Recherche

Date

10 octobre 2022

L’abus d’alcool chez les adolescents peut influencer indirectement la santé physique et la satisfaction de la vie à long terme.

Selon une étude menée par l’université Rutgers et l’université Virginia Commonwealth, les adolescents qui consomment de l’alcool à mauvais escient peuvent avoir plus de problèmes d’alcool dans leur vingtaine et leur trentaine, être en moins bonne santé et se sentir moins satisfaits de leur vie.

Publié dans le journal Alcoolisme : Recherche clinique et expérimentale les chercheurs ont défini l’abus d’alcool chez les adolescents en se basant sur les réponses concernant la fréquence de l’ivresse, la fréquence de la consommation d’alcool et les problèmes d’alcool à l’âge de 16, 17 et 18,5 ans. Les résultats qu’ils ont mesurés au début de la quarantaine comprenaient la satisfaction de la vie, les symptômes physiques et la santé auto-évaluée à l’âge de 34 ans.

En utilisant les données des questionnaires de 2 733 paires de jumeaux nés en Finlande à la fin des années 1970, les résultats sont restés cohérents même après avoir contrôlé les facteurs génétiques et environnementaux que les frères et sœurs jumeaux partagent. Selon les chercheurs, ces résultats soulignent l’importance des interventions préventives ciblant les adolescents ayant un mauvais usage de l’alcool et atténuant les conséquences sur la santé plus tard à l’âge adulte.

Le modèle longitudinal des jumeaux est particulièrement utile pour déterminer s’il existe des facteurs familiaux confondants qui prédisposent une personne à abuser de l’alcool à l’adolescence et à avoir une santé physique et un bien-être moins bons plus tard, au début de la quarantaine », a déclaré Jessica Salvatore, coauteur de l’étude, professeur associé et directeur du programme « Gènes, environnement et neurodéveloppement dans les dépendances » de la faculté de médecine Robert Wood Johnson de l’université Rutgers. « Cela est dû au fait que la conception des jumeaux nous permet de comparer les expositions et les résultats au fil du temps au sein d’une même famille. »

Contrairement à d’autres études de ce type qui ont révélé que la consommation abusive d’alcool à l’adolescence influence directement la consommation de substances psychoactives et les résultats liés à la santé mentale plus tard dans la vie, cette étude a révélé que la consommation d’alcool à l’adolescence peut influencer indirectement la santé physique à long terme et la satisfaction de la vie plutôt que de les influencer directement.

Source

A propos du cannabis « thérapeutique » faux nez du cannabis « récréatif »


Notre ministre de la Santé, médecin de sa profession (urgentiste), se comporte comme tel. Il ne cède pas au mercantilisme qui anime un groupe de députés subvertis par un puissant lobby qui pousse à la production nationale de chanvre indien.


Ce lobby, impatient de toucher les juteux dividendes escomptés de la commercialisation de cette drogue, a mis en place un simulacre d’essai clinique qui déroge aux bonnes règles d’évaluation des médicaments potentiels.
Alors que cet essai se dispense de groupes placebos, il fait état en cours d’expérimentation de résultats partiels, ce qui ne peut manquer d’influencer les patients déjà inclus dans l’étude.


Ce lobby n’attend même pas l’issue de cet essai clinique truqué ; ce qui est logique puisqu’il a décidé avant même sa mise en place qu’il serait positif et donc conforme à ses attentes.
Heureusement le Ministre veille ; il ne confond pas vitesse et expérimentation ; santé publique et royalties ; primauté d’une politique sanitaire sur des menées mercantiles ; essais cliniques et faux semblants.


Pr. Jean Costentin
Président du centre National de prévention, d’études et de recherches sur les toxicomanies (CNPERT)

« La filière du cannabis médical réclame une entrée dans le droit commun de ses médicaments »
Publié le 07/10/22 – dans la revue Hospimédia

« Lors de son audition à l’Assemblée nationale sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2023,

François Braun, ministre de la Santé et de la Prévention, a mentionné la prolongation de
l’expérimentation sur le cannabis médical en France.

Une décision qui ne suscite pas l’enthousiasme de l’association professionnelle des producteurs et laboratoires exploitants Santé France cannabis.

Dans un communiqué, elle « réclame d’ores et déjà l’entrée dans le droit commun de ces médicaments en actant, dès aujourd’hui, la généralisation de leur usage à la fin de cette période transitoire ».

Le nœud du problème est plutôt, à son sens, l’absence de cadre réglementaire liée à la non-publication de deux arrêtés devant permettre la culture et la production de médicaments.

Santé France cannabis dit également se tenir à disposition des autorités pour « communiquer les informations nécessaires à l’arbitrage des dernières questions en suspens ». Ces problématiques à résoudre portent sur les standards de production et de fabrication, le statut des médicaments, leur évaluation et leurs modalités de remboursement ».

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑

%d blogueurs aiment cette page :