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Mai 2022

Même consommé avec modération, l’alcool fait des ravages sur le cœur

Par Margot Montpezat

Des chercheurs ont découvert que des niveaux de consommation d’alcool actuellement considérés comme moins dangereux par certains pays sont liés au développement de l’insuffisance cardiaque.

Même consommé avec modération, l’alcool fait des ravages sur le cœur

IULIIA PILIPEICHENKO

L’ESSENTIEL

  • D’après une étude, l’alcool pourrait être plus dangereux pour le cœur qu’on ne le pensait auparavant.
  • Selon l’Organisation mondiale de la santé, l’Union européenne est la région du monde où l’on boit le plus.

Une consommation modérée ou élevée d’alcool est associée à un risque 4,5 fois plus élevé d’aggravation de la santé du cœur chez les personnes ayant souffert d’insuffisance cardiaque : voilà la conclusion d’une étude de la Société européenne de cardiologie.

Ainsi, la consommation d’alcool, même à faible dose, pourrait être plus dangereuse pour le cœur qu’on ne le pensait jusqu’ici.

Approche plus prudente 

Cette étude vient s’ajouter à l’ensemble des preuves indiquant qu’une approche plus prudente de la consommation d’alcool est nécessaire« , a déclaré l’auteur de l’étude, le Dr Bethany Wong, de l’hôpital universitaire St. Vincent, à Dublin, en Irlande.

« Pour minimiser le risque que l’alcool cause des dommages au cœur, si vous ne buvez pas, ne commencez pas. Si vous buvez, limitez votre consommation hebdomadaire à moins d’une bouteille de vin ou à moins de trois canettes et demie de 500 ml de bière à 4,5 %”, recommande l’experte.

744 adultes de plus de 40 ans

L’étude comprenait 744 adultes de plus de 40 ans, soit à risque de développer une insuffisance cardiaque en raison de facteurs de risque (par exemple, hypertension artérielle, diabète, obésité), soit présentant déjà une pré-insuffisance cardiaque. 

L’âge moyen était de 66,5 ans et 53% étaient des femmes. 

Au total, 201 (27 %) patients n’ont déclaré aucune consommation d’alcool, tandis que 356 (48 %) étaient de faibles consommateurs et 187 (25 %) avaient une consommation modérée ou élevée. Par rapport au groupe à faible consommation, ceux qui avaient une consommation modérée ou élevée étaient plus jeunes, plus souvent des hommes et avaient un indice de masse corporelle plus élevé.

Ainsi, dans le groupe des personnes ayant souffert d’insuffisance cardiaque, par rapport au groupe des personnes n’ayant pas consommé d’alcool, une consommation modérée ou élevée était associée à un risque 4,5 fois plus élevé d’aggravation de la santé cardiaque. 

Limites inférieures

Nos résultats indiquent que les pays devraient préconiser des limites inférieures de consommation d’alcool sans danger chez les patients en pré-insuffisance cardiaque. En Irlande, par exemple, il est conseillé aux personnes présentant un risque d’insuffisance cardiaque ou une pré-insuffisance cardiaque de limiter leur consommation hebdomadaire d’alcool à 11 unités pour les femmes et 17 unités pour les hommes. Cette limite pour les hommes est plus de deux fois supérieure à la quantité que nous avons jugée sûre”, a déclaré le Dr Wong.

Dans son guide du parcours de soin “Insuffisance cardiaque”, la Haute Autorité de Santé (HAS) prescrit des habitudes alimentaires et un mode de vie adaptée: supprimer toute consommation d’alcool, faire du sport et adopter un régime méditerranéen qui fait la part belle aux produits frais et de saison comme les légumes, les fruits, les légumineuses et les aliments riches en bon gras comme les oléagineux et l’huile d’olive. La HAS préconise également de limiter les aliments riches en sel comme la charcuterie, le fromage et le pain. 

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Fiona Gélin a 60 ans

Visage « changé », « Drogue », Alcool « dès le réveil », « Suicide » et « Maladie »… c’est du passé !

