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Cannabis : il tue

Infarctus du myocarde : la consommation de cannabis augmente le risque

Infarctus du myocarde : la consommation de cannabis augmente le risque
Luma-creative/Shutterstock.com © Crédit photo : destinationsante.com

Alors que de plus en plus de personnes à travers les États-Unis et en France notamment, utilisent la marijuana à des fins médicales et surtout récréatives, deux nouvelles études suggèrent que sa consommation régulière peut nuire à la santé cardiaque et cérébrale. En France, son usage reste stable, et concerne 10,6 % des 18-64 ans (14,2 % des hommes et 7,2 % des femmes).

Un risque accru de 34 % de développer une insuffisance cardiaque

Selon une première étude, l’usage quotidien de la marijuana, aussi connue sous le nom de cannabis, augmente le risque de développer une insuffisance cardiaque d’environ un tiers (34 %), par rapport aux personnes déclarant n’en avoir jamais utilisé. Ceci même après avoir pris en compte d’autres facteurs tels que le diabète de type 2, l’hypertension artérielle et l’obésité, des facteurs démographiques et économiques, la consommation d’alcool et le tabagisme.

Ces résultats proviennent du programme de recherche gouvernemental américain « All of Us ». Près de 157 000 personnes âgées en moyenne de 54 ans ont été suivies pendant près de 4 ans. « Des recherches antérieures avaient déjà découvert des liens entre la consommation de marijuana et les maladies cardiovasculaires telles que la pathologie coronarienne, l’insuffisance cardiaque et la fibrillation auriculaire », déclarait l’auteur principal de l’étude, le Dr Yakubu Bene-Alhasan (Baltimore). « Notre étude fournit davantage de données reliant sa consommation à certaines maladies cardiovasculaires. »

Plus d’événements cardiaques et cérébrovasculaires chez les personnes âgées

Depuis 2015, la consommation de cannabis aux États-Unis a presque doublé et elle ne cesse d’augmenter chez les personnes âgées. Une deuxième étude suggère que celles atteintes à la fois de diabète de type 2, d’hypertension artérielle et d’hypercholestérolémie (un taux de LDL-cholestérol trop élevé) et qui consommeraient de la marijuana encourent un risque accru d’événement cardiaque ou cérébral aigu majeur au cours d’une hospitalisation.

A partir du National Inpatient Sample 2019, la plus grande base de données nationale américaine sur les hospitalisations, les chercheurs ont établi que 20 % des patients hospitalisés qui consommaient régulièrement du cannabis, avaient un risque accru d’événement cardiaque ou cérébral majeur. De plus, 13,9 % des consommateurs de cannabis présentant des facteurs de risque cardiovasculaire ont été victimes d’événements cardiaques et cérébraux pendant leur hospitalisation.

Ces résultats sont d’autant plus crédibles qu’un biais statistique a été écarté : ceux qui consommaient du tabac ont été exclus. Les chercheurs ont donc pu examiner l’impact spécifique du cannabis.

De la carboxyhémoglobine et du goudron, délétères pour le muscle cardiaque

Concernant le mécanisme en jeu, les dernières recherches indiquent que fumer du cannabis augmente les concentrations sanguines de carboxyhémoglobine et de goudron (matière combustible partiellement brûlée), lesquelles sont alors similaires aux effets de l’inhalation d’une cigarette de tabac. La carboxyhémoglobine est un complexe de monoxyde de carbone et d’hémoglobine au sein des globules rouges, ce qui empêche la fixation et le transport de l’oxygène par l’hémoglobine.

Or, « ces deux phénomènes ont été associés à des maladies du muscle cardiaque, des troubles du rythme, des crises cardiaques et d’autres affections graves », affirme le Pr Robert Page, pharmacologue (Aurora, Colorado). Et d’ajouter : « avec ces deux études, les risques cardiovasculaires liés à la consommation de cannabis deviennent plus clairs. »

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La consommation de cannabis est liée à un risque accru de crise cardiaque

Les personnes consommant régulièrement du cannabis sont plus susceptibles de souffrir d’un infarctus du myocarde, d’un accident vasculaire cérébral et d’une insuffisance cardiaque.

