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Le buddha blue, une drogue marketée pour les jeunes « beaucoup plus dangereuse que le cannabis »

 4 % des jeunes Français de moins de 17 ans auraient expérimenté au moins une fois cette drogue, selon une étude publiée en 2018 Lise Abou Mansour

Appelé « Pète ton crâne », PTC ou buddha blue, ce cannabinoïde de synthèse connaît un essor chez les jeunes depuis quelques années.
Appelé « Pète ton crâne », PTC ou buddha blue, ce cannabinoïde de synthèse connaît un essor chez les jeunes depuis quelques années. — Canva

Le buddha blue, une drogue marketée pour les jeunes « beaucoup plus dangereuse que le cannabis »

  • Appelé « Pète ton crâne », PTC ou buddha blue, ce cannabinoïde de synthèse connaît un essor chez les jeunes depuis quelques années.
  • Le buddha blue est majoritairement utilisé sous forme d’un liquide inodore et incolore dans des cigarettes électroniques.
  • « La grosse différence avec le cannabis, c’est qu’il y a plus d’overdoses, de complications cardiaques, pulmonaires, neurologiques et psychiatriques », explique Laurent Karila, professeur d’addictologie, psychiatre à l’hôpital Paul Brousse et créateur du podcast Addiktion.

« Pète ton crâne ». Ce surnom, c’est celui d’une nouvelle drogue de synthèse, appelée aussi PTC ou buddha blue. Ce cannabinoïde de synthèse connaît un essor chez les jeunes depuis quelques années. Début février, trois lycéens de Sucy-en-Brie, dans le Val-de-Marne, ont été hospitalisés après en avoir inhalé.

Bien qu’elle puisse être consommée sous toutes les formes, elle est majoritairement utilisée par la jeune génération sous la forme d’un liquide inodore et incolore dans des cigarettes électroniques. Elle ne contient aucun THC (ou tétrahydrocannabinol), l’une des molécules contenues dans le cannabis provoquant des effets psychotropes, mais en mime les effets.

Un effet « zombie-like », selon Laurent Karila, professeur d’addictologie, psychiatre à l’hôpital Paul Brousse et créateur du podcast Addiktion. « Les effets sont assez similaires à ceux du cannabis au début. » Sensation d’apaisement, relaxante et effet anxiolytique laissent ensuite leur place aux hallucinations, à « une impression que ce qui nous entoure n’est pas réel, que notre corps sort de notre corps ».

Infarctus, hallucinations et attaque de panique

Le buddha blue provoque plus fréquemment que le cannabis des intoxications aiguës conduisant à des hospitalisations. « La grosse différence avec le cannabis, c’est qu’il y a davantage d’overdoses, qu’elles soient fatales ou non, ainsi que de complications », explique le professeur.

Elles peuvent d’abord être cardiaques, avec des troubles du rythme du cœur, une tachycardie, voire un infarctus. Le PTC peut également provoquer des difficultés respiratoires, des maux de tête et conduire à des accidents cérébraux. Il existe aussi des complications sur le plan psychiatrique avec l’apparition de dépressions, de tableaux délirants, d’attaques de panique voire d’idées suicidaires.

« C’est beaucoup, beaucoup plus dangereux pour la santé que le cannabis, résume le psychiatre. Et chez un jeune qui n’a pas encore un cerveau formé, le risque est encore plus élevé. » Si aucun mort n’a pour l’instant été recensé en France à la suite d’une consommation de buddha blue, aux Etats-Unis, plusieurs personnes sont décédées après en avoir consommé.

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Val-de-Marne: les lycéens de Sucy-en-Brie hospitalisés avaient consommé du « Buddha Blues »

Trois élèves d’un lycée de Sucy-en-Brie (Val-de-Marne) ont été hospitalisés mercredi après avoir consommé une substance qui était alors non-identifiée.

Dans le Val-de-Marne, trois lycéens ont été hospitalisés après avoir inhalé une « substance » non connue mercredi 8 février.© FRANK PERRY / AFP

Les trois lycéens de Sucy-en-Brie (Val-de-Marne) hospitalisés mercredi avaient consommé du « Buddha Blues », un cannabis de synthèse toxique qui provoque les mêmes effets que le THC, la molécule psychotrope du cannabis, a indiqué vendredi le parquet de Créteil à l’AFP.

Ces trois élèves ont été hospitalisés mercredi matin après avoir inhalé cette substance « par vapotage » avec une cigarette électronique, selon une source policière. L’un des jeunes a eu un malaise alors que les deux autres s’étaient plaints de nausées et de palpitations.

