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octobre 2022

Lettre du CNPERT de Novembre 2022

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De nouvelles études soulignent le danger du« nouveau » cannabis

Interview du Professeur Costentin par Atlantico

Selon plusieurs publications scientifiques, la consommation de marijuana riche en THC conduit à certains symptômes de psychose pour 40% des consommateurs. Une consommation régulière conduit 35% des fumeurs à une rupture psychotique complète.


Atlantico :

Selon plusieurs études, la consommation de marijuana conduit à de légers symptômes de psychose pour 40% des consommateurs. Une consommation régulière, avec notamment des produits riches en THC, conduit 35% des consommateurs à une rupture psychotique complète. La probabilité de devenir bipolaire ou schizophrène est de 50%. Quel est l’ensemble des effets secondaires de la marijuana ?

Avons-nous sous-estimé les effets néfastes de cette substance ?
Jean Costentin : De longue date ces effets néfastes ont été tus ou sous-estimés. En 1840 un psychiatre, on disait alors un «aliéniste» Jacques-Joseph Moreau (dit Moreau de Tours) publiait un livre intitulé « Du haschisch et de l’aliénation mentale ». Il y a une trentaine d’années l’alerte a été donnée par une pédopsychiatre d’Auckland, en Nouvelle-Zélande, Marie/Louise Arsenault. Elle a suivi une cohorte de 1.000 adolescents qui avaient commencé à fumer du cannabis entre 12 et 15 ans. Si cette tranche d’âge peut surprendre, il faut savoir que c’est désormais au collège que les jeunes français commencent à expérimenter la consommation
de cannabis.


La Nouvelle-Zélande à l’époque dans cette étude était particulièrement victime du laxisme qui prévalait sur cette drogue, à l’instar de la situation qui prévaut en France actuellement, et qui fait de nous les tout premiers consommateurs de cannabis des 28 Etats européens. A cette période, le cannabis était quatre à cinq fois moins dosé en THC que celui qui prévaut actuellement sur le marché.


Le groupe de ces 1.000 gamins consommateurs a été entouré de 4.000 autres qui n’avaient pas encore commencé à cet âge-là. Elle a donné rendez-vous à tous ces jeunes à l’âge de 18 ans. Elle a alors constaté que sur ces 1.000 jeunes qui avaient commencé à consommer du cannabis entre 12 et 15 ans, 10% d’entre eux étaient devenus schizophrènes ; que chez ceux qui avaient commencé à en consommer entre 15 et 18 ans, 2,5% d’entre eux étaient diagnostiqués schizophrènes ; et qu’enfin chez ceux, les plus nombreux, qui n’avaient jamais consommé de cannabis ni d’autres drogues, 1% d’entre eux étaient schizophrènes à cet âge de 18 ans.

Car oui, hélas, on peut devenir schizophrène sans jamais avoir consommé de cannabis, Hélas car on saurait alors comment éradiquer cette maladie très grave.
Ainsi, quand on commence à consommer du cannabis entre 15 et 18 ans, le risque d’être diagnostiqué schizophrène est multiplié par 2,5 et quand on commence entre 12 et 15 ans, le facteur d’augmentation est multiplié par 10.


Les relations entre le cannabis et la schizophrénie sont donc établies de longue date. Un autre exemple concerne une étude suédoise qui remonte à une quarantaine d’années. Un psychiatre, Sven Andréasson, était surpris dans sa pratique psychiatrique de rencontrer des jeunes patients qui présentaient une schizophrénie, laquelle résistait assez notablement aux traitements antipsychotiques et, notamment à l’halopéridol, un médicament majeur dans cette pathologie.

Il est parvenu à faire avouer à un certain nombre de ces jeunes qu’ils étaient fumeurs de cannabis. Il s’est alors demandé si cette addiction n’était pas en cause dans la schizophrénie. Sven Andréasson a alors obtenu des autorités Suédoises des moyens
considérables pour effectuer une étude que l’on pourrait qualifier de gigantesque. Les 50.000 conscrits suédois de l’année 1970 ont tous été vus par des psychologues et des psychiatres ; ce qui a permis d’éliminer de l’étude ceux qui étaient alors schizophrènes à 18 ans.