Fiona Gélin fête ses 60 ans le 22 mai. La comédienne, ruinée pendant le confinement, a retrouvé la joie de vivre grâce à son célèbre compagnon, de 20 ans son cadet. Son illustre famille, ses photos de charme, ses regrets (« J’étais une paire de seins et de fesses avant d’être une comédienne »), ses addictions, l’argent, son fils… et tout ce que vous ne saviez pas sur la rayonnante sexagénaire.

Fiona Gélin a 60 ans : Visage "changé", "Drogue", Alcool "dès le réveil", "Suicide" et "Maladie"... c'est du passé !

Fiona Gélin célèbre ses 60 ans ce dimanche 22 mai. Si la comédienne a durablement marqué le cinéma et le théâtre français, elle a eu un parcours semé d’embûches, entaché par des addictions à l’alcool et à la drogue ainsi que par de (récents) problèmes d’argent.

Mais aujourd’hui, la comédienne a retrouvé l’amour en la personne du musicien ChardRy. Sortie du tunnel, l’actrice a gagné le combat contre ses vieux démons. Sa célèbre famille, ses drames, son compagnon, son fils… Voici tout ce que vous ne saviez pas sur Fiona Gélin

Fiona Gélin : une famille en or

Fiona Gélin nait 22 mai 1962 à Boulogne-Billancourt. Elle est la fille de l’acteur Daniel Gélin et du mannequin Sylvie Hirsch, égérie de Christian Dior dans les années 1950. Elle est la demi-sœur des acteurs Xavier Gélin et Maria Schneider, la sœur du comédien Manuel Gélin et la tante du réalisateur Hugo Gélin

Fiona Gélin : son addiction à l’alcool

Fiona Gélin mène un combat acharné contre l’alcoolisme pendant de nombreuses années. L’actrice a commencé à boire étant jeune, sans réaliser qu’elle s’empêtrait dans les sables mouvants de l’addiction. « J’étais extrêmement timide petite. Et quand j’ai commencé à faire les marchés à l’île de Ré le matin, avec les primeurs, le petit coup de vin blanc et j’ai vu que tout d’un coup, ça me désinhibait, ça enlevait ma timidité. Ça a commencé comme ça« , a expliqué la fille Daniel Gélin sur le plateau de Touche Pas à Mon Poste, le 23 février 2022.

Les ravages de l’alcool étaient bien réels pour Fiona Gélin, qui buvait du rhum dès le réveil et consommait la boisson tout au long de la journée. « C’est une sacrée saloperie. On se suicide tous les jours un petit peu si on boit (…) Ça fait du mal et ça abîme énormément. Ça change énormément le visage« , a-t-elle déploré.

Fiona Gélin, transformée grâce à son fils et son (jeune) compagnon

C’est notamment grâce à son fils Milan, 32 ans, né de son ancien amour avec l’acteur Michel Albertini, et à son compagnon de 20 ans son cadet, le musicien Richard Bauduin, alias ChardRy, que Fiona Gélin a pu gagner le combat contre l’alcoolisme. « Il m’a fallu trois fois pour m’en sortir. Ce qui m’a sauvée, c’est la foi et l’amour. Mais c’est vrai que c’est une maladie« , a-t-elle détaillé dans l’émission de Cyril Hanouna. « J’ai eu l’amour qui est entré dans ma vie. Toute seule, je pense que je serais encore sous médicaments« , a-t-elle ajouté. 

La comédienne se souvient parfaitement du jour où elle a décidé de se reprendre en main: « J’ai eu très peur. J’ai arrêté parce que le médecin m’a dit: ‘Madame Gélin, vous voulez continuer de vivre ou pas ?’. J’ai dit : ‘Oui, je suis grand-mère, j’ai mon fils, j’ai des choses à faire’. Ça m’a donné le déclic« .

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Vin, bière, cocktails : le succès du « sans alcool »

Les Français boivent 2,5 fois moins d’alcool qu’il y a 60 ans. Ils se tournent de plus en plus vers les bières, cocktails ou même vins sans alcool. Et ces boissons se font de plus en plus nombreuses dans nos rayons.

