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avril 2017

Le cannabis peut rendre allergique et « déclencher des réactions graves »

Près de 18 millions de Français sont allergiques, contre 2 à 3% en 1970. Et il y a certaines allergies qui peuvent « surprendre »…

Les allergologues alertent. Le nombre d’allergies explose en effet en France : près de 30% des Français, soit 18 millions, sont allergiques, contre 2 à 3% en 1970, selon l’association Asthme et Allergies, alors que se tient cette semaine à Paris le Congrès francophone des allergologues. Et il y a des « nouveautés ».

C’est le nouveau constat des médecins : certains fumeurs de cannabis développent des allergies respiratoires, qui provoquent de l’asthme, un gonflement du visage ou de la gorge. Mais aussi, et c’est plus étonnant, fumer du cannabis rend allergique à certains aliments. Ils sont très divers, cela va de la poire au céleri, en passant par les carottes.

« On peut déclencher une urticaire, un œdème, donc des réactions graves ». Un constat confirmé par le docteur Jean-François Fontaine, du syndicat français des allergologues. « On va inhaler la fumée de cannabis qui contient une petite protéine du cannabis et qui ressemble fortement à des protéines de même nature présentes dans des végétaux, des légumes, des fruits. Lorsque l’on va manger ces légumes et ces fruits, l’organisme va se tromper et nous défendre de façon excessive contre l’aliment en question en croyant voir arriver le cannabis. Et c’est là qu’on peut déclencher une urticaire, un œdème, donc des réactions graves ».

Des symptômes graves qui touchent les fumeurs mais qui peuvent aussi concerner les fumeurs passifs, comme les enfants qui deviennent alors sensibles à certains végétaux.

Source Europe 1

Désormais plus de décès liés à la drogue qu’à l’alcool au volant sur les routes américaines

PUBLIÉ LE JEUDI 27 AVRIL 2017 À 13 H 48
Un conducteur automobile se prépare un joint de cannabis.
Un conducteur automobile se prépare un joint de cannabis. 

Les statistiques américaines révèlent que, pour la première fois, le nombre d’accidents mortels impliquant la consommation de drogue, majoritairement la marijuana, a été plus élevé que le nombre d’accidents mortels impliquant l’alcool.

Au Colorado, où la marijuana est légale, le nombre d’accidents liés au cannabis a bondi de 48 %, rapporte le US Data

Schizophrénie : l’effet « catalyseur » du cannabis se confirme

cannabis

Certaines évidences, relevées ces dernières années, laissent à penser que la schizophrénie est déclenchée via des prédispositions génétiques interagissant avec des facteurs environnementaux.
Or, le lien entre ce trouble mental et la marijuana semble bien se confirmer. D’après une étude parue dans Human Molecular Genetics, le cannabis pourrait bien être un de ces facteurs déclencheurs de cette pathologie.

Cannabis et pratique de la plongée sous-marine. À propos de 2 accidents aux conséquences fatales

La découverte et l’aventure sont inhérentes à l’humanité. La technologie du 21e siècle permet désormais de visiter des régions inaccessibles jusqu’alors.

Voilà pourquoi la plongée fait partie des sports d’aventure et des domaines scientifiques ayant connu une forte croissance ces dernières années. La notion de plongée-loisir, développée par l’organisme américain Professional association of diving instructors (PADI), inclut des exigences précises en matière de limites, de formation et d’équipement.

Par définition, le plongeur doit pouvoir continuer à respirer sous l’eau. La plongée sous-marine consiste à explorer le monde sous-marin équipé d’un scaphandre autonome composé d’un gilet stabilisateur, d’un masque, de palmes, d’une bouteille de plongée et d’un détendeur. Ce sport, dont les lois et règles sont différentes selon les pays, est en plein essor.

Compte tenu du nombre croissant de consommateurs de cannabis dans de très nombreux pays, il n’est pas surprenant d’être confronté aujourd’hui aux conséquences possibles de cette pratique sur la sécurité des plongeurs.

Cette addiction est une contre-indication absolue à la pratique de la plongée.

Tout comme sur terre, les effets psychoactifs délétères peuvent avoir des conséquences fatales. Les auteurs rapportent 2 accidents de plongée chez des pratiquants aguerris où l’expertise toxicologique a mis en évidence du cannabis, avec des concentrations sanguines de Δ9-tétrahydrocannabinol à 0,8 et 1,4ng/mL.

Bien que la littérature scientifique soit pauvre sur ce sujet, les rares articles disponibles font état d’une prévalence de consommation de cannabis non négligeable chez les plongeurs. Les conséquences de la consommation de cannabis sur les performances en plongée seront discutées.

Source

Elections 2017 : La réponse de Benoit Hamon

Positions des candidats sur plusieurs aspects des toxicomanies.

A l’approche de cet événement très important de notre vie démocratique qu’est l’élection présidentielle, le CNPERT a voulu interroger les cinq candidats crédités par les sondages d’un score supérieur à 10% des suffrages exprimés, à savoir : Madame M. Le Pen, messieurs F. Fillon, B. Hamon, E. Macron et J.-L. Mélanchon.

Notre questionnaire comportait 7 questions : Etes-vous :

  • Pour l’interdiction du  tabac aux mineurs ?
  • Pour un renforcement des actions contre l’alcoolisme ? 
  • Pour un contrôle de la consommation de cannabis au collège et au lycée
  • Pour la légalisation du cannabis ? 
  • Pour la suppression des « salles de shoots » pour les toxicomanes ?
  • Pour ériger la lutte contre les toxicomanies en une grande cause nationale ? 
  • Pour exercer un véritable contrôle de l’usage fait de l’argent publique par les associations censées « œuvrer » dans le domaine des toxicomanies.

Principales objections à la légalisation du cannabis par le Docteur Jean Costentin

L_HUMANITE_11_AVRIL_2017 Principales objections à la légalisation par le Docteur Jean Costentin Professeur émérite, membre des académies nationales de pharmacie et de médecine

La loi de 1970 a décidé du caractère illicite du cannabis. Sa nocivité démontre qu’elle a conservé sa pertinence. Son principe actif, le tétrahydrocannabinol (THC), induit dépendance psychique et dépendance physique. Son taux dans les produits en circulation a été multiplié d’un facteur 4 à 8 en trente ans ; or « le poison est dans la dose ». 300 000 de nos collégiens l’ont déjà expérimenté ; or, plus tôt l’essayer, c’est plus vite l’adopter et plus intensément se détériorer ; 15 % de ses expérimentateurs en sont devenus dépendants, or on ne dispose d’aucun traitement pour les en détacher. Le THC est la seule drogue qui se stocke dans l’organisme, par dissolution dans les graisses du cerveau et du corps. Un joint perdure huit jours dans la tête ; plein de joints, plus de deux mois dans le cerveau et le corps. C’est une drogue lente. C’est un passage vers d’autres drogues. Il incite à la consommation d’alcool (association qui multiplie par 14 le risque d’accidents mortels de la route). Associé au tabac, il accroît sa toxicité chronique, responsable en France de 79 000 morts annuelles et de nombreux estropiés. Dans la lutte contre le tabac, légaliser le cannabis serait aberrant.

Le THC induit une ivresse, avec des comportements dangereux (plus de 300 morts de la route lui sont imputables) ; une désinhibition incite à des relations sexuelles non consenties, ou sans contraception, ou sans prophylaxie des maladies sexuellement transmissibles (hépatites B ou C, sida, etc.). Le THC fait mauvais ménage avec la grossesse et l’enfant qui en naîtra. La fumée du cannabis est plus agressive que celle du tabac pour les voies respiratoires ; davantage d’oxyde de carbone (poison de l’hémoglobine) et sept fois plus de goudrons cancérigènes (pour gorge, bronches et poumons). Sa toxicité cardio-vasculaire en fait la troisième cause de déclenchement d’infarctus du myocarde ; il induit, chez des sujets jeunes, artérites des membres inférieurs et accidents vasculaires cérébraux. L’anxieux, qu’il a apaisé, en use, puis en abuse ; l’effet s’efface et l’anxiété réapparaît, bien plus vive. Il en va de même avec les troubles dépressifs. Après leur apaisement, l’effet s’efface et la « déprime » revient plus intense, avec un risque suicidaire accru.

Le cannabis altère les performances éducatives. La France, qui dépense beaucoup pour l’éducation de ses jeunes, voit ses efforts ruinés par cette drogue (27e place au classement Pisa). Plus grave encore est sa relation avec le développement de la schizophrénie (la folie). Sans le cannabis, la France compterait 80 000 schizophrènes de moins. Le drame que représente cette affection invite à des efforts pour s’affranchir de cette fraction évitable du nombre de schizophrènes. Alors stop ! Trêve de permissivité, d’ignorance, d’indifférence et de complaisance.

Pour affronter la mondialisation, il faut développer l’intelligence de nos jeunes et non leur faciliter l’accès à ce qui rend apathique, démotivé, anxieux, dépressif, voire fou. Alors sus au cannabis .

La France est au premier rang des 28 États européens pour sa consommation ; avec 1 600 000 usagers réguliers et 600 000 usagers quotidiens. Notre jeunesse se consumant au feu de cette saleté, on ne saurait renoncer aux extincteurs de la loi. Avertis des dégâts des drogues licites (quatre millions d’alcoolo-dépendants, treize millions de fumeurs), on sait que le nombre des fumeurs de cannabis s’envolerait si cette drogue était légalisée.

Professeur Costentin Auteur de Pourquoi il ne faut pas dépénaliser l’usage du cannabis, Éditions Odile Jacob, 2012.

Légalisation du cannabis : le bilan « légèrement » mitigé du Colorado

MARDI 18 AVRIL 2017

Le Colorado a légalisé le commerce de la marijuana « à usage récréatif » il y a un peu plus de deux ans. De quoi faire un premier bilan.

Après Le Parisien, c’est au tour des Échos de publier un article annonçant la réussite de l’expérience américaine de légalisation du cannabis. Je dis « annonçant » car, étant tout de même sérieux, le journal est bien obligé de rendre compte que ces avantages se limitent à « ça rapporte », chose dont nous n’avions d’ailleurs jamais douté.

Le Colorado est le premier État américain à avoir légalisé le commerce de la marijuana « à usage récréatif », il y a un peu plus de deux ans. De quoi faire un premier bilan.

D’abord, et c’est le plus « important » bien sûr, grâce à cette légalisation, l’argent entre à flot dans les caisses de l’État : 200 millions de dollars « alloués depuis à des causes d’intérêt général comme l’éducation, la santé… », nous assure-t-on, comme s’il y avait là quelque chose d’extraordinaire. Encore heureux puisque, a priori,, c’est précisément à ça que doivent servir les recettes publiques. Ensuite, les choses deviennent un petit peu plus nuancées. Oh, il est bien fait mention du « tourisme festif » qui attire les consommateurs d’un peu partout, mais il n’échappera à personne que cet avantage ne vaudra que tant que le Colorado sera un des seuls États à appliquer un régime aussi libéral (ils sont huit, aux États-Unis…).

Le reste ne sera que relativisation des inconvénients nettement plus nombreux, et encore sont-ils loin des tous les citer.

En premier lieu, on apprend que la consommation des jeunes n’a pas trop augmenté (quelques dixièmes de pourcent), c’est déjà ça, mais enfin, elle n’a pas baissé non plus.

Et puis, elle a seulement grimpé de quelques pourcents chez les adultes ; et on passe de 7 à 12 pourcents chez les plus de 26 ans, presque le double, tout de même, mais bon, n’oublions jamais les 200 millions. Oh, et puis, « un incident, une bêtise », comme dit la chanson, juste un petit problème qui ne mérite pas que vous vous en inquiétiez… Vous voulez vraiment savoir ? Rien de bien méchant : une augmentation de 150 % des intoxications au cannabis chez les jeunes enfants à cause des gâteaux et bonbons bourrés de THC qu’on vend depuis la légalisation… Ah, et puis, aussi, les habitants d’un patelin qui ne peuvent plus boire l’eau du robinet ni se laver à cause d’une concentration trop forte en THC dans l’eau.

L’article se termine étrangement sur ce constat un peu plus mitigé que ce que les première lignes ne le laissaient espérer. Il y avait pourtant de quoi noircir du papier.

D’après Serge Lebigot, président de Parents contre la drogue, dans un entretien donné récemment à l’IPJ (Institut pour la Justice), les cas d’admission aux urgences d’overdose de mineurs (à qui la vente est pourtant toujours interdite) ont augmenté de 50 %. Quant aux trafiquants censés, d’après les prédictions radieuses des partisans de la légalisation, être désormais réduits à faire la manche, ils se sont fort bien adaptés : profitant du sanctuaire Colorado, ils y cultivent leur cannabis et l’exportent soit en dehors du territoire, soit à des gens à qui la vente est toujours interdite. En outre, ils bradent l’héroïne, la vendant parfois au même prix que le cannabis, dans le but de se reconstituer une clientèle captive, d’où une recrudescence de cette drogue aux États-Unis.

On voit, d’ailleurs, la même chose à Paris dans le quartier de la fameuse salle de shoot : les dealers se postent tout simplement dans la zone de non-droit qui entoure de sa bienveillance le local, les consommateurs viennent acheter puis entrent dans la salle pour consommer. Marges plus faibles peut-être, mais risques réduits à néant et recettes probablement tout aussi importantes, donc très bonne opération sur le plan comptable. On ne mentionnera évidemment pas la détérioration de la sécurité dans ce quartier autrefois paisible qui voit des bagarres éclater constamment.

Tant que ça rapporte…

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« Rambo » mieux vaut le mater que le fumer

cannabis

Si je te dis « île Maurice » j’imagine que tu penses tout de suite aux plages paradisiaques, aux cocotiers et aux lagons bleu turquoise. Tu n’es pas si loin puisque le tourisme est la principale source de revenus de l’île. Pourtant, ce décor de carte postale est aussi le paradis des trafiquants de drogue. De vrais cartels s’y organisent de génération en génération pour récupérer les drogues produites en Asie et les exporter ensuite vers les destinations clefs du trafic de stupéfiants. Cependant, l’île Maurice n’est pas une « simple » plaque tournante de la drogue, c’est aussi un gros commerce local. En effet, l’île compterait plus de 20 000 consommateurs de drogues injectables et la demande ne ferait que de croître…

cannabis

La drogue de choix des Mauriciens est de loin l’héroïne. Pourtant, ces derniers temps, un nouveau cannabis synthétique appelé « Rambo » gagne du terrain. Les jeunes de moins de 15 ans sont les premiers concernés en raison de son prix très bas. En effet, elle serait moins chère que le cannabis classique. Cependant, ses effets n’ont rien de comparable: vomissements, sentiment de mort imminente, angoisse, violences ou somnolences pour les plus chanceux… Pour résumer, Rambo agit sur les mêmes récepteurs du cerveau que le THC mais il est plus abondant que dans la plante de cannabis. Cette drogue est alors beaucoup plus addictive que la weed naturelle et pourrait même s’avérer mortelle prise à forte dose…

cannabis

Rambo est en train de détruire la jeunesse mauricienne. À certains endroits comme à Plaine-Verte, les jeunes affluent par centaines pour prendre leur dose qu’ils se paient souvent à plusieurs. Le poste de police se trouve pourtant à quelques centaines de mètres. Ils disent ne pas pouvoir agir, par manque d’effectifs bien que le problème inquiète de plus en plus les autorités. Rambo a d’ailleurs déjà coûté la vie à un adolescent de 21 ans. Une chose est sûre, l’Etat ne va pas pouvoir continuer longtemps de faire la sourde oreille. Affaire à suivre.

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Drogue au volant : tolérance zéro et nouveaux tests salivaires

Comme nous le révélons, les contrôles de stupéfiants vont être renforcés avec de nouveaux kits salivaires. Les accidents impliquant des conducteurs sous l’emprise de drogue augmentent.

Lorsqu’il remonte des files de voitures, Maxime, motard au sein de la police parisienne, repère parfois «à l’odeur» un conducteur en train de fumer du cannabis, détectant de loin les effluves qui s’échappent depuis les fenêtres ouvertes du véhicule. Ce comportement, de plus en plus commun, est pourtant loin d’être anodin : d’après les dernières données officielles de la sécurité routière, 23 % des personnes décédées sur les routes en 2015 ont été tuées dans un accident impliquant un conducteur sous l’emprise de stupéfiants.

Alors que ce lundi de Pâques est classé rouge dans le sens des retours, et que le mois de mars s’est traduit par une nette hausse du nombre d’accidents mortels, le ministère de l’Intérieur a décidé de renforcer les contrôles de drogue au volant

«Dans les prochaines semaines, les commissariats et les brigades de gendarmerie vont recevoir les nouveaux kits de tests salivaires», nous annonce un haut responsable de la sécurité routière. Ces tests permettent de détecter en quelques minutes si un conducteur a consommé du cannabis, de la cocaïne, des opiacés, de l’ecstasy ou des amphétamines. Mais la vraie nouveauté est que les contrôles seront désormais bien plus rapides qu’auparavant

 Une nouvelle campagne télévisée de la sécurité routière

A l’heure actuelle, un peu plus de 100 000 contrôles de stupéfiants sont effectués chaque année contre plus de 11 millions de contrôles d’alcoolémie. «Alors que nous ne faisions quasiment pas de dépistage de la drogue au volant il y a dix ans, on mesure désormais systématiquement si le conducteur est sous l’emprise de stupéfiants lorsque le test d’alcoolémie est positif», explique Maxime, le policier parisien. C’est que le risque d’avoir un accident mortel est multiplié par quinze si l’automobiliste a mélangé cannabis et alcool.

«Le seul fait de conduire sous l’emprise du cannabis double le risque d’être responsable d’un accident mortel car cela réduit la vitesse de réaction aux situations d’urgence et provoque des effets sur la vigilance, souligne Didier Jayle, médecin addictologue et ancien président de la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie. J’ai déjà entendu des chauffeurs routiers me dire qu’ils prennent du cannabis car on n’a plus le droit de boire.»

«Beaucoup de conducteurs ne savent pas qu’il est interdit de conduire après avoir pris de la drogue et que c’est un délit passible de deux ans de prison», explique le délégué interministériel à la Sécurité routière, Emmanuel Barbe. Ce rappel de la loi et des dangers encourus fera d’ailleurs l’objet d’une nouvelle campagne télévisée de la sécurité routière dans les semaines à venir. L’occasion aussi de rappeler que tout refus de se soumettre au test est équivalent à un test positif et que tous les usagers de la route sont concernés, y compris les cyclistes et les personnes qui accompagnent un élève conducteur en conduite accompagnée.

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