Il fut demandé à chacun des autres d’indiquer qu’elle été sa consommation de cannabis avant la conscription.
L’ étude s’est poursuivie pendant les quinze années ultérieures en suivant l’évolution de la santé mentale ces jeunes gens durant la période comprise entre leurs 18 et 33 ans, et ce grâce au registre des maladies mentales qui existe en Suède. Ce registre permet, lorsque l’un de ces jeunes se présente à une structure de soin pour des troubles psychiatriques, d’en connaître le diagnostic ; ainsi fut suivie l’évolution de la santé mentale de ces jeunes gens.


En 1981, après compilation de toutes ces données, la conclusion de cette étude a été publiée dans une revue majeure du monde médical, « The Lancet ». Elle conclue que le fait d’avoir fumé /plus de 50 « joints » en tout avant l’âge de la conscription (18 ans en Suède) a multiplié par 6 chez ces jeunes gens le risque de devenir schizophrène au cours des quinze années qui suivirent.


Si cette étude avait été suffisamment relayée par les médias et notamment auprès des décideurs politiques, ils auraient sans doute eu une autre attitude vis-à-vis du cannabis que ce laxisme qui a permis à cette drogue de diffuser en France, à un tel niveau ; laissant 1.500.000 des nôtres en devenir des consommateurs réguliers, approvisionnés par plus de 200.000 dealers.

Les Français devenus les tous premiers consommateurs de cannabis parmi les 28 Etats membres de l’Union européenne.
Le cannabis consommé actuellement comporte un taux moyen de THC qui a été multiplié par 6,5 au cours des trente dernières années. De nouveaux modes de consommation augmentent la dose de THC qui est cédée à l’organisme de ses consommateurs, via la pipe à eau, via le détournement de la cigarette électronique avec de l’huile de cannabis.


Le cannabis fumé sur les barricades de Mai 1968 n’a plus rien à voir avec le cannabis d’aujourd’hui.
Peut-on comparer la « marijuana médicale » à un opioïde ? Pourquoi a-t-on tendance à faire le rapprochement ?
Ces drogues, le THC du cannabis, la morphine de l’opium et tous ses dérivés agissent sur le système de récompense du cerveau. Ces drogues ont en commun d’intensifier la libération d’un neuromédiateur, la dopamine, « le neuromédiateur du plaisir » dans une très petite structure du cerveau, le noyau accumbens.

Qu’un individu consomme de l’alcool, fume du tabac, fume du cannabis, s’injecte de l’héroïne, ou avale du tramadol ou de la codéine, cela a pour effet d’augmenter cette libération de dopamine, suscitant de ce fait une sensation de plaisir. Il y a par ce mécanisme une communauté d’action entre toutes les drogues avec néanmoins, de l’une à l’autre, des intensités différentes.

En bref, toutes les drogues intensifient la transmission dopaminergique dans le noyau accumbens, au service de la perception du
plaisir. Lorsque la concentration de la drogue diminue dans l’organisme, et plus encore lorsque le sujet est privé de sa drogue, le plaisir associé à la transmission de dopaminergique qui était important fait place à un très vif déplaisir.

Pour échapper à cette sensation pénible, à cette frustration, à cette incomplétude le sujet est alors très incité à reprendre de la drogue. Ce besoin tyrannique de consommer est la caractéristique de la dépendance, de l’addiction.
Lors de l’usage régulier du cannabis, alors que l’usage erratique « l’us » a fait place à « l’abus », une tolérance à ses effets recherchés s’installe progressivement.