De l’alcool sans alcool, et oui, le concept est étonnant. Aujourd’hui, le marché connaît une énorme croissance. Elle augmente de 25% chaque année. Des boissons parfois à la fabrication artisanale, à l’aide d’un alambic. Par exemple, Nicolas Julhès est distillateur. Depuis trois ans, il s’est lancé dans la production d’un spiritueux sans alcool. Des plantes, des agrumes, des épices, en très grandes quantités, il en met plus que dans un alcool classique.

Pourtant, la bouteille est vendue au même prix qu’une boisson avec alcool. Et pour le barman, le travail est identique, comme la couleur, l’odeur et le goût. Souvent moins sucrés, garantis sans gueule de bois, cette tendance à la modération concerne toutes les générations.

Preuve aussi que le marché est en pleine croissance, Pernod Ricard, l’une des plus grandes marques d’alcool en France a lancé sa propre gamme. En 2021, elle en a vendu 200 mille bouteilles. Et toujours au cours de cette année, près d’un quart des foyers en France ont acheté des apéritifs sans alcool.

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Vin : pourquoi sont-ils de plus en plus alcoolisés ?

Il est plus difficile de trouver du vin léger actuellement car les vins ont grimpé en alcoolémie.

Coronavirus : Confinés, les Français achètent moins d'alcool

Coronavirus : Confinés, les Français achètent moins d’alcool

Les Français boivent de moins en moins d’alcool. Selon l’INSEE, nous sommes passés de 200 litres par an en 1960 à 80 litres par an aujourd’hui. L’enquête révèle aussi que les Français apprécient particulièrement l’apéro, moment où l’on consomme de l’alcool plus léger comme le vin.

Mais le paradoxe, c’est que les vins sont de plus en plus alcoolisés. Selon Jacques Dupont, journaliste et enquêteur au journal Le Point, ce phénomène s’explique par la baisse des rendements, généralisés partout en France, à cause du manque d’eau. « Si on a plus de sucre (dans les raisins), c’est parce qu’on a moins d’eau dans les réserves. Donc c’est vraiment un effet de cette concentration et des hausses de températures« , détaille Jacques Dupont. 

Le sucre étant ensuite transformé, cela donne des vins beaucoup plus chargés en alcool. Il est donc plus difficile de trouver du vin léger actuellement. Compenser cette hausse en sucre demande un travail considérable au vigneron. Pour cela, il faudrait par exemple qu’il protège les raisins en les mettant à l’abri du soleil sous des feuillages. Mais peu importe le procédé utilisé, il reste compliqué à réaliser de manière naturelle. En effet, la vigne doit être rééquilibrée afin de donner des raisins qui « soient mûrs, qui soient moins chargés en sucre, et qu’il y ait un peu plus d’eau à l’intérieur des grains », conclut Jacques Dupont.

Consommer régulièrement du Cannabis augmente les risques d’infarctus

Par Lionel Durel,  publié le 12 mai 2022 

Illustration. Une saisie de cannabis.

Illustration. Une saisie de cannabis. Love Silhouette / Shuttertsock.com

Les chercheurs de l’Université de Stanford (Etats-Unis) confirment après de nouvelles études que fumer du cannabis ou de la marijuana était dangereux pour la santé.

Rappelons avant toute chose que le cannabis n’est pas légal en France. Il est considéré comme un produit illicite, classé stupéfiant au niveau international.

Deux fois plus de risque de faire un infarctus du myocarde

L’an passé déjà, une étude canadienne prouvait que le cannabis était très néfaste pour le cœur et que sa consommation régulière avait des conséquences cardiovasculaires lourdes. L’étude avait porté sur 33 000 jeunes adultes âgés entre 18 et 34 ans et montrait que les adultes de moins de 45 ans ayant récemment consommé du cannabis ont deux fois plus de risque de faire un infarctus du myocarde, par rapport à ceux qui n’en consomment jamais. La consommation de cannabis peut accélérer la fréquence cardiaque au repos, dilater les vaisseaux sanguins et… possiblement entraîner le syndrome du cœur brisé.

