En France, on s’avoue rarement alcoolique. Quand on boit on est festif, irrévérent, drôle. Français.

Un jour pourtant, Claire arrête de boire. Elle prend conscience que cet alcool, prétendument bon-vivant, est en vérité en train de ronger sa vie. Il noyaute ses journées, altère sa pensée, abîme ses relations.

En retraçant son passé, elle découvre à quel point l’alcool a été le pilier de sa construction et de son personnage de femme.

Sans alcool est le journal de son sevrage. Un chemin tortueux, parfois rocambolesque, à travers son intimité. Une quête de libération complexe, dans un pays qui sanctifie le pinard. L’autrice affronte son passé, l’héritage familial, le jugement des autres.

Son récit interroge, au-delà de son expérience. Pourquoi boire est une telle norme sociale ?

Alors qu’on lui a toujours vendu la sobriété comme le choix des cons et des culs bénis, elle réalise qu’on l’a sans doute flouée.

Être sobre est bien plus subversif qu’elle ne l’imaginait.