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janvier 2021

Consultation citoyenne sur le cannabis « récréatif »

Jean Costentin

Contribution supplémentaire à sa banalisation croissante dans l’opinion, les citoyens sont à nouveau interrogés, du 13 janvier au 28 février, sur la légalisation du cannabis « récréatif », mais cette fois, c’est par une mission parlementaire.

Après l’UDI, dont le président, Jean-Christophe Lagarde, faisait savoir qu’à titre personnel, il était favorable à cette légalisation, c’est au tour du parti des Républicains (LR) de se fissurer sur ce point ; après les maires LR de Reims et de Charleville-Mézières, prêts à l’expérimenter dans leurs villes, et un député LR de l’Essonne, Robin Reda, pour présider cette mission parlementaire. LREM n’apparaît qu’en seconde position.

Le vice-président de cette commission est Jean-Baptiste Moreau, porte-parole de la REM (évitez l’anagramme), agriculteur dans la Creuse. Sans « creuser », on constate qu’un lien d’intérêt est patent, puisqu’il veut faire de son département celui de la culture du cannabis.

Même si l’urgence est ailleurs, à l’ombre du Covid-19, d’aucuns poussent leurs pions et pressent le pas, sachant que si les informations que taisent les médias venaient à être connues du public, elles mettraient un coup d’arrêt à leurs manœuvres.

Selon un schéma bien rodé ailleurs pour familiariser le chaland avec l’inconcevable, on fait miroiter des propriétés thérapeutiques au cannabis. Ce fut la tâche (mettons un accent circonflexe) précédente de cette mission d’auditer sur le cannabis qu’elle a qualifié d’emblée de « thérapeutique » pour mettre en place des essais devant tester cette hypothèse (la charrue avant les bœufs). Les médias ont joué simultanément de l’argument du « partout ailleurs » ; ainsi la France, qui donnait des leçons au monde entier, devrait emboîter le pas à de plus imprudents qu’elle.

Dans cette consultation citoyenne, plusieurs arguments majeurs devraient être adressés par de nombreux citoyens contre le cannabis dit « récréatif ».

On sait déjà qu’avec sa légalisation, « la récré » se terminera mal, à l’instar de la légalisation du tabac et de l’alcool, responsables, en France, de respectivement 75.000 et 41.000 décès annuels avec, en outre, de multiples handicaps qui obèrent nos comptes sociaux. Prenant en charge les coûts inhérents aux maladies, notre nation ne doit pas faciliter leur expansion, puisqu’elle peine, même souvent à crédit, à secourir toutes les affections (congénitales ou acquises) qui sont, elles, inévitables.

Le cannabis est plus toxique pour l’appareil respiratoire que le tabac, en engendrant 6 fois plus de goudrons cancérigènes, de substances irritantes et d’oxyde de carbone. Sa toxicité cardio-vasculaire en fait la 3e cause de déclenchement d’infarctus du myocarde ; il est responsable d’artérites et d’accidents vasculaires cérébraux.

Il perturbe le déroulement de la grossesse ; il l’abrège ; il est tératogène ; l’enfant qui naît d’une maman consommatrice de cannabis comporte un risque accru : de mort subite, d’hyperactivité avec déficit de l’attention, de retard du développement psychomoteur, de plus grande vulnérabilité aux toxicomanies à l’adolescence.

Les individus en âge de procréer qui exposent leurs gamètes au tétrahydrocannabinol du cannabis, transmettent à leur enfant, par un mécanisme épigénétique : une vulnérabilité aux toxicomanies, des anomalies de leur développement cérébral, une sensibilité accrue aux troubles du spectre de l’autisme, à la schizophrénie, à des perturbations de leurs capacités cognitives (capacité d’apprendre) ou encore de leur système immunitaire. Ajoutons ses effets accidentogènes sur la route ou au travail, ses effets désinhibiteurs avec prise de risques, l’induction de dépressions avec leurs risques de suicide, l’induction d’autres toxicomanies. C’est la drogue de « la crétinisation », qui nous relègue au 27e rang du classement PISA.

Alors que nous n’avons pas su enrayer le développement pandémique de sa consommation, faisant des Français ses tout premiers consommateurs européens, avec 1.400.000 « usagers régulier », sa légalisation fera exploser le nombre de ses consommateurs, qui tendra au moins vers les 5 millions d’alcoolo-dépendants et même les treize millions de tabagiques.

