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août 2017

Nice : série d’intoxication au cannabis chez des bébés

En moins de quinze jours, cinq enfants ont été admis dans un hôpital niçois pour des intoxications au cannabis. L’un d’eux était en coma profond et a dû être placé en réanimation.

Le chef des urgences pédiatriques d’un hôpital niçois s’est alarmé mardi d’une série d’intoxications au cannabis chez des bébés, après avoir soigné en moins de 15 jours cinq nourrissons qui en avaient avalé.

« Il est important de prévenir les parents, même s’ils sont eux-mêmes consommateurs, que laisser traîner des boulettes de cannabis peut avoir des conséquences importantes, allant jusqu’à l’hospitalisation », a déclaré le docteur Hervé Haas, chef de service à l’hôpital Lenval, spécialisé dans la pédiatrie, confirmant la série d’hospitalisations de nourrissons, âgés de un à deux ans, révélée par Nice-Matin.

Aucun antidote n’existe

L’un de ces enfants, qui ont été admis depuis la mi-août aux urgences, était en coma profond et a dû être placé en réanimation, a-t-il précisé. Tous ont ensuite récupéré. « Les cas d’intoxication au cannabis sont malheureusement assez réguliers mais là, ce qui est remarquable, c’est d’en avoir cinq en moins de quinze jours », explique le médecin. Dans quatre cas sur cinq, les médecins se sont vus expliquer que le bébé avait ingéré du cannabis trouvé dans un parc.

L’ingestion de cannabis peut entraîner des séquelles graves chez un bébé et aucun antidote n’existe, rappelle le Dr Haas. Les bébés sont simplement perfusés pour les hydrater et placés sous surveillance neurologique, avant d’être rendus à leur famille au bout de 24 ou 48 heures.

Les cinq bébés admis à l’hôpital Lenval, chez lesquels la présence de cannabis a été confirmée par un prélèvement de sang ou d’urine, présentaient des symptômes d’ébriété et de somnolence importante, a relaté le médecin.

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Maroc : Consommation de drogues et violences : les liaisons dangereuses

Par Qods Chabâa et Khadija Sabbar le 26/08/2017 

cover: L'association "Non à la drogue" réagit à l'agression sexuelle dans le bus

© Copyright : Le360

Souvent les crimes commis au Maroc sont attribués à la consommation de drogues. La corrélation existe même si elle n’est pas systématique. Les explications des spécialistes aux lecteurs de le360.

L’affaire de l’agression sexuelle dans le bus à Casablanca a défrayé la chronique. Ces jeunes qui ont agressé Zineb, souffrant de troubles mentaux, étaient-ils sous l’effet de la drogue? En tout cas, des voix exprimées sur les réseaux sociaux ont évoqué ce lien entre la consommation de drogue et la violence de ces jeunes.

Plusieurs crimes au Maroc sont d’ailleurs attribués à la consommation de toutes sortes de psychotropes chez une population éclectique. C’est ce que nous confie Abdessamad Touhfi, le coordinateur national de l’association «Non à la drogue». «La majorité des crimes au Maroc sont dus aux drogues. Notre expérience dans le domaine de la lutte contre l’addiction nous l’a révélé, multiples cas à l’appui».

Cette structure qui œuvre au Maroc pour la protection des jeunes contre l’addiction aux drogues vient d’ouvrir il y a trois ans un centre où un traitement gratuit est offert aux jeunes du quartier Aïn Sebaâ. Le docteur Nadia Bousfiha, membre de l’association, suit de près le comportement de plusieurs jeunes. «Elle leur parle, les écoute et si le toxicomane a besoin de passer des nuits dans un centre, on l’envoie pour poursuivre le traitement», explique Abdessamad Touhfi, relevant que la majorité des jeunes ont surtout besoin d’attention, et d’écoute.

Pour lutter contre ce phénomène de consommation massive de drogues chez les jeunes, Abdessamad Touhfi souligne qu’il faut s’intéresser aux écoles et protéger ces jeunes dans le milieu scolaire et dans leur quartier. «Nous sommes au stade où il faut d’abord empêcher ces jeunes d’accéder à la drogue, les protéger de ces dealers qui leurs proposent ces produits toxiques», exhorte le coordinateur national de la campagne «Non aux drogues».

