène sont connus pour participer à créer le sens du contrôle.

Les chercheurs ont donc donné aux participants un cocktail contenant des doses d’alcool proportionnelles à leur IMC afin de produire des concentrations d’alcool équivalentes aux limites légales pour conduire en Angleterre et à Wales. Résultat : ces faibles doses ont produit un lien plus fort entre les actions volontaires et le stimuli sensoriel.

Ainsi donc, de faibles doses d’alcool suffiraient à exagérer le sens du contrôle, entraînant une confiance en soi excessive chez le conducteur et potentiellement un comportement dangereux.

« Il est important de noter que dans notre expérience, tous les participants étaient dans les limites d’alcool autorisées pour conduire en Angleterre, à Wales, aux Etats-Unis et au Canada. Et pourtant, nous avons quand même vu que leur impression d’être en contrôle était perturbée », explique le Professeur Aldo Badiani, Directeur du Centre de recherches et d’intervention sur l’Addiction au Sussex. « En Angleterre, à Wales et en Amérique du Nord, beaucoup militent pour abaisser la limite légale. Les résultats de notre étude soutiennent la mise en œuvre d’une telle modification de la loi », conclut-il.

En France, l’alcool présent dans 18% des causes d’accidents mortels en 2018

En Angleterre, la limite légale pour conduire est aujourd’hui de 0,8 grammes par litre de sang.  En France, elle est de 0,5g /L. Malgré tout, en 2018, l’alcool était toujours présent dans 18% des causes d’accidents mortels (3 503 décès) sur les routes de France, de métropole ou d’outre-mer, selon le dernier bilan provisoire de l’Observatoire national Interministériel de la sécurité routière.

C’est pourquoi, afin de lutter contre l’alcool au volant, le gouvernement français a récemment mis en place l’obligation d’installer un dispositif homologué d’anti-démarrage par éthylotest électronique par décision du préfet en cas d’infraction. « Si le test est positif, le dispositif empêche le démarrage du véhicule. Si le test est négatif, alors le dispositif permet le démarrage du véhicule », explique le site auto-école.net.

Puis, entre cinq et trente minutes après le démarrage, un deuxième souffle est nécessaire à l’arrêt complet de la voiture. « Ce deuxième souffle est nécessaire car l’assimilation de l’alcool dans le sang prend du temps, entre 30 minutes et 1 heure. Il se peut qu’au démarrage, vous n’étiez pas positif mais cela a peut-être changé depuis ! », note auto-école.net.

Source

Cannabis : des dommages irréversibles sur le cerveau des adolescents

Alors que de plus en plus d’États tendent à le légaliser, le cannabis peut s’avérer très dangereux chez les adolescents. Cette drogue provoque des dégâts irréversibles sur le cerveau, trop souvent sous-estimés.

Plus on est jeune, plus on a le cerveau fragile

Avec la puberté, le cerveau d’un adolescent est en plein remodelage neuronal et hormonal. C’est aussi à cette période que les neurones présentent un pic au THC, la substance psychoactive de la drogue. Mais les produits présents sur le marché sont de plus en plus chargés en THC.

Le cannabis est donc une vraie bombe à retardement, sa consommation est néanmoins en baisse chez les adolescents français.

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