Deux personnes en garde à vue

Selon le parquet de Créteil, les trois victimes « sont sorties de l’hôpital mercredi sans séquelles ».

Deux autres jeunes soupçonnés de leur avoir vendu le « Buddha Blues » avaient été placés en garde à vue. Ces dernières ont été levées jeudi « dans l’attente notamment du retour des échantillons de sang des trois victimes », précise le parquet.

Également surnommée PTC (pour « Pète ton crâne »), cette drogue de synthèse, vendue sous forme liquide ou en poudre, circule depuis plusieurs années de manière sporadique dans les établissements scolaires en France.

En avril dernier, plusieurs lycéens avaient été hospitalisés dans le département du Nord et à Tarbes après en avoir consommé.

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Buddha Blue : les effets de cette drogue de synthèse qui circule dans les lycées

Dérivé de synthèse du cannabis, le Buddha blue est une drogue qui circule dans les établissements scolaires. Loin d’être sans risques, elle peut au contraire mener rapidement à une hospitalisation. Les explications du Dr Philippe Arvers, addictologue et tabacologue à Grenoble.

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1 | Une drogue plus discrète à consommer

Le 4 avril dernier, une lycéenne de la ville de Tarbes a dû être hospitalisée en raison d’une consommation de Buddha Blue. Selon nos confrères de la Voix du Nord, le proviseur d’un lycée du département a écrit un courrier aux parents d’élèves pour les alerter sur cette substance après plusieurs malaises survenus dans son établissement.

Une drogue plus discrète à consommer

Appelée Buddha blue, PTC pour « pète ton crâne » ou encore K2, la substance en question est la molécule 5F-AKB-48 que l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) a identifié il y a près de dix ans, en 2013. Cette drogue, comme d’autres cannabinoïdes de synthèse, a le vent en poupe auprès des adolescents et des jeunes adultes en France, comme beaucoup d’autres drogues de synthèse.

Inodore et incolore, la consommation de Buddha blue se remarque moins que celle du cannabis. Elle peut se prendre sous la forme de poudre ou de liquide, à vapoter dans une cigarette électronique, par exemple ou dans des résines.

Des symptômes intenses et dangereux

Les effets du Buddha blue sont très importants sur l’organisme. Selon le Dr Philippe Arvers, addictologue, c’est à cause de la « fixation très importante sur les récepteurs aux canabinoïdes de l’organisme ». Les symptômes sont donc plus forts et peuvent être plus dangereux pour les usagers.

La consommation de Buddha blue peut entraîner des maux de tête, des vertiges, une détresse respiratoire, une tachycardie, ou encore des paralysies.

Sur le plan psychologique aussi ses effets sont dévastateurs, avec possibilité de faire des crises de paranoïa ou des hallucinations.

« Les effets seront d’autant plus importants que l’exposition à la substance sera répétée mais il peut y avoir des effets dès la première prise, qui peuvent aller jusqu’à l’hospitalisation voire au coma«  ajoute le spécialiste.

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Le « K2 », drogue à vapoter, se répand dans les lycées du Centre-Bretagne 

Publié le 21 janvier 2022
Vendus en flacons, ces cannabinoïdes de synthèse illégaux se retrouvent dans les cigarettes électroniques des lycéens, particulièrement en Centre-Bretagne.
Vendus en flacons, ces cannabinoïdes de synthèse illégaux se retrouvent dans les cigarettes électroniques des lycéens, particulièrement en Centre-Bretagne. (Photo Pixabay)

Réputé être bon marché et discret, le « K2 » est un cannabinoïde de synthèse qu’on retrouve régulièrement dans les cigarettes électroniques des lycéens du Centre-Bretagne.

En Centre-Bretagne, on appelle ça le « K2 ». En Normandie, le PTC (Pète ton crâne). Et en 2019, on parlait de Buddha Blues. Vendus en flacons, ces cannabinoïdes de synthèse illégaux se retrouvent dans les cigarettes électroniques (CE) des lycéens, particulièrement en Centre-Bretagne.

Suite

Une nouvelle drogue menace les Lycéens

20 adolescents à l’hôpital

TF 1 le 13 Février 2020 : début 14′ 28″

vidéo disponible jusqu’au 21/02/2020

Cette information de TF1 était annoncée dans « La lettre du CNPERT » de Janvier 2020

Alerte N°1 sur les ravages des drogues : l’ecstasy nouvelle, une drogue qui a tué en 2019 Pr J.-P. Goullé

L’ecstasy ou MDMA (méthylène-dioxyméthamphétamine) est une drogue de synthèse de la famille des amphétamines. Historiquement, sa diffusion en France a suivi l’essor du mouvement festif techno, elle est en outre recherchée plus spécifiquement pour ses effets empathogènes /entactogènes [améliorant chez de nombreux sujets leur
capacité à entrer en relation avec les autres (empathie) et à atteindre, pour soi-même, un état de sérénité permettant le contact avec son propre intérieur]. À forte dose, c’est une drogue hallucinogène qui peut entraîner une modification des perceptions sensorielles.

La MDMA est plutôt ingérée ; elle peut être aussi sniffée, et plus rarement fumée ou injectée. Elle provient majoritairement des Pays-Bas, premier pays de production en Europe occidentale. Le prix moyen d’un comprimé est de 10 euros (acheté moins de 1 euro par lot de 1000 en Belgique ou aux Pays-Bas). Après des années d’un oubli croissant, l’usage de ses comprimés fait un grand retour dans l’espace festif, par une
stratégie marketing de trafiquants issus de réseaux mafieux qui infiltrent les clubs, les discothèques et les teknivals.

Cinq pour cent des 18-64 ans ont expérimenté la MDMA/ecstasy en 2017, soit environ
1,9 million d’individus, tandis que la consommation dans l’année concernait 1,0% d’entre elle ; soit une progression d’un facteur 3 depuis 2010. Les tranches d’âge les plus concernées sont les 26 – 34 ans (8,5% d’expérimentateurs) et les 18 – 25 ans (7,0%).

Chez les jeunes de 17 ans, l’expérimentation s’établit en 2017 à 3,4%. Le 16 octobre dernier, le système européen d’alerte précoce (early working system ou EWS) de
l’Observatoire européen des drogues et toxicomanies, via son réseau, a diffusé une alerte destinée à tous les professionnels du secteur en contact avec des usagers
de drogues. Ils ont été prévenus que des comprimés très fortement dosés en MDMA circulaient au cours des derniers mois sur le marché. Il s’agit de comprimés dont les logos et les couleurs changent constamment (tête de singe/no hear, de couleur rose ; Nespresso, de couleur grise ; balance/soul, de couleur bleue ; tête de singe/no see, de couleur jaune) ce qui rend leur repérage extrêmement difficile. Ils renferment tous
entre 150 et 250 mg de MDMA.

Du fait de leur forte teneur en MDMA, Ils présentent un grand danger, la prise d’un seul comprimé pouvant menacer le pronostic vital. Depuis quelques années, les comprimés d’ecstasy ont des teneurs en constante augmentation pour atteindre des niveaux très
supérieurs à ce qui pouvait être observé dans les années 2000. Ainsi, alors qu’en 2009, la teneur moyenne dans un comprimé était de 44 mg, en 2017 elle atteignait en
moyenne 128 mg. Actuellement les teneurs maximales observées peuvent être supérieures à 300 mg par comprimé soit une dose très supérieure à celle
considérée comme toxique (environ 1,5 mg/kg de poids corporel).

Ces nouveaux comprimés, eu égard à leur forte teneur en MDMA, présentent des risques de complications graves (déshydratation, convulsions, coma, hyperthermie ou troubles cardio-vasculaires potentiellement mortels). Cette augmentation
considérable des teneurs est en lien avec les nouvelles formes d’ecstasy apparues sur le marché clandestin : des comprimés plus gros, aux couleurs plus vives et
avec des formes 3D représentant des logos de grandes marques connues. Récemment des jeunes  5 consommateurs festifs occasionnels parfaitement intégrés (étudiants du supérieur, y compris en médecine) se sont fait piéger par cette drogue d’un soir
et sont morts.

L’ecstasy, drogue festive par excellence, considérée jusqu’alors comme peu dangereuse, est devenue une nouvelle drogue tueuse. La cote d’alerte est dépassée dans le milieu de la nuit. Ainsi à Paris intra-muros, la brigade des stupéfiants fait état de 10 morts imputables à cette drogue au cours des 10 premiers mois de 2019, soit plus du tiers des décès par surdose enregistrés au cours de la même période.

L’ecstasy, avec ses 10 morts, a tué davantage que la cocaïne (8 morts) ou que l’héroïne (7 morts). De plus, il s’agissait de victimes qui étaient en parfaite santé, contrairement à la plupart de celles dues à la cocaïne ou à l’héroïne. Face à ce nouveau danger, il convient d’informer et de prévenir non seulement les adolescents et les parents, mais aussi d’appeler les autorités à la plus grande vigilance.

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