Alors qu’au début un joint tous les trois jours suffisait à procurer ce plaisir, l’effet diminuant au fil des usages, le consommateur passe alors à un joint tous les jours, puis plusieurs. J’ai eu en consultation un patient de 17 ans qui était à 20 joints par jour ! Il n’était pas beau à voir le pauvret. Il faut insister sur le fait qu’il est très difficile, voire impossible, de sortir de son addiction un sujet dépendant du cannabis.
Les effets épigénétiques du cannabis qui commencent à être bien connus sont aussi des données qu’il est très important de porter à la connaissance du plus large public possible et des décideurs. Ce qui permettrait de clore ces discussions de plus en plus oiseuses sur la légalisation de cette drogue. Le fait de consommer du cannabis modifie durablement l’expression de certains gènes.

Ces modifications épigénétiques peuvent être transmises par l’individu consommateur à sa progéniture.
Le travail princeps sur ce sujet a été réalisé par l’équipe de Yasmin Hurd, directrice de l’Institut de toxicomanie du Mount Sinaï (U.S.A.). Elle a eu accès à des fœtus de 20 semaines qui consommaient du cannabis. Elle a comparé dans leur cerveau, au niveau du noyau accumbens sorte de centre du plaisir, le nombre de récepteurs sur lequel agit la dopamine.

Elle a constaté, comparativement aux fœtus du même âge issus de mères qui ne consommaient pas de cannabis, une baisse de plus de 50% des récepteurs de la dopamine.
Les chercheurs ont répliqué l’expérience chez des rats, administrant du cannabis, en fait du THC, à des femelles en gestation. Ils ont constaté que les ratons présentaient (comme les fœtus humains) une baisse du nombre de récepteurs de la dopamine dans leur noyau accumbens. Ils ont constaté que cette diminution persistait au long cours, puisque les petits ratons devenus grands présentaient toujours cette baisse des récepteurs de la dopamine et qu’ils présentaient une plus grande appétence pour la consommation de produits stupéfiants, que les rats issus de mères qui n’avaient pas reçu de THC pendant leur gestation.

Un même constat a été effectué quand des rats géniteurs mâles et femelles, recevaient du THC de façon semi-chronique, avec une longue période d’interruption précédant leur accouplement. Cet héritage épigénétique ne se limite pas à cette vulnérabilité aux drogues, elle concerne aussi une vulnérabilité à la dépression, à la schizophrénie, à des déficiences des capacités d’apprentissage /de cognition, à des diminutions de réponses immunitaires, à l’autisme même, à des malformations congénitales…


Ces connaissances nouvelles doivent interroger chaque consommateur de cette drogue sur ses dangers, et ériger le dogme « Fumer du cannabis ou se reproduire, il faut choisir »… Cette transmission intergénérationnelle des vulnérabilités constitue un véritable problème de santé publique.
L’Académie nationale de médecine a publié un communiqué très important en ce sens il y a six mois afin d’alerter sur les effets épigénétiques de différentes drogues : tabac, alcool, cocaïne, cannabis et sur leurs dangers.
Une addictologue affirmait que « de Big Tobacco à Big Pharma en passant par Big Marijuana, ce sont les mêmes personnes et le même schéma ».

Que veut-elle dire ? Dans quelle mesure les géants industriels ont-ils leur part de responsabilité dans les addictions ? Les mêmes subterfuges sont souvent utilisés pour conquérir un marché, avec la promesse de royalties qui peuvent occulter tout respect de l’humain.
En matière d’industries pharmaceutiques, par nature plus préoccupées par l’éthique que d’autres industries, elles ne semblent pas à l’abri de tentations mercantiles. La crise des opioïdes aux U.S.A. à l’intersection entre certains médecins galvaudant la prescription des analgésiques opioïdes ou opiacés avec les pressions de certains de ces laboratoires qui les produisent, a conduit l’an passé à plus de 100.000 décès (plus que la somme des accidents routiers et des victimes des armes à feu qui défraient tant la chronique).

Le nombre de médicaments détournés de leur usage thérapeutique à des fins toxicomaniaques interpelle également.
Dans un registre concernant par nature les addictions, il faut souligner que le fait de fumer du tabac crée une appétence redoublée, par un phénomène épigénétique, pour le cannabis. Si l’on ajoute du cannabis au tabac, cela crée une appétence redoublée pour la cocaïne et pour l’héroïne.