Un effet néfaste significatif sur le système cardiovasculaire

Une autre étude plus récente* des chercheurs de l’Université de Stanford (Etats-Unis) montre que les personnes fumant du cannabis au moins une fois par mois auraient un risque accru de faire un infarctus précoce, c’est-à-dire avant l’âge de 50 ans : “Le cannabis a un effet néfaste significatif sur le système cardiovasculaire. Ce n’est pas une drogue bénigne. Nos études sur les cellules humaines ainsi que chez les souris décrivent clairement comment l’exposition au THC déclenche une cascade moléculaire dommageable dans les vaisseaux sanguins“, précise les auteurs.

Plus de 400 composantes chimiques

N’oublions pas que le cannabis est une plante très complexe, qui contient plus de 400 composantes chimiques. Aux États-Unis, où l’usage médical de la marijuana est légal dans 28 états, de plus en plus de jeunes hommes en bonne santé vont à l’urgence en raison de crises cardiaques qui semblent être associées à l’usage récent du cannabis.

* Les chercheurs ont analysé les données génétiques et médicales d’environ 500 000 personnes âgées de 40 à 69 ans provenant de la UK Biobank.

Cocaïne : « Nous avons tous les jours des demandes de prise en charge, les consommateurs sont de plus en plus jeunes », alerte un addictologue

La cocaïne touche les plus jeunes « parce que la drogue est moins chère et qu’elle se diffuse plus », a expliqué vendredi sur franceinfo Amine Benyamina, président de la Fédération française d’addictologie.

Plus de 2,6 tonnes de cocaïne saisies à Hambourg en Allemagne (photo d'illustration), le 24 février 2022.  (MARCUS BRANDT / DPA)
Plus de 2,6 tonnes de cocaïne saisies à Hambourg en Allemagne (photo d’illustration), le 24 février 2022.  (MARCUS BRANDT / DPA)

Il n’y a jamais eu autant de cocaïne en circulation, alertent Europol et l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies dans un rapport, vendredi 6 mai. Un phénomène que constate également le professeur Amine Benyamina, chef du service psychiatrie et addictologie de l’hôpital Paul-Brousse à Villejuif et président de la Fédération française d’addictologie. « Nous voyons que ce phénomène s’est installé de manière durable, s’inquiète-t-il sur franceinfo, Maintenant nous avons pratiquement tous les jours des demandes de prises en charge concernant ce produit. »

La cocaïne est deuxième drogue la plus consommée dans l’Union européenne après le cannabis. Le marché est en pleine expansion et représentait 10,5 milliards d’euros en 2020. Pour la quatrième année consécutive, des quantités record de cocaïne (214,6 tonnes) ont été saisies en Europe en 2020, en hausse de 6% par rapport à 2019.

L’âge des consommateurs de cocaïne a également diminué. Les clients sont aujourd’hui attirés par le prix qui a baissé, étant passé de 80 à 60 euros en moyenne le gramme. « Dans les années 80-90, la cocaïne était un produit qui était plutôt marqué socialement et coûtait cher. Il intéressait une certaine classe sociale », détaille-t-il. « Maintenant, c’est un produit qui concerne tout le monde, explique le professeur Benyamina, et qui touche hélas aussi les plus jeunes : parce qu’il est moins cher et parce qu’il se diffuse plus. » « On a aujourd’hui le support du numérique et les trafiquants se sont adaptés ».

Problème de santé publique « planétaire »

« La cocaïne entraîne une addiction extrêmement puissante sur le plan psychologique, rappelle le spécialiste des addictologies, mais aussi des dommages importants. » « On a des atteintes au niveau des cloisons nasales et des problèmes cardiaques, martèle-t-il, On a des problèmes neurologiques avec des infarctus du myocarde suspects chez des jeunes de 30-35 ans« . Le professeur Benyamina dénonce un problème de santé publique « mais aussi planétaire ».