La consommation de cannabis est liée à un risque accru de crise cardiaque PRATHANCHORRUANGSAK/ISTOCKL’ESSENTIEL

  • Les consommateurs quotidiens de cannabis ont 34 % risques en plus de développer une insuffisance cardiaque.
  • Lors d’une hospitalisation, 13,9 % des personnes consommant du cannabis et présentant des facteurs de risque cardiovasculaire ont subi un événement cardiaque ou cérébral majeur.
  • L’hypertension artérielle et l’hypercholestérolémie étaient des facteurs prédictifs d’événements cardiaques et cérébraux indésirables majeurs chez les consommateurs.

« Avec la légalisation croissante du cannabis aux États-Unis, sa consommation a augmenté de façon exponentielle, en particulier chez les jeunes. Cependant, beaucoup de choses restent inconnues concernant ses implications sur la santé cardiovasculaire. » C’est ce qu’ont signalé des chercheurs américains. Pour évaluer l’association entre la fréquence de consommation du cannabis et l’apparition d’une insuffisance cardiaque, ils ont réalisé une étude dont les résultats seront présentés lors du congrès 2023 de l’American Heart Association, qui se tiendra du 11 au 13 novembre à Philadelphie.

Cannabis : les consommateurs réguliers ont 34 % de risque en plus de développer une insuffisance cardiaque

Dans le cadre de ces recherches, l’équipe a recruté 156.999 personnes en bonne santé. Ces derniers ont participé au programme de recherche All of Us parrainé par les National Institutes of Health. Dans un questionnaire sur le mode de vie et l’environnement, auquel ont répondu les participants, les scientifiques ont défini la consommation de cannabis « comme toute utilisation non prescrite ou, si prescrite, au-delà des doses prescrites ». Les auteurs ont également pris en compte certains facteurs, tels que le diabète, l’hypertension, l’hyperlipidémie, l’IMC, la consommation d’alcool et le tabagisme.

Selon les résultats, au cours du suivi de 45 mois, 2.958 adultes, soit près de 2 %, ont développé une insuffisance cardiaque. Les personnes ayant déclaré consommer quotidiennement du cannabis présentaient un risque accru de 34 % de développer une insuffisance cardiaque, par rapport à celles ayant déclaré ne jamais en consommer.

Ce risque était le même quels que soient l’âge, le sexe à la naissance ou les antécédents de tabagisme. Dans une deuxième analyse, lorsque la maladie coronarienne a été ajoutée à l’enquête, le risque d’insuffisance cardiaque a chuté de 34 % à 27 %, « ce qui suggère que la maladie coronarienne est une voie par laquelle la consommation quotidienne de cannabis peut entraîner une insuffisance cardiaque, et que le risque d’insuffisance cardiaque est plus élevé chez les personnes ayant consommé du cannabis ».

AVC, crise cardiaque : la consommation de cannabis augmente aussi le risque

Dans une autre étude, qui sera également mise en avant durant le congrès 2023 de l’American Heart Association, des scientifiques américains ont aussi souligné les risques cardiovasculaires liés à la consommation de cannabis. Pour les besoins de leurs travaux, ils ont examiné les dossiers médicaux, provenant de plusieurs hôpitaux, de 28.835 adultes, âgés de plus de 65 ans, souffrant de troubles liés à la consommation de cannabis, d’hypertension artérielle, de diabète de type 2 ou d’hypercholestérolémie.

D’après les résultats, 20 % d’entre eux avaient un risque accru de subir un événement cardiaque ou cérébral majeur pendant leur hospitalisation, par rapport au groupe qui ne consommait pas de cannabis. Autre constat : 13,9 % des consommateurs de cannabis présentant des facteurs de risque cardiovasculaire ont subi un événement cardiaque ou cérébral majeur lors de leur admission à l’hôpital.