Les études qui se multiplient sur les effets épigénétiques du cannabis révèlent de nouvelles incriminations de son THC.

Il est impératif que le législateur, en dépit des pressions mercantiles qu’il subit, ou de tentations démagogiques préélectorales, intègre ces informations et mesure leur portée avant de hasarder notre nation dans la légalisation de cette drogue dont tous les éléments connus assurent que ses conséquences seraient funestes.

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Le sport et les drogues « récréatives »


L’agence mondiale antidopage (l’AMA) renonce

Pr. Jean Costentin

Le sport a longtemps contribué à détourner l’Homme de ses tentations toxicophiles, toujours en embuscade. Il s’est particulièrement développé dans notre pays à une époque où l’alcool y faisait des ravages.

Le village de mon enfance, pour 1800 habitants, comptait 20 « bistrots » qui intoxiquaient une fraction significative de la population masculine.

Chaque village avait son terrain de football, « son club de foot », ses entraînements pluri hebdomadaires, ses matchs, ses moniteurs dévoués, ses supporters qui ne loupaient aucun match.

D’autres activités apparurent et l’alcool a reculé, passant en 40 ans d’une consommation annuelle par français de 22 à 11 litres d’alcool pur.

Les bistrots ont fermé, il n’en reste qu’un qui vend : journaux, café, tabac, bières, peu de vins, davantage de spiritueux, et des tickets de jeux de hasard…
Cette heureuse évolution s’essouffle ; le lobby alcoolier, avec la compromission de politiques de tous bords, détricotent la salutaire loi Evin.

Des députés de la REM «en remettent une chope », souhaitant voir autorisée à nouveau la vente des boissons
alcooliques dans les buvettes des stades. Arrêtons là pour l’alcool.


Le sport professionnel s’est développé, drainant des crédits extravagants comme le sont les revenus de joueurs déïfiés et choyés. Ce sport spectacle, avec d’énormes enjeux matériels, incite ses athlètes, pour gagner, à s’adresser aux tricheries du dopage.
L’envolée de Mitterrand au congrès d’Epinay :« l’argent qui corrompt, l’argent qui achète, l’argent qui écrase, l’argent qui tue, l’argent qui ruine, et l’argent qui pourrit jusqu’à la conscience des hommes ! », n’a pris aucune ride et même bénéficié du botox.

L’agence mondiale antidopage (AMA) qui veille sur le « sport propre » siège à Montréal, au Canada qui vient de légaliser le cannabis.
L’AMA, constatant la multiplication des contrôles positifs à des drogues dites « récréatives » telles  le cannabis/THC, l’ecstasy, l’héroïne, décide de réduire considérablement les sanctions pouvant être infligées aux sportifs qui présenteraient ces drogues dans leurs urines ; les faisant passer de 4 ans de suspension à 4 semaines seulement. Loin de résister à l’affaiblissement des mœurs, l’AMA accompagne ce mouvement !

Le sport comme moyen de refreiner les appétits toxicomaniaques devient un fabliau. Le sportif donné en exemple à une jeunesse de plus en plus vulnérable aux toxicomanies, c’était « le monde d’avant ». Cette tendance vient de loin ; pour le cannabis, il y a trois ans, l’AMA avait déjà relevé de 50 à 150 ng de THC/mL d’urine son seuil répréhensible. Aujourd’hui elle diminue la sanction. Les errements de la vie privée
peuvent désormais, sans grand dommage, empiéter sur la vie sportive et même sur ses compétitions.


Ces nouvelles dispositions feignent d’ignorer les interférences de ces drogues sur les performances sportives et, partant, l’équité entre compétiteurs. L’ecstasy est stimulante comme l’est l’amphétamine. Le THC du cannabis, par ses effets désinhibiteurs, peut rendre plus agressif dans des sports de combat ; par son effet anti
trémulant plus précis dans le tir à l’arc ou à la carabine ; par ses effets analgésiques, à l’instar de l’héroïne, aider dans les sports où la douleur limite les performances…

Par ces nouvelles dispositions l’AMA renonce aux effets de prévention qu’exerçait le sport sur les toxicomanies ; elle renonce à l’exemplarité dont il était porteur pour la jeunesse ; elle en prend même à son aise avec certains aspects du dopage en ouvrant de nouveaux espaces pour la tricherie.

l’AMA transgresse ce faisant les grands principes à l’origine de sa création en 1999, qu’elle avait jusqu’à maintenant défendus. Sa liste des substances interdites, régulièrement actualisée, s’appuie sur des règles visant non seulement à maintenir l’équité entre sportifs, mais aussi à garantir l’intégrité de leur santé.