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Cinq semaines pour en finir avec les addictions

Si la direction du centre mutualiste d’addictologie de Saint-Galmier (Loire) a changé en novembre dernier, l’établissement reste dans la continuité de ce qui a fait son succès depuis 1999.

« Cinq semaines pour faire une parenthèse dans sa vie, prendre du temps pour soi.» C’est ainsi que Julie Bajard, psychiatre, définit le séjour des 500 patients annuels du centre mutualiste d’addictologie (CMA) de Saint-Galmier (Loire).

Reprendre de bonnes habitudes

Alcool, drogues, médicaments, jeux… Les addictions revêtent des formes différentes. Le CMA n’est pas un centre de désintoxication mais un centre de post-cure où les néo-patients sont sevrés depuis déjà quelques semaines. Venir au centre est une étape parenthèse sur la route de la guérison. Une escale de cinq semaines.

« Ce centre a plusieurs vertus, la remise en forme en est une, mais les patients restent des personnes souffrant d’addiction et qui sont donc malades », rappelle le docteur Bajard.

Des personnes qui par ailleurs sont traitées de manière différente en fonction des cas. Un très grand nombre de thérapies sont proposées, la relaxation et la balnéothérapie étant les plus prisées. Un bar « thérapeutique » a également été créé dans le but de « préparer les malades à prendre des habitudes, se retrouver et consommer autre chose que de l’alcool ».

Au-delà des activités, l’idée du centre est de confronter les patients en formant une micro-société. « Il n’y a pas de séparation entre malades et docteurs. Tout le monde se côtoie au quotidien, nous mangeons tous ensemble », souligne la psychiatre.

Un projet de thérapie par les animaux

D’autres thérapies sont envisagées comme la « pet thérapie » (thérapie par les animaux) mais des questions d’hygiène sont encore à régler.

Le centre souhaiterait également développer un accompagnement des familles, trop souvent mises de côté et pour qui l’épreuve de l’addiction d’un proche peut être mal vécue.

Centre mutualiste d’addictologie, 1 rue Marie-Curie, 42 330 Saint-Galmier. Tél. 04.77.52.77.22.

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Cannabis : forte hausse des intoxications involontaires des enfants

Une équipe de chercheurs français s’est intéressée au nombre d’enfants intoxiqués au cannabis de manière non intentionnelle entre 2004 et 2014. En dix ans, les admissions ont doublé et les enfants présentent des symptômes plus inquiétants que par le passé.

C’est bien connu, les enfants de moins de 6 ans mettent tout à la bouche… et parfois, ils peuvent tomber sur des substances consommées par les parents, comme le cannabis. En France, sa consommation est illégale. Une équipe de chercheurs a tout de même voulu évaluer le nombre d’admissions à l’hôpital d’enfants de moins de 6 ans pour des intoxications non intentionnelles au cannabis. L’étude a été menée pendant onze ans, de 2004 à 2014 et ses résultats sont parus dans la revue Pediatrics.

Les admissions dans vingt-quatre services d’urgences pédiatriques sur le territoire national ont été analysées. Les intoxications doivent être avérées par des tests toxicologiques et un tableau de symptômes évocateurs tels que la somnolence, des convulsions, un état comateux ou encore une conscience altérée.

Selon les résultats, le nombre d’admissions d’enfants de moins de 6 ans pour ces intoxications involontaires ont bondi de 133% entre 2004 et 2014.

Cela représente 235 enfants, dont sept sur dix sont âgés de 18 mois ou moins. Les admissions se sont multipliées les dernières années. Entre 2010 et 2014, 183 enfants ont été comptabilisés.

Hausse des comas

Le nombre de comas recensés a lui aussi augmenté. Si seulement deux enfants sont tombés dans le coma entre 2004 et 2009, ils étaient trente-trois entre 2010 et 2014.

Dans la plupart des cas (72%), les intoxications étaient dues à l’ingestion de résine de cannabis, aussi appelée haschich.

Pour les auteurs, les enfants sont les victimes collatérales des changements de consommation du cannabis et des plus fortes concentrations de THC (tétrahydrocannabinol, le principe psychoactif du cannabis). Les enfants intoxiqués sont plus jeunes qu’avant, le sont plus fréquemment et ont des intoxications plus sévères. Pour eux, cela révèle un problème de santé publique. Ils en appellent à la vigilance des parents.

CANNABIS : Un risque triple d’hypertension ?

Dans cette étude, environ 20% des participants consommaient du cannabis et fumaient

C’est, à notre connaissance, la première fois que cette association, cannabis et HTA est documentée. De surcroît dans l’une des revues de European Society of Cardiology, l’European Journal of Preventive Cardiology.  L’équipe de l’Université de l’État de Géorgie (Atlanta) associe ainsi la consommation de cannabis à un risque multiplié par 3 de décès par hypertension. Des données qui suggèrent que le risque cardiovasculaire associé à l’utilisation de cannabis pourrait être supérieur au risque cardiovasculaire déjà établi pour la cigarette. Mais on sait aussi que les consommateurs de cannabis sont en général des fumeurs…

Cependant, l’info mérite d’être relayée, alors que la tendance est à la légalisation et la dépénalisation du cannabis, que les taux d’utilisation récréative augmentent et que finalement, il existe très peu d’études sur l’association ou le lien entre cannabis et mortalité cardiovasculaire et cérébrale

Ici, les chercheurs d’Atlanta analysent les données de participants âgés de 20 ans et plus, à la fameuse cohorte NHANES (National Health and Nutrition Examination Survey).

En 2005-2006, ces participants ont renseigné leur consommation de cannabis, et ces données ont ensuite été rapprochées des données de mortalité en 2011 du National Center for Health Statistics. Les chercheurs ont pu ainsi estimer les associations entre l’utilisation du cannabis, sa durée et les décès liés à l’hypertension, aux maladies cardiaques et aux maladies cérébrovasculaires, après prise en compte du tabagisme et d’autres facteurs de confusion possibles dont les données socio-démographiques, le sexe, l’âge et l’appartenance ethnique. Sur l’échantillon de 1.213 participants,

  • -34% ne consommaient ni cannabis, ni tabac,
  • -21% ne consommaient que du cannabis,
  • -20% consommaient du cannabis et fumaient,
  • -16% consommaient du cannabis et étaient d’ex-fumeurs,
  • -5% étaient des ex-fumeurs passés dont 4% exclusivement de cigarettes.
  • -La durée moyenne de la consommation de cannabis s’élève à 11,5 ans.

Les consommateurs de cannabis ont un risque plus élevé d’hypertension : Par rapport aux non-utilisateurs, ces participants présentent en effet un risque de décès multiplié par 3,62 par hypertension et ce risque s’accroît de 4% par année de consommation.

En revanche, aucune association entre l’utilisation de cannabis et le décès par maladie cardiaque ou maladie cérébrovasculaire n’est constatée.

Ces résultats suggèrent ainsi un risque possible de mortalité par hypertension avec l’usage de cannabis : un résultat décrit comme peu surprenant par les auteurs, étant donnés les effets déjà connus du cannabis sur le système cardiovasculaire. Le cannabis stimule le système nerveux sympathique, entraîne une augmentation de la fréquence cardiaque, de la pression artérielle et de la demande en oxygène. De nombreux cas d’angor et de crises cardiaques sont recensés en services d’urgence, commentent les auteurs ;

Un risque cardiovasculaire avec le cannabis supérieur à celui déjà associé à la cigarette ? « Nous avons trouvé des risques cardiovasculaires plus élevés en effet, ce qui suggère que l’utilisation du cannabis pourrait avoir des conséquences plus lourdes sur le système cardiovasculaire que celles déjà établies pour la cigarette. Cependant cette conclusion doit encore être confirmée par une étude plus large ».

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Cannabis : les professionnels favorables (sans plébiscite) à la contraventionnalisation de sa consommation

Paris, le lundi 21 août 2017 – Suggérée par de nombreuses instances, y compris certaines  opposées à toute idée de légalisation de l’usage du cannabis, la contraventionnalisation de la consommation de cette substance devrait s’imposer en France dans quelques mois. Dès son arrivée place Beauvau, le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb a en effet affiché sa volonté de mettre en œuvre la volonté du Président de la République, Emmanuel Macron sur ce point. Après les premières déclarations du printemps, une mission d’information a été installée à l’Assemblée nationale au début du mois d’aout et le gouvernement espère l’adoption d’une loi avant la fin de l’année.

Débat sur le JIM !

Nous l’avons constaté dans les colonnes du JIM, la contraventionnalisation ne fait pas l’unanimité chez les experts. Le professeur Jean Costentin et le docteur William Lowenstein se sont ainsi affrontées par interviews vidéos interposées sur le JIM pour qualifier cette innovation. Quand le premier considère cette évolution de la réglementation comme un signe potentiellement dangereux et contre-productif, le docteur William Lowenstein préfère saluer ce premier pas et espère que cette volonté affichée du gouvernement d’agir dans ce domaine se confirmera.

Dépénalisation non, contraventionnalisation pourquoi pas !

Au-delà des positions très tranchées de ces deux spécialistes, les professionnels de santé observent une certaine retenue en la matière. Ces dernières années ont été marquées par un durcissement de la position des professionnels vis-à-vis de la dépénalisation du  cannabis, évolutions probablement en partie liées au renforcement des connaissances sur la dangerosité de cette substance pour le cerveau.

Sondage réalisé par le Journal international de médecine du 25 juin au 10 juillet 2017

Il apparaît aujourd’hui que les soignants sont désormais très majoritairement hostiles à l’idée d’un statut juridique qui pourrait contribuer à une augmentation de la consommation. Néanmoins, la contraventionnalisation recueille une adhésion majoritaire : selon un sondage réalisé sur notre site du 25 juin au 10 juillet, 51 % des professionnels de santé sont favorables à la contraventionnalisation. L’opposition totale à ce changement n’est affirmée que par 42 % des personnes interrogées, tandis que l’indécision concerne 7 % de professionnels, qui doivent considérer comme difficile d’évaluer par avance les conséquences de cette évolution législative .

Toucher au porte-monnaie : un argument de poids !

Le principal effet devrait concerner les forces de l’ordre, qui bien que généralement hostiles à l’idée d’une dépénalisation, soutiennent la contraventionnalisation, promesse d’un allégement de leur activité procédurière, ce qui permettra de recentrer leurs efforts sur la lutte contre le trafic. Beaucoup a de fait été dit sur le caractère particulièrement « chronophage » de l’application de la loi actuelle.

Concernant l’impact psychologique sur le consommateur, à l’heure où des peines d’emprisonnement sont rarement prononcées, beaucoup estiment que l’obligation de s’acquitter sur le champ d’une importante amende pourrait avoir des effets positifs. « Il serait beaucoup plus efficace vis-à-vis du consommateur, comme pour le policier, de faire payer une grosse amende tout de suite, plutôt que de renvoyer à un hypothétique procès » défendait l’année dernière Christophe Rouget, du Syndicat des cadres de la sécurité intérieure, cité par la Croix.

Cet argument séduit également ceux que la question du statut juridique du cannabis intéresse d’abord au regard de la santé publique. Il pourrait ainsi être apprécié par les professionnels de santé ayant répondu à notre sondage. La courte majorité obtenue témoigne cependant de la persistance d’interrogations, non seulement sur les réelles conséquences de la mesure (le risque d’une augmentation de la consommation, que l’allègement des peines banaliserait, est avancé par certains), mais aussi sur les modalités de son application. Les acteurs de la lutte contre les drogues espèrent en effet que l’action du gouvernement face au cannabis ne se résumera pas à cette mesure d’ordre réglementaire, mais concernera plus certainement la santé

Aurélie Haroche http://JIM.fr

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Contraventionnalisation du cannabis : une fausse bonne idée ! Interview vidéo du Pr Costentin

LA NALOXONE, BIENTÔT EN VENTE LIBRE EN FRANCE

L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM) a accordé vendredi dernier une autorisation de mise sur le marché de la naloxone en France. Ce traitement d’urgence des overdoses sera disponible dans les pharmacies et dans les Centres d’Accueils et d’Accompagnement à la Réduction des Risques pour Usagers de Drogues (CAARUD) d’ici trois mois.

En 2016, l’ANSM avait déjà autorisé de façon temporaire la vente de la naloxone. L’annonce de cette commercialisation a été saluée par le psychiatre Jean-Michel Delile, directeur du Centre d’Étude et d’Information sur la Drogue et les Addictions. Selon lui, cela fait des années que les experts des addictions réclament la distribution de la naloxone aux personnes à risques.

Le spray nasal de naloxone sera mis en vente sous le nom Nalscue par le laboratoire britannique Indivior.

Une solution de secours

Les hôpitaux injectent depuis quarante ans la naloxone aux patients victimes d’overdose pour leur sauver la vie. En effet, ce médicament est un antagoniste aux opiacés, notamment à l’héroïne.

C’est pour cela qu’en 2014, l’Organisation Mondiale de la Santé a conseillé la vente libre de ce traitement aux personnes souffrant d’addiction à la drogue.

Les chiffres de l’OMS ont indiqué que soixante-neuf mille personnes succombaient à une overdose aux opiacés chaque année. En France, on estime que deux cent vingt mille personnes sont dépendantes aux opioïdes et trois cent quarante décès par overdose ont été répertoriés en 2015.

Une attente de courte durée

Avant la mise en vente de la naloxone, l’ANSM s’assurera de la mise en conformité de la notice et de l’étiquetage de ce spray nasal. Grâce à ce médicament, les victimes d’overdose aux opiacés pourront être sauvées dans l’immédiat en attendant la prise en charge médicale.

Dans trois mois, les personnes souffrant d’addiction et leur famille pourront se procurer ce traitement avec ou sans ordonnance en pharmacie et dans les centres spécialisés dans la prise en charge des toxicomanes.

Avec la commercialisation de la naloxone, on espère une réduction conséquente des cas de décès par overdose. Cela dit, l’idéal serait une solution durable qui combat le mal depuis sa racine.

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Quatre jeunes sur dix ont déjà pris le volant sous alcool ou cannabis

La compagnie Maaf Assurances a publié les résultats d’une enquête nationale menée auprès des 18-24 ans au sujet de l’alcool et de la drogue au volant. Et le constat dans la région, comme ailleurs, est inquiétant.

Seul un jeune sur deux, en Auvergne-Rhône-Alpes, se limite ou ne boit pas s’il doit conduire, et quatre jeunes sur dix ont déjà pris le volant sous influence de l’alcool ou de la drogue (39 %).

Ce sont les résultats alarmants d’une enquête nationale menée en ligne par la compagnie d’assurances Maaf Prévention en mai-juin, auprès des 18-24 ans, une tranche d’âge particulièrement sensible aux risques de la route.

Une statistique inquiétante dans la mesure où les accidents de la route sont la première cause de mortalité des 18-24 ans. En 2016, ils sont 597 jeunes de cette tranche d’âge a avoir été tués sur les routes de France. Et 24% d’entre-eux impliqués dans un accident mortel étaient alcoolisés.

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L’inquiétante explosion du nombre d’intoxications à la cocaïne en France

Paris, le lundi 14 août 2017 – Dans une note, l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) alerte sur l’explosion du nombre d’intoxications à la cocaïne relevé en France par les centres d’addictovigilance.

Ainsi, selon les statistiques de ce réseau, le nombre des signalements d’intoxication à la cocaïne a doublé entre 2015 et 2016 et les données préliminaires pour 2017 confirment cette tendance…Néanmoins les chiffres exacts n’ont pas été communiqués, ces derniers étant « en cours d’analyse » comme l’a déclaré un porte-parole de cette institution à l’Agence France presse (AFP).

Cette augmentation serait liée à la pureté accrue de la cocaïne disponible dans notre pays. Des récents travaux de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) ont ainsi démontré que « le taux moyen de pureté des échantillons saisis dans la rue se situe à 51 % en 2016, soit une teneur en nette hausse depuis 2011 où la teneur moyenne était de 27 % ». L’OFDT craignait également dans le même rapport que « cette hausse pourrait continuer à favoriser la nouvelle accélération de la diffusion de cocaïne récemment observée ».

L’ANSM signale également « qu’une enquête nationale d’addictovigilance est en cours afin de mieux circonstancier les cas et l’évolution de la consommation de cocaïne en France », dont les résultats seront présentés prochainement.

Les signes qui doivent alerter le professionnel de santé

L’ANSM évoque en outre, les signes généraux, complications cardiovasculaires, neurologiques et psychiatriques d’une intoxication à ce produit.

L’institution rappelle à ce titre aux professionnels de santé «  l’intérêt de réaliser une analyse toxicologique pour rechercher la présence de cocaïne devant un tel tableau ; de déclarer tout cas grave de pharmacodépendance et d’abus au CEIP-A* dont le professionnel de santé dépend ou sur le site signalement-sante.gouv.fr ; de se rapprocher du centre d’addictovigilance de leur secteur géographique  pour toute information complémentaire ».

Frédéric Haroche

RÉFÉRENCE
*Centre d’évaluation et d’information sur la pharmacodépendance addictovigilance
Source : Jim.fr

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