D’après le président de la Fédération française des addictologies, la France est à la traîne concernant la prévention, « surtout des plus jeunes, il n’y a aucune campagne dans les médias ». Mais aussi concernant la recherche, « il n’y a pour le moment aucun traitement de substitution », regrette-t-il, ce qui rend le sevrage plus compliqué que pour l’héroïne par exemple.

Source France Info

L’alcool ? Même résultat chez TOUS les vivants !!

L’arbre Marula est l’un des nombreux arbres dont les gros fruits sont chargés de sucre (fructose). À maturité, le fruit tombe au sol et fermente en partie en alcool.

La plupart des animaux attendent cet événement avec impatience. Les éléphants, comme vous le verrez, accélèrent la chute en secouant l’arbre pour faire tomber les fruits. Puis ils vont s’en régaler jusqu’à ce qu’ils s’enivrent et ne puissent que tituber sur leurs pieds. Vertébrés, oiseaux, toute la bande.

Sauvons nos jeunes et notre société


Pr. Jean Costentin

Notre société est fragile et nombreux sont les maux qui l’accablent.

Concentrons nous sur quelques uns d’entre eux.
Un appauvrissement intellectuel global est perceptible, compensé ni par les performances de l’informatique ni celles de l’intelligence artificielle ; cette dernière faisant même croire qu’on pourrait se dispenser de développer sa propre intelligence.
Notre jeunesse est devenue ce que nous en avons fait ou délégué à d’autres le soin d’en faire. Ne lui reprochons pas ce qui nous est imputable. Un aggiornamento incombe aux adultes pour qu’ils corrigent les aberrations qui sont de leur fait, en commençant par l’abrogation des méthodes pédagogiques aux résultats lamentables :

  • l’apprentissage non syllabique de la lecture qui génère nombre d’illettrés ; -les « maths modernes » et leurs succédanés, amenant au constat « à quoi bon apprendre les quatre opérations puisqu’on a des calculettes» ;
  • l’auto construction des savoirs par l’élève;
  • la dévalorisation des « maîtres », devenus des « profs » qui, après une sélection peu attentive à leurs motivations profondes, ne reçoivent plus de formations spécifiques à l’enseignement ;
    -un syndicalisme indifférent aux résultats des élèves, se préoccupant surtout de salaires et de temps de travail ;
  • l’effacement de l’élitisme, étendant ses méfaits jusqu’à l’enseignement supérieur ;
  • la suppression des notes, puis des lettres; la farce d’un baccalauréat, qui n’abuse plus
    ses récipiendaires, ni leurs parents ;
    -l’attaque niveleuse régulière contre les établissements d’excellence encore préservés ;
  • l’abréviation du temps consacré à l’étude ; au profit de celui accordé à l’oisiveté ou à des fariboles ;
  • la diversification des enseignements infligés à ceux qui ne maitrisent même pas les
    matières fondamentales;
  • le passage quasi systématique dans l’année supérieure, plongeant dans le grand bain des élèves qui déjà perdaient pied dans le pédiluve; leur noyade prévisible les propulsant dans la dépression, la rébellion, la délinquance ou les toxicomanies ;
    -le quart temps, voire davantage, qu’on laisse passer aux jeunes devant les écrans et tablettes ; avec souvent un libre accès à des films pornographiques ou d’une violence débridée ; ceci joint à la grande indigence de la TV, d’autant plus irritante qu’elle pourrait être un outil pédagogique extraordinaire ;
    -et de surcroit, l’extension considérable des toxicomanies faisant de notre Nation la
    première consommatrice du cannabis en Europe ; conséquence d’une absence complète
    de prévention.