Un médecin responsable des équipes de l’ex RDA avait déclaré que pour chaque médaille olympique
obtenue, les sportifs avaient payé un tribut qu’il estimait à 700 « invalides ».
Une substance est interdite quand elle coche au moins 2 des 3 critères suivants :
-Susceptible d’améliorer les performances ;
-présenter un risque potentiel pour la santé du sportif ;
-contrevenir à l’esprit sportif, notamment : à l’éthique, à l’honnêteté ; à la santé ; à
l’épanouissement de la personnalité ; au respect des règles et des lois ; au courage, à
l’esprit de groupe et à la solidarité.


« Paroles, paroles, paroles » ; l’âme a ses défaillances comme l’A.M.A. les siennes
vis à vis des drogues.

La tendance « nolo » : le peu ou pas d’alcool fait des émules

Pour l'apéro, nombreuses sont les marques à miser sur la tendance sans alcool. Comme Gimber, une boisson à base de gingembre.Pour l’apéro, nombreuses sont les marques à miser sur la tendance sans alcool. Comme Gimber, une boisson à base de gingembre. Courtesy of Gimber

Alors que le « dry january » touche à sa fin, la tendance nolo (pas ou peu d’alcool), séduit de plus en plus de consommateurs. Nombreux sont les « sober curious » avides de découvrir des breuvages alternatifs tout aussi festifs, mais sans alcool. Qu’est-ce que ça donne ?

Vous reprendrez bien un petit verre… sans alcool ? Face aux spiritueux, les boissons « nolo » (« no alcohol » ou « low alcohol ») connaissent un franc succès. Le cabinet IWSR, spécialisé dans l’analyse du marché des boissons alcoolisées, s’est intéressé à cette tendance sans alcool. Selon les chiffres, les ventes boissons peu ou pas alcoolisées ont connu une progression de 20% en France entre 2017 et 2018 et de 30,5% entre 2018 et 2019. Et tout laisse à penser que ce marché ne va cesser de croître.

Le nolo, une tendance subversive ?

Le mouvement de sobriété joyeuse débute aux Etats-Unis où l’ouvrage de Ruby Warrington, « Sober Curious », fait des émules chez les millenials, soucieux de leur bien-être et de leur santé. En France, la récente sortie de l’ouvrage de Claire Touzard, « Sans Alcool », s’inscrit dans la même veine. L’auteure n’hésite pas à qualifier le choix du zéro alcool de « subversif ». Dans un pays où partager et célébrer est souvent synonyme de – beaucoup – boire, choisir la sobriété est un acte de « rébellion ». Car la consommation des Français, bien qu’en baisse, reste l’une des plus élevées au monde, selon l’Insee. Et l’Hexagone se situe au 8ème rang de l’Europe.

Plantes, cocktails et #soberlife

Alors que les jeunes délaissent l’alcool, de nombreuses marques choisissent de s’adapter aux nouveaux besoins de consommation. Parmi les nouveaux entrants on trouve des marques aux packagings léchés qui reprennent des alcools classiques. Mais côté saveur, elles jouent sur l’alliance d’herbes et fruits savamment équilibrée. C’est le cas des gins sans alcool Ceder’s de Pernod Ricard, ou Atopia, extraits de plantes et d’arômes naturels. Dans la même veine, on trouve JNPR au bouquet floral ou encore Gimber, un concentré de gingembre pour l’apéro.

Côté bière, nombreux sont les brasseurs à proposer des alternatives. Interrogé par Europe 1, Maxime Costilhes, délégué général des Brasseurs de France, explique que « depuis 4-5 ans, les industriels ont développé des techniques de refroidissement, de désalcoolisation et d’interruption de la fermentation qui permettent de ne pas altérer le goût de la bière ». Une tendance suivie de près, donc, par les quelque 2.000 brasseries artisanales françaises, mais aussi par les grands industriels, comme Heineken avec sa bière 0.0.

Pour les fans de vins de table, de nombreuses alternatives existent. Parmi elles, le Français Petit Bérêt, dont le cofondateur Dominique Laporte est meilleur sommelier de France, commercialise des vins rouges, blancs ou rosés façonnés à partir de sélection de cépages et d’assemblages, comme un grand cru classique.

Bar sans alcool

Et la tendance ne s’arrête pas là. Outre les nouvelles marques de breuvage nolo, des « dry bars » se sont adaptés et proposent des cartes sans alcool. C’est le cas du Listen Bar à New York, du Virgin Mary à Dublin. En France, Gueule de Joie avait ouvert à Nantes. Si le bar est fermé pour cause de Covid, il n’en propose pas moins une sélection de boissons à se faire livrer pour buller sans éthanol. 

Alcool, gare aux excès

Sous ses airs pop, la tendance « nolo » représente aussi un fort enjeu de santé publique.
Selon Santé Publique France, la consommation d’alcool « fait partie des trois premières causes de mortalité évitable avec 41.000 décès en 2015 ». Pour rappel, elle ne doit pas dépasser 10 verres d’alcool maximum par semaine ou 2 verres d’alcool maximum par jour, et pas tous les jours.

Une bonne raison de se rabattre sur un bon mocktail.

Source

Sans alcool

En France, on s’avoue rarement alcoolique. Quand on boit on est festif, irrévérent, drôle. Français.

Un jour pourtant, Claire arrête de boire. Elle prend conscience que cet alcool, prétendument bon-vivant, est en vérité en train de ronger sa vie. Il noyaute ses journées, altère sa pensée, abîme ses relations.

En retraçant son passé, elle découvre à quel point l’alcool a été le pilier de sa construction et de son personnage de femme.

Sans alcool est le journal de son sevrage. Un chemin tortueux, parfois rocambolesque, à travers son intimité. Une quête de libération complexe, dans un pays qui sanctifie le pinard. L’autrice affronte son passé, l’héritage familial, le jugement des autres.

Son récit interroge, au-delà de son expérience. Pourquoi boire est une telle norme sociale ?

Alors qu’on lui a toujours vendu la sobriété comme le choix des cons et des culs bénis, elle réalise qu’on l’a sans doute flouée.

Être sobre est bien plus subversif qu’elle ne l’imaginait.

«Dépénaliser le cannabis est une erreur»

Interview du docteur Imane Kendili, psychiatre et addictologue:

Docteur Imane Kendili, psychiatre et spécialiste des addictions, revient sur la décision de l’ONU de retirer le cannabis de la liste des drogues. Elle affirme que le cannabis est une drogue dangereuse pour la santé et que sa dépénalisation au Maroc serait une grave erreur vu le contexte socioculturel, qui banalise tous les usages de drogues. Entretien. 

Finances News Hebdo : Comment réagissez-vous à la décision de retirer le cannabis de la liste des drogues par les Nations unies ? 

Dr Imane Kendili : Avec stupéfaction. Retirer le cannabis est, selon moi en tant que psychiatre et addictologue, irresponsable surtout si l’on n’a pas la capacité de suivre, doser, jauger et vérifier les teneurs en THC. Soit le cannabis sous ses différentes formes circulant pour une consommation en tant que drogue. L’appellation drogue douce était déjà non appropriée, et si à présent le cannabis n’est plus une drogue, nous n’avons qu’à bien nous tenir. La recrudescence des addictions et des troubles du comportement est fort attendue et n’oublions pas le lien établi entre le cannabis et les troubles psychiatriques. Donc la nouvelle selon moi est désolante.

F.N.H : Cette décision a de l’impact et les patients ou potentiels patients se voient déjà prescrire sur ordonnance le cannabis. 

I.K : Les questions fusent entre CBD et THC et ce n’est que le début. L’impact à l’international verra le cannabis circuler sans souci puisqu’il est autorisé. L’impact est économique mais aussi social. Dans certains Etats des USA, le cannabis est ingéré dans des gâteaux et des bonbons au cannabis sont disponibles. Le burger également. Ainsi, il pourrait être consommé de 16 à 77 ans. C’est railleur mais loin de faire rire les professionnels de santé mentale.

Après, on doit définir le cannabis car le chanvre est utilisé dans l’industrie automobile et autres. Le fameux CBD est prescrit à bon escient pour la douleur ou en traitement palliatif des cancers en dernier stade. Mais précisons que ces formes-là ne sont pas le cannabis fumé sous forme d’herbe (marijuana, beuh) ou de résine (haschich), ni même le space cake, dénommé chez nous maâjoune, une friandise à base de semoule, ou ghriba sous forme de gâteau traditionnel rond.

A l’échelle nationale, à moins d’une législation qui incite à contrôler les taux de THC et un système réel de surveillance, l’issue sera grave. Pour moi, elle le sera de toute manière. Il suffit de voir le nombre de bouffées délirantes post-cannabis ou l’entrée en maladie mentale grave où le cannabis jouerait un rôle, selon les publications scientifiques.
Ceci sans compter l’impact sur la mémoire, la cognition, le syndrome amotivationnel….

F.N.H : Oui. Cela permettrait de gagner en organisation et en maturité avant de se retrouver dépassés.

I.K : Mais cette réglementation devrait rester à des fins industrielles. La consommation anarchique crée déjà un problème et serait difficile à gérer à mon sens. Une sensibilisation aux effets des drogues et un travail de réduction des risques avec un réel support médiatique devrait avoir lieu. Insuffler la maturité en premier lieu. Démocratiser une drogue sur une immaturité socio-sanitaire est difficile pour ne pas dire impossible. Je précise que démocratiser tout stupéfiant est irresponsable. Mais une régulation à des fins industrielles est bien entendu logique, avec un système rodé. Plus tard, on parviendrait peut-être à des consommations à des fins médicales jaugées et strictement surveillées mais ceci est une autre histoire. Car ce serait très difficile à entreprendre entre utopie et réalité de terrain.

F.N.H : Il y a aussi la banalisation culturelle de la consommation du cannabis. 

I.K : Le cannabis est déjà bien consommé au Maroc et banalisé. Cette banalisation est en effet culturelle. Les professionnels de santé mentale ont beau crier gare, c’est la triste réalité.
La consommation de cannabis a des répercussions sur le cerveau des jeunes et moins jeunes. On doit étudier tous les champs des possibles, soit l’âge qui au Canada, par exemple, est à 25 ans et pas avant. En précisant que la genèse des maladies mentales graves comme la schizophrénie ou le trouble bipolaire se fait entre 16 et 25 ans statistiquement, selon les études.
D’un autre côté, je ne pense pas que la répression augmente la dépendance. Les addictions sont également tributaires de la phénoménologie sociale mondiale. Les addictions en nette augmentation sont aussi bien avec substances que sans. Soit comportementales.

Le substrat est bio-psycho-social. Mais les conséquences comportementales, impulsivité, violence, troubles du comportement, impacts organiques et psychologiques…sont les mêmes. Un bémol toutefois pour le cannabis : un lien scientifique est établi entre cannabis et amorce de maladie mentale. C’est comme les messages sur les machines à sous : «n’oubliez pas de vous arrêter et manger» «Le jeu est addictif». Le cerveau se sent protégé et le comportement compulsif de consommation augmente puisque je suis protégé. Autoriser et gérer pour nos ados ne permettra pas de contrôler. Je suis sceptique et réellement apeurée.

F.N.H : D’autres pays ont entamé ce processus avec succès. 

I.K : En effet, si on pense à notre voisin, en octobre 2019, l’Assemblée nationale française a adopté un amendement relatif à une expérimentation du cannabis à usage médical pour 2 ans, avec 3.000 volontaires. Mais le volontaire est catégorisé. Soit des patients subissant les effets secondaires de chimiothérapie, des douleurs neuropathiques ou encore l’épilepsie résistante. Les personnes cancéreuses en soins palliatifs également. Et nous parlons de CBD, qui lui, engendre un effet myorelaxant puissant et pas du THC qui a un effet psychotrope et hallucinogène.

La plante est modifiée pour une teneur en THC plus importante et donc des effets plus importants. La teneur en THC est 15 à 30 fois plus importante que dans les années 80. Sans oublier les apprentis chimistes qui mélangent toutes sortes de produits dans la résine …Réguler la production de la plante puis ses dérivés n’est pas une mince affaire; ensuite penser à réguler sa consommation. Ne mettons pas la charrue avant les boeufs. Il faut aussi augmenter les structures d’accueil en addictologie et les centres de proximité de santé mentale ainsi qu’hospitaliers.

Source

Bas-Rhin : un vin sans alcool fait fureur auprès des consommateurs

« Si je ne vous dis pas qu’il n’y a pas d’alcool, vous ne direz jamais qu’il n’y a pas d’alcool« , assure Brunot Marret, œnologue et gérant de La côte de Vincent, au moment de goûter ce produit spécial, aux allures de Riesling.

Et pourtant, c’est bien la caractéristique de ce vin, transformé à Mayence en Allemagne. Le vin blanc ou rouge est soumis pendant cinq minutes à -30 degrés, sans oxygène. Les vapeurs d’alcool s’échappent pour libérer un vin sans alcool.

De 5 000 à 500 000 bouteilles par an

L’entreprise familiale ne cesse de se faire connaître : en seize ans, elle est passée de 5 000 à 500 000 bouteilles vendues par an. « On a de plus en plus de femmes enceintes qui commandent chez nous, on a quelques sportifs qui doucement se tournent vers nous pour pouvoir fêter sans culpabiliser, et puis il y a de plus en plus de personnes, même des jeunes qui commandent par curiosité et parce qu’ils assument totalement le fait de ne pas boire d’alcool« , indique Lucie Marret, responsable marketing et assistante commerciale de la société.

Voir la vidéo de France 3

EDVO

Notre ami Jean-Paul Bruneau , Président fondateur d’EDVO, nous a adressé les voeux de son association. Nous l’en remercions, et souhaitons à notre tour à EDVO une meilleure année 2021 et la possibilité de retrouver tous les moyens nécessaires à sa belle activité .

Chers amis(es) , chers adhérents (tes), chers membres bienfaiteurs(trices),

A l’aube de cette nouvelle année, nous vous souhaitons la réussite de vos projets, une bonne santé pour vous et vos proches ainsi que beaucoup de bonheur à partager.
Nous venons de traverser une année 2020 très compliquée pour la gestion de notre association avec ses 81 résidents, et pour l’ensemble de nos missions (Prévention en milieu scolaire et formation d’acteurs relais, épicerie sociale, point hygiène, …) . Les confinements à répétition à cause des cas contacts ou des tests positifs et les annulations de nos manifestations (sources d’autofinancement pour notre hôtel social), nous ont fait perdre 87 000€ sur 2020 sur un budget global de 909 000€. Par précaution, nous avons emprunté 100 000€ (prêt garanti par l’Etat) pour faire face à cette crise sans aide d’Etat pour compenser les pertes.

L’année 2021 commence mal et nous sommes vigilants dans la gestion de notre fonctionnement et pour les projets de développement de nos activités (qui doivent nous apporter plus d’autofinancement). Votre fidèle soutien est donc très important pour toute l’équipe d’ EDVO dans cette période difficile malgré un dynamisme sans faille. (voir notre film de présentation de l’hôtel social). Je compte sur votre aide (cliquez ici), sur celle de vos proches si vous voulez bien les sensibiliser à notre cause au moyen de la présentation d’EDVO et soyez assurés de toute notre gratitude. 

Avec nos meilleurs sentiments. Pour l’équipe d’EDVO.
Jean-Paul BRUNEAU Président et fondateur de l’Association Nationale EDVO Tel : 06 09 21 26 92

Comment fabrique t on de l’alcool ?

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Légalisation du cannabis : une consultation citoyenne pour « sortir du statu quo » défend un élu LR de l’Essonne

Mélodie PépinFrance Bleu Paris

Invité de France Bleu Paris, le député LR de l’Essonne, Robin Reda, invite les politiques à s’emparer du débat sur la légalisation du cannabis, pour faire évoluer la législation actuelle qu’il juge inefficace pour lutter contre le trafic de drogue.

NDLR : Nous attirons l’attention de nos lecteurs sur cette consultation dont l’enjeu est évident et qui malheureusement n’est que très peu diffusée. Nous vous invitons à y répondre et à la diffuser le plus possible à vos correspondants. C’est une bonne façon de faire savoir ce que nous pensons

Depuis mercredi dernier, les Franciliens peuvent participer à une consultation citoyenne sur le cannabis pour donner leur avis sur la question de la légalisation. Lancée par la mission d’information parlementaire sur la réglementation et l’impact des différents usages du cannabis, présidée par le député LR de l’Essonne Robin Reda, cette consultation a déjà recueilli 200.000 réponses. LIRE LA SUITE

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