Il ne faut dès lors pas s’étonner que le nombre de toxicomanes soit en expansion.
Avec les différentes drogues se déroule une véritable course de relais. Elle commence avec le tabac, le relai est passé ensuite au cannabis. Les stimulants arrivent ensuite avec la cocaïne, le crack ; puis le relai est passé à la buprénorphine, le trop fameux Subutex, qui fait l’objet de détournements massifs. Ses « bénéficiaires » vont le revendre à des jeunes toxicophiles, leur ouvrant la porte des agents morphiniques, ils vont même se l’injecter et la porte de l’héroïne pourra s’ouvrir à eux. Il s’agit en l’occurrence d’une des modalités du phénomène d’escalade, longtemps contesté, devenu désormais irréfragable.


Les industriels du tabac ont rendu celui-ci beaucoup plus addictif. Ils y ont ajouté des chromones, pour en modifier le parfum et la saveur. Ces adjuvants, lors de leur combustion, donnent naissance à des aldéhydes volatiles qui arrivent au cerveau et qui inhibent l’enzyme qui dégrade la dopamine ; intensifiant sa libération sous l’influence de la nicotine ; suscitant un plaisir plus intense et un déplaisir consécutif plus pénible, incitant très vite à allumer une autre cigarette Après avoir pris un certain recul quant au bilan de la légalisation du cannabis aux États-Unis, la France pourrait-elle se permettre de légaliser cette drogue ?


Sachant ce que l’on sait, il serait criminel de légaliser cette drogue. Il existe pourtant un fort très lobbying en France, pour y parvenir. Certains députés Renaissance, LR, PS, EELV, LFI.. ont constitué une mission parlementaire pour le développement du cannabis thérapeutique. La création d’une filière française de production du cannabis est anticipée en cas de légalisation dans ce sens et, rêvant déjà pour élargir ce marché les mêmes envisagent la légalisation du cannabis désigné par euphémisme de «récréatif».

Le lobbying de puissants groupes capitalistes aux aguets s’exerce jusqu’à l’Assemblée nationale, où la fameuse mission
parlementaire propose un référendum portant sur la légalisation de cette drogue.

Quelles sont les dernières études à ce sujet ?
Il y a en cours un simulacre d’étude sur les usages thérapeutiques potentiels du cannabis. Nombre de règles qui prévalaient en matière d’expérimentation clinique de médicaments potentiels y sont négligées, afin de justifier à tout prix l’usage thérapeutique du cannabis. On sait qu’il est le faux nez et le cheval de Troie du cannabis récréatif.

Tous les Etats qui l’ont légalisé à des fins « récréatives » sont passés par la case « cannabis thérapeutique »
Que le cannabis ait quelques effets thérapeutiques, c’est indiscutable, mais l’efficacité dans les multiples indications proposées est d’une modestie certaine. En matière de médicament la principale question qui doit être posée est celle du rapport Bénéfices/Risques.

Quels bénéfices pourrait retirer de sa prescription le patient pour ses maux, pour sa pathologie et à quels risques l’exposerait-on en lui prescrivant ce produit. En l’état des informations disponibles ce rapport bénéfices / risques est clairement négatif.

Néanmoins des études doivent être réalisées d’une façon rigoureuse, à l’abri des influences idéologiques et des pressions
économiques ; bref en complète rupture rupture avec le simulacre d’expérimentation actuelle, qui d’ailleurs patine.

L’impact de la drogue sur le cœur

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La drogue (cannabis, cocaïne et méthamphétamine) et les médicaments opiacés augmentent le risque de trouble cardiaque. Une étude américaine révèle que ces drogues, illicites ou prescrites sur ordonnance, augmentent nettement les risques de fibrillation auriculaire et d’accident vasculaire cérébral.