  • Ajoutons à cet imbuvable cocktail :
  • les complaisances coupables des médias qui masquent ces aberrations ;
  • la démagogie et le suivisme des politiciens ;
  • l’égoïsme de la génération formée dans les convulsions gauchistes de mai 1968, adepte

de « l’interdiction d’interdire », du « jouir sans entrave » ; d’une indulgence encore récente pour la pédophilie ; d’une sanctification du veau d’or ; du nihilisme ; de la culture de l’excuse ; du « wokisme ».. ;
-la désagrégation de la cellule familiale, avec l’effacement ou la fuite paternelle ; la programmation d’enfants sans père ; ou d’enfants à deux pères ou à deux mères ; un féminisme utile qui se dénature en s’exacerbant ;
l’exaltation des déviations sexuelles ;

  • l’intrusion de questionnements sur le genre, à des enfants que n’effleuraient pas l’interrogation sur leur identité sexuelle ;
  • l’ immunité et même l’appui accordés aux « déconstructeurs » ;
  • la « ringardisation » des «  valeurs » ;
    -l’effondrement du sacré et des religions qui « d’opium du peuple », font place aux drogues pour tous ; le regard divin remplacé par les caméras de surveillance ;
    -les incitations à la progression des toxicomanies, avec une mission parlementaire qui, à marche forcée, travestit le cannabis en médicament, préalable a sa légalisation pour un usage « récréatif » (triste « récré »).
    On est presque être surpris que les dégâts engendrés par cette accumulation d’agressions sont moindres que ce qu’ils pourraient être, avec des ilots de résistance et une bonne capacité de résilience d’un certain nombre de nos jeunes.
  • Néanmoins un infléchissement de la trajectoire de ces folies s’impose pour la survie de notre société.
    Nos jeunes devront vider ses écuries d’Augias du fumier accumulé depuis 1968.
    Ils devront pour cela conserver ou recouvrer « un esprit sain dans un corps sain » ; à l’opposé de celui que les drogues leur font ou leur feraient subir. Parents, éducateurs, décideurs, pour être absouts des sévices qu’ils ont infligés ou laissé infliger à nos jeunes, doivent les soustraire aux méfaits des drogues ; sinon, l’extension de leur intoxication conduira à l’anéantissement prévisible.

  • Comme l’exprime la devise du centre national de prévention, d’études et de recherches sur les toxicomanies (CNPERT) :
  • «S’il est important de nous préoccuper de l’état de la planète que nous léguerons à nos enfants, il l’est plus encore de nous préoccuper de l’état des enfants que nous léguerons à cette planète».

Parution de l’ouvrage «Le cannabis et (pas) moi»

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Les éditions Hygée des Presses de l’EHESP, en partenariat avec la MILDECA, publient « Le cannabis et (pas) moi – L’essentiel pour m’informer et me protéger », un ouvrage pratique à destination des + de 13 ans et de leur entourage.

Après une première collaboration pour l’ouvrage « Les écrans et moi », la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA) et l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) vous proposent ce nouvel opus « Le cannabis et (pas) moi. Cet ouvrage aux illustrations drôles et modernes propose aux jeunes de 13 ans et plus des réponses simples et des recommandations efficaces pour connaître les effets du cannabis sur la santé, comprendre les risques comme le « bad trip » et la possibilité de dépendance ainsi que les sanctions encourues en cas de possession de cannabis.

Grâce aux explications et conseils de l’addictologue Hélène Donnadieu-Rigole (Chef du service addictologie au CHU de Montpellier), ce livre répondra aux interrogations des jeunes en leur donnant de bonnes raisons de ne pas commencer à fumer ou de l’aide pour arrêter.

Dans cet ouvrage illustré, la journaliste Sophie Bordet-Petillon et Hélène Donnadieu-Rigole répondent à 12 idées reçues : le cannabis est une drogue douce, ce n’est pas dangereux / Le cannabis, c’est de l’herbe, c’est naturel / Fumer un joint est moins dangereux que de fumer du tabac, etc.
L’objectif ? Décrypter scientifiquement ces affirmations à travers des chiffres, des recommandations, afin de responsabiliser les jeunes en les rendant acteurs de leur santé.

Par Sophie Bordet-Petillon et Hélène Donnadieu-Rigole
Illustrations de Clémence Lallemand
En librairie le 12 mai 2022 et disponible dès maintenant sur presses.ehesp.fr

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