En outre, les personnes consommant du cannabis présentaient un taux plus élevé de crises cardiaques et étaient plus susceptibles d’être transférées dans d’autres établissements.

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Des taux inquiétants de métaux lourds trouvés chez les consommateurs de cannabis

Le cannabis est très populaire dans le monde en raison de ses potentiels avantages thérapeutiques. Une nouvelle étude américaine avertit toutefois du risque que présente sa consommation, après la découverte de niveaux plus élevés de métaux lourds dans le sang et l’urine de ses utilisateurs.

Après le tabac et l’alcool, la marijuana est la troisième drogue la plus consommée dans le monde. Alors que la marijuana concerne les produits du cannabis fabriqués à partir de fleurs, de feuilles, de tiges et de graines de la plante, le cannabis désigne les produits du cannabis en général.

Or, la plante de cannabis est connue pour accumuler les métaux présents dans l’eau, le sol, les engrais et les pesticides. Les consommateurs de cette drogue sont donc exposés à ces substances toxiques pour l’organisme, des concentrations importantes de métaux lourds ayant déjà été détectées dans la fumée de cannabis.

La marijuana comme source indépendante d’exposition aux métaux lourds

Quelle est la quantité de métaux qui passe de la plante à l’organisme des consommateurs de cannabis ? C’est la question préliminaire posée par des chercheurs de la Mailman School of Public Health de l’Université de Columbia (New York).

Ces derniers ont émis l’hypothèse que les personnes qui consomment de la marijuana auront des niveaux de biomarqueurs métalliques plus élevés que celles qui n’en consomment pas.

Publiée dans la revue Environmental Health Perspectives, l’étude a combiné des données d’une enquête nationale de santé menée entre 2005 et 2018.

Les chercheurs ont classé 7 254 personnes en fonction de leur consommation de marijuana : non-marijuana/non-tabac, double consommation de marijuana et de tabac, marijuana exclusive ou tabac exclusif. Cinq métaux ont été mesurés dans le sang et 16 dans l’urine.

Les niveaux de cadmium et de plomb étaient également plus élevés chez les consommateurs exclusifs de marijuana qui avaient déclaré avoir consommé la drogue au cours des sept derniers jours. Cela pourrait s’expliquer par une élimination progressive des métaux au fil du temps.

EN 2022, 21 ÉTATS DES ÉTATS-UNIS ET WASHINGTON DC, COUVRANT PLUS DE 50 % DE LA POPULATION AMÉRICAINE, ONT LÉGALISÉ L’USAGE RÉCRÉATIF DE LA MARIJUANA. CEPENDANT, ELLE EST TOUJOURS ILLÉGALE AU NIVEAU FÉDÉRAL. © IARYGIN ANDRII, FOTOLIA

Une recherche en cours

Toutefois, les chercheurs avouent ne pas avoir pris en compte le mode d’utilisation de la drogue, ni la raison de sa consommation (médicale ou récréative). Ils n’ont donc pas pu déterminer la différence de concentration de métaux en fonction de ces conditions de consommation.

« À l’avenir, des recherches sur la consommation de cannabis et ses contaminants, en particulier les métaux, devraient être menées pour répondre aux préoccupations de santé publique liées au nombre croissant de consommateurs de cannabis », a conclu dans un communiqué la coauteure de l’étude Tiffany Sanchez, de l’université de Columbia.

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ETATS-UNIS : UN ENFANT DE 5 ANS TESTÉ POSITIF À LA COCAÏNE APRÈS AVOIR TUÉ PAR BALLES SON FRÈRE DE 16 MOIS

Les enfants étaient sans surveillance au moment du drame. [Samantha Laurey / AFP]

Par Dylan Veerasamy – Publié le 28/07/2023

Un couple d’Américains a été placé en détention après que leur enfant de 5 ans, testé positif à la cocaïne, a accidentellement tué son petit frère, âgé de 16 mois, et positif au cannabis.

Une négligence fatale qui a engendré un véritable drame familial. Selon le Lafayette Journal & Courier, un couple d’Américains a été incarcéré mardi 25 juillet à la prison du comté de Tippecanoe, dans l’Etat de l’Indiana, après le meurtre de leur petit garçon de 16 mois, tué par balles par son grand frère, âgé de 5 ans, et positif à la cocaïne.

Les faits se sont déroulés le 28 mars dernier et …… CLIQUEZ ICI POUR LIRE LA SUITE

Trappes : Après la mort d’une fillette, l’automobiliste positive au cannabis a été mise en examen

Publié le 25/05/23

Trappes : Après la mort d’une fillette, l’automobiliste positive au cannabis a été mise en examen

Une automobiliste soupçonnée d’avoir percuté mardi à Trappes (Yvelines) une fillette de six ans, morte peu après le choc, a été mise en examen jeudi pour homicide involontaire par conducteur ayant fait usage de stupéfiants, a indiqué le parquet de Versailles sollicité par l’AFP. La jeune femme de 21 ans a été placée sous contrôle judiciaire, selon la même source.

La conductrice avait été contrôlée positive au cannabis par un premier test. Un second, dont les résultats ne sont pas encore connus, doit déterminer plus précisément à quel moment elle avait ingéré cette substance.

« Ce n’est pas une dingue du volant »

« La conductrice a dit avoir consommé du cannabis quelques jours avant », a expliqué à l’AFP une source proche du dossier. « Elle est très choquée, elle ne se soustrait pas à sa responsabilité. Ce n’est pas une dingue du volant, elle prend la mesure de ce qui s’est passé », a ajouté cette source.

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Encore une gamine tuée… non, assassinée par une personne conduisant droguée ! La loi doit être modifiée !

25 mai 2023 Jacques Martinez Les dégénérés 17

Encore une personne qui, bien que droguée, s’est volontairement assise à un volant et a, non pas tué, mais assassiné une gamine de 6 ans !

Je le répète : cette irresponsable n’a pas tué involontairement mais bien «assassiné » la petite Ramah ! Car un assassin est « une personne qui commet un meurtre avec préméditation ou guet-apens » (Petit Robert) or, cette jeune femme, en décidant de se droguer l’a fait volontairement !

Elle a donc réalisé le « dessein réfléchi d’accomplir un délit ou un crime » -c’est cela « la préméditation » !- tout en exerçant une « machination » à savoir boire de l’alcool en étant parfaitement consciente que, de ce fait, elle risquait fort « de nuire gravement à quelqu’un » -et là, c’est bien « un guet-apens » !-

Et cette irresponsable -qui ne s’est même pas arrêtée pour éventuellement porter secours à sa victime !- a, au contraire, eut la lâcheté de prendre la fuite !
En outre, en conduisant droguée, elle aurait pu tuer d’autres gamins puisque la malheureuse victime jouait à ce moment-là en compagnie de sa soeur et deux copains du même âge !

Ravagé, le père de Ramah a exprimé son indignation, sa colère à RTL : « Que justice soit faite, qu’elle paye le prix cher… » Mais, malheureusement, avec les lois qui considèrent cet -je le maintiens- assassinat comme un banal « homicide involontaire », avec des parlementaires qui ne sont pas prêts à modifier cette loi et avec des magistrats qui, eux, sont, pour certains, pour une application modérée des peines encourues par les responsables, la bien évidemment « présumée innocente » va s’en sortir avec une peine assortie d’un confortable sursis !

Comme pour l’homme reconnu responsable de la mort du père de Julien Courbet, père violemment heurté par la voiture de cet automobiliste complètement ivre ! Mardi, après le drame de la petite Ramah, Julien Courbet a tenu à rappeler sur RTL ce drame familial remontant à plusieurs décennies : « Là où l’histoire devient terrible – et l’alcool joue un rôle – c’est que le conducteur se sauve et le laisse là. Dans quel état ? Est-ce qu’on aurait pu le sauver ou pas ? Je dois vivre avec ça », a-t-il confié. Et le meurtrier -pour moi, l’assassin- de son père n’a jamais passé ne serait-ce qu’un seul jour, pas même une heure sous les verrous !

Comment, en France, en sommes-nous arrivés à un tel degré de déliquescence ? Cela remonte surtout à 1968, quand le slogan aberrant alors à la mode était « Il est interdit d’interdire ! » Personnellement, je n’avais que 22 ans (1) mais, grâce… oui, grâce à mes opinions d’une autre époque, je n’ai jamais adhéré à cette « libération étudiante » ! Et, depuis, je n’ai toujours pas humé ne serait-ce qu’un joint ! Alors me piquer !

Trop peu pour moi ! Mais, depuis, la mode de la drogue s’est répandue. Et comme il est « si in » dans certains milieux d’en consommer, ceux qui, comme moi, s’y opposent, sommes classés par ces si fiers drogués à droite de la droite. Dans ce cas, je les emm… euh, pardon, je les en… remercie ! Sincèrement et chaleureusement !

Mais à cause d’eux, le trafic de la drogue prolifère ! Alors qu’il faudrait le combattre quitte à contraindre les drogués, ces malades de la drogue, à se soigner même s’il conviendrait, pour atteindre ce but, de pousser nos parlementaires à modifier la loi en ce sens. En effet, personne ne peut forcer quelqu’un à se soigner même si sa maladie -son addiction à la drogue- met la vie d’autres personnes en danger. Pourtant, la loi ne contraint-elle pas les autorités à placer -et donc à soigner- un malade psychiatrique dangereux pour les personnes de sa famille ou qu’il pourrait croiser dans une rue ?

Il faut donc combattre le trafic de drogue sur une grande échelle ! Comment ? Entre autres, en éradiquant ce trafic dès l’éclosion du moindre point de vente afin de couper les drogués de leur source et, ainsi, les contraindre à choisir de se soigner plutôt que poursuivre leur addiction.

D’où mon point-de-vue : l’État ne pourrait-il pas, comme lorsqu’il y a une prise d’otages, faire appel à une unité spéciale qui détruirait, dès sa naissance ou peu après, tout point de vente où qu’il soit ! Dans les zones urbaines, avec des policiers en une formation genre RAID, et, dans les zones rurales, avec des gendarmes et une unité, soeur du GIGN…

(1) J’étais alors étudiant dans une école de journalisme tout en étant en stage à RTL…(la rédaction du matin était alors dirigée par un certain… Philippe Gildas secondé par un futur cofondateur et président de Canal+ puis futur président du Festival de Cannes… Pierre Lescure) et aux Langues O’ (Ecole Nationale des Langues Orientales Vivantes devenue Institut) en… chinois, non, par « goût du maoïsme » bien au contraire mais parce que je pensais que la Chine allait prendre de plus en plus de place dans le monde et que, pour combattre un régime, il valait mieux en connaître les us et coutumes)

Jacques Martinez journaliste retraité RTL (1967-2001, chef d’édition), l’AFP, l’Aurore, le Figaro, le Parisien…

Sécurité routière : quels sont les effets de la drogue au volant ?

Une petite fille de 6 ans est morte à Trappes après avoir été percutée par une conductrice, qui avait consommé du cannabis. Sur RTL, l’addictologue Patrick Daimé alerte sur les dangers de l’usage de stupéfiants au volant.

Un fumeur de cannabis (illustration)

Un fumeur de cannabis (illustration) Crédit : Martin BERNETTI / AFP

 DROGUES – Le docteur Patrick Daimé est l’invité de RTL Midi

À Trappes (Yvelines), la petite Ramah, 6 ans, est décédée ce mardi 23 mai après avoir été percutée par une voiture. La conductrice du véhicule, qui n’aurait pas vu la jeune fille, a été testée positif aux stupéfiants. Cette automobiliste avait consommé du cannabis avant de prendre le volant. « Je ne sais pas qui a donné le permis à cette demoiselle. Que justice soit faite, qu’elle paye le prix cher« , a réclamé le père de la fillette. 

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Au micro de RTL, le docteur Patrick Daimé, addictologue et vice-président d’Addiction France, revient sur les dangers du cannabis au volant. « Le cannabis peut altérer les performances de conduite par une espèce d’euphorie, de détente, voire un petit peu plus d’apathie », affirme Patrick Daimé. Pour ce dernier, la consommation de cette drogue entraîne aussi une baisse de la réactivité et des réflexes. Pour le conducteur, « il y a aussi une difficulté à tenir la ligne droite », pointe le médecin généraliste. 

Le mélange dangereux du cannabis et de l’alcool

Lorsqu’un automobiliste fume du cannabis, « le risque d’avoir un accident mortel est multiplié par deux« , fait remarquer l’addictologue. Selon Patrick Daimé, un fumeur peut être déclaré positif par un test près de 24h après avoir consommé un ou plusieurs joints.

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Sans commentaire ….HOMMAGE aux 3 victimes

Ploufragan : le conducteur à l’origine de l’accident mortel avait consommé cannabis, cocaïne et alcool

Publié le 28 avril 2023

Le dimanche 16 avril, sur la RD45, à Ploufragan, un terrible accident avait fait deux morts et sept blessés dont trois en urgence absolue.
Le dimanche 16 avril, sur la RD45, à Ploufragan, un terrible accident avait fait deux morts et sept blessés dont trois en urgence absolue. (Le Télégramme/Gwénaëlle Le Ny)

Dans l’accident mortel de Ploufragan survenu le 16 avril dernier, les résultats des analyses toxicologiques sont tombés le vendredi 28 avril. Il s’avère que le conducteur ayant causé le drame était positif au cannabis, à la cocaïne et à l’alcool.

Ce vendredi 28 avril, Nicolas Heitz, procureur de la République de Saint-Brieuc, a communiqué sur l’avancée de l’enquête concernant le dramatique accident survenu le dimanche 16 avril, rue du Pont Noir, à Ploufragan. Cet accident où trois voitures étaient impliquées, ainsi qu’un groupe de cyclistes, avait fait deux morts et sept blessés dont trois en urgence absolue.

Les trois passagers également positifs aux stupéfiants

« Des prélèvements ont été réalisés sur l’ensemble des personnes impliquées aux fins de recherche d’alcool et d’éventuels toxiques », a indiqué le procureur. « Il en ressort que le conducteur de la Peugeot 508, ayant causé l’accident, était positif au cannabis, à la cocaïne et à l’alcool.

Ses trois passagers étaient également positifs aux stupéfiants ». S’agissant des deux autres conducteurs, ceux-ci étaient négatifs à l’alcool et aux stupéfiants. Une expertise des véhicules a également été requise.

« Le véhicule circulait à une vitesse excessive »

Les déclarations des différents témoins ont, par ailleurs, permis de confirmer que « le véhicule Peugeot 508 circulait à une vitesse excessive ». Le conducteur n’était en outre pas titulaire du permis de conduire. Ce véhicule Peugeot 508 lui avait d’ailleurs été prêté par un des passagers blessé dans l’accident.

Il n’a pas encore pu être entendu par les enquêteurs pour déterminer son éventuelle responsabilité pénale. « Les investigations se poursuivent aux fins de déterminer le déroulé exact de ce terrible accident », conclut Nicolas Heitz.

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