Les drogues (notamment le cannabis) augmentent le risque de fibrillation auriculaire. Une étude américaine a étudié un panel de 23 millions de patients sur 10 ans.  (PETER DAZELEY / THE IMAGE BANK RF / GETTY IMAGES)
Les drogues (notamment le cannabis) augmentent le risque de fibrillation auriculaire. Une étude américaine a étudié un panel de 23 millions de patients sur 10 ans.  (PETER DAZELEY / THE IMAGE BANK RF / GETTY IMAGES)

Martin Ducret, médecin et journaliste au Quotidien du Médecin décrypte aujourd’hui dans C’est ma santé, une vaste étude américaine qui révèle que la consommation de certaines drogues augmentent drastiquement le risque de fibrillation auriculaire, le trouble du rythme cardiaque le plus fréquent au monde.

franceinfo : Tout d’abord, qu’est-ce qu’une fibrillation auriculaire ?

Martin Ducret : Une fibrillation auriculaire (FA), c’est un emballement du rythme cardiaque qui devient alors anarchique et irrégulier. C’est un trouble fréquent qui peut être ressenti par le patient sous forme de palpitations par exemple, ou passer totalement inaperçu.

Sa principale complication est la survenue d’un accident vasculaire cérébral (AVC). En cas de FA, le risque de faire un AVC est multiplié par 5. L’âge est le premier facteur de risque de FA, mais il en existe beaucoup d’autres, comme l’hypertension artérielle, l’obésité ou encore le tabagisme et la consommation excessive d’alcool. 

Que nous apprend cette étude ?

Cette étude américaine révèle que le risque de fibrillation auriculaire est nettement augmenté par la consommation de drogues illicites – cannabis, cocaïne et méthamphétamine (c’est une drogue psychostimulante) – ou par l’usage de médicaments opiacés qui sont prescrit sur ordonnance (comme le tramadol ou la morphine).

Pour arriver à ces conclusions, les auteurs ont épluché les données médicales de plus de 23 millions d’américains sur une période de 10 ans. Chez ce panel de patients, le risque de développer une fibrillation auriculaire était augmenté de 35% en cas de consommation de cannabis, et de 60 à 80% pour les trois autres substances.

Pour le Pr William Lowenstein, addictologue et président de SOS addiction, “cette étude est remarquable car elle s’intéresse, sans faire de distinction, aux effets de substances légales, les opioïdes prescrits sur ordonnance, et de drogues illégales dont les conséquences ont été beaucoup moins étudiées à ce jour.”

Le risque de fibrillation auriculaire est-il dépendant de la dose de consommation de ces drogues ?

L’étude ne nous le dit pas, et c’est une de ses limites. Les auteurs précisent que les résultats ne peuvent être extrapolés aux patients qui consomment rarement ces substances. Mais ils ne spécifient pas à quel stade la consommation est considérée comme fréquente.

Ce point reste évidemment à éclaircir, sachant que l’usage ponctuel de certaines drogues, une seule prise de cocaïne par exemple, peut avoir de graves effets sur le système cardiovasculaire, comme la survenue d’un infarctus. D’autres études sont donc nécessaires pour évaluer à quelle dose, fréquence de consommation et voie d’administration, chacune de ces substances induit un risque de fibrillation auriculaire.

Loin de garantir la paix civile, la légalisation du cannabis la menace

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Professeur Jean Costentin

Aux Pays bas, à Amsterdam, se déroule actuellement le procès d’un ressortissant hollandais, né au Maroc, Ridouan Taghi, dirigeant d’un réseau maffieux, constitué en majorité de marocains, d’où son nom de « Mocro maffia » (Mocro forme de contraction de Marokko).

A ses cotés, sur le banc des accusés sont présents 16 membres de ce réseau néerlandais à l’origine qui est devenu international : R. Taghi a été arrêté à Dubaï et son bras droit, Saïd Razouki, en Colombie.

Dans cette Nation commerçante qu’est la Hollande, héritière de la ligue Hanséatique, tant que la drogue attirait dans ses coffee shops de jeunes européens venant des Etats voisins, y laissant force euros en échange de cannabis, cette permissivité était source de satisfaction.

La Hollande s’appliquait, par l’éducation, à en préserver ses adolescents, qui  en consommaient peu. Mais la situation a inéluctablement évolué, l’éducation ayant des limites que la pression des drogues ne connait pas. Prenant alors grand soin de ne pas sembler se déjuger l’Etat Hollandais a néanmoins fermé nombre de coffee shops.

Ce furent d’abord celles situées à proximité des établissements accueillant des jeunes ; puis vint le tour d’autres où, horreur, on y avait surpris des clients fumant du tabac, oui du tabac ! (De l’Amsterdamer peut-être ?)  essayant de rattraper par la rigueur appliquée au tabac, ses errements sur le cannabis.

Puis furent fermées celles où se déroulaient la vente ou la consommation d’autres drogues, dont la Mocro maffia et d’autres assuraient la fourniture.

La situation est devenue insupportable quand cette maffia, pour venger leur chef inculpé et incarcéré, a menacé des membres de la famille royale ainsi que du gouvernement.

La princesse héritière Amalia, menacée d’enlèvement, ne peut plus quitter le palais pour se rendre à l’Université, sans emprunter, sous bonne escorte, une voiture blindée ; le premier ministre a dû abandonner sa bicyclette pour souscrire à ce même type de protection.

S’attaquant à ces trafics le ministre hollandais de la justice menacé d’enlèvement a été contraint de se reclure.

En 1996, le président J. Chirac décrivait les Pays-Bas comme le « Narco-Etat n° 1 en Europe » ; constat et anticipation de la situation actuelle.

Son appréciation suscita les cris d’orfraie de ceux qui en France requéraient, comme au Pays bas (depuis lors tombé encore plus bas), qu’on légalise le cannabis.

A partir du port d’Anvers la « Mocro maffia » arrose maintenant toute l’Europe de cocaïne (en concurrence avec notre port du Havre).

L’argument selon lequel la légalisation du cannabis permettrait de pacifier nos cités « sensibles » (quoiqu’avec beaucoup cibles) est manifestement contredit chez nos voisins Bataves.

Le cannabis, par ses effets épigénétiques, accroit l’intensité avec laquelle ses consommateurs perçoivent les effets « appétitifs », les effets « de récompense », d’autres drogues, en particulier de la cocaïne et des morphiniques ; de ce fait il accroît leur consommation.

La permissivité appliquée au cannabis a labouré et hersé le terrain Hollandais et l’ont rendu accueillant pour d’autres drogues, que les trafics de R. Taghi et de ses sbires alimentent.

Débat sur la légalisation du cannabis

( le 27/10/2022 – 10 premières minutes)

Les Français pourraient économiser jusqu’à 4 032 € en arrêtant l’alcool

Les Français consommant en moyenne deux boissons alcoolisées par jour pourraient économiser près de 4 032 € par an en arrêtant de consommer de l’alcool, a révélé MoneyTransfers.com.

Pour ceux qui consomment de l’alcool de manière modérée, la recommandation des experts est de ne pas dépasser entre 10 et 14 verres par semaine. Dans ce cas de figure, les ménages peuvent réaliser des économies allant jusqu’à 2 016 €.

Selon une étude de l’Insee sur la dépense des ménages en boisson, le consommateur Français moyen dépense 14,7 € par semaine en boissons alcoolisées. Au cours d’une année, cela équivaut à une dépense de 707 € par an. Ce chiffre est supérieur aux dépenses mensuelle moyennes en fruits et légumes frais combinés (qui est de l’ordre de 117 et 222 € par mois). Au niveau régional, les personnes basées en Occitanie dépensent plus par semaine en alcool à la maison que dans toute autre région, à une moyenne de 15,90 € par semaine.

Fait intéressant, les habitant de la région île-de-France dépensent le moins en alcool à usage domestique que toute autre région, avec une dépense moyenne de seulement 10,80 €. Bien que les dépenses moyennes de la région île-de-France en alcool domestique soient étonnamment faibles par rapport à d’autres régions, il est important de ne pas négliger le fait que ses habitants sortent beaucoup plus dans les pubs et les bars, que partout ailleurs dans le pays. Les Pays de la Loire se classent à la 10e place, sur 13, avec un budget de 11.10 euros par semaine et 532.8 euros par an.

Quel est le coût moyen de l’alcool en France ?

A partir des données de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives, nous pouvons calculer qu’en moyenne, pour acheter une bière pression en France, le prix est de 6 €. Ce montant peut diminuer jusqu’à 3.8 € et croître jusqu’à 8 € selon la période de l’année. Un petit verre de vin coûte environ 3 €, tandis que les spiritueux et liqueurs fabriqués en France coûtent en moyenne 10,90 € le litre.

Combien les Français pourraient-ils économiser en renonçant à l’alcool ?

En utilisant les données fournies ci-dessus, MoneyTransfers.com a calculé que le ménage Français moyen pourrait économiser 58,80 € par mois, ou 705,60 € par an en renonçant complètement à l’alcool. Peut-être encore plus choquant, une personne buvant jusqu’à 14 petits verres de vin par semaine (2 verres par jour) pourrait économiser jusqu’à 2 016 € par an en renonçant à l’alcool.

En participant aux campagnes d’absences de consommation d’alcool comme le Sober October ou le Dry January, le consommateur Français pourrait économiser 168€ par mois. Les Français qui boivent de la bière peuvent réaliser d’énormes économies. Pour 2 pintes par jour, ils peuvent économiser jusqu’à 4032 € par an. Pour mettre cela en perspective, avec la facture énergétique moyenne plafonnée à 2 800 €, certains Français pourraient couvrir complètement leur facture énergétique simplement en renonçant à boire.

Source

Le sport restera t’il un rempart contre les toxicomanies ?

Professeur Jean Costentin

Le sport a détourné nombre d’adolescents des drogues et toxicomanies. Il est un remède contre l’oisiveté (« mère de tous vices »)  avec le temps consacré aux entraînements et aux matches ; remède aussi contre l’isolement en développant l’esprit d’équipe et en favorisant les échanges avec d’autres adolescents ainsi qu’avec des entraineurs, adultes dévoués, avec lesquels ils communiquent davantage qu’avec leurs « profs » des collèges, lycées et facultés.


Le sport incite à une diététique équilibrée, à une vie saine. Il stimule l’esprit de dépassement et de saine compétition. Il éloigne du tabac, qui réduit les performances respiratoires et ouvre la voie à d’autres toxicomanies, dont en particulier le cannabis.
Par un effet épigénétique le tabac intensifie les effets de différentes autres drogues, dont ceux du cannabis, qui à son tour, également par des effets épigénétiques, magnifie la perception de drogues, comme la cocaïne ou les morphiniques.


Il est important de savoir et de faire savoir que les consommateurs de cannabis/THC sont porteurs de modifications épigénétiques qu’ils transmettent à leur progéniture, leur conférant, entre autres méfaits, une vulnérabilité aux toxicomanies.
Cet enchaînement, qui s’apparente à une réaction en série, explique l’explosion des toxicomanies.
Le sport a, hélas, vu se développer les « troisièmes mi-temps » alcoolisées, l’intrusion de buvettes dans certains stades, en parallèle avec des campagnes du lobby alcoolier visant à libéraliser l’alcool aux dépens des sportifs et aux profits des clubs sportifs.


L’AMA (agence mondiale antidopage) a régulièrement réduit les sanctions appliquées aux sportifs qui présentaient, lors des compétitions, des cannabinoïdes dans leurs urines, au prétexte que la persistance du THC dans leur organisme était
compatible avec une consommation effectuée à distance de l’épreuve. Le seuil des concentrations urinaires répréhensibles des cannabinoïdes est d’abord passé de 50 ng/mL à 150 ng.

Désormais, si l’enquête fait apparaître que la consommation de cannabis n’est que « récréative » la durée de suspension du sportif, passe des quelques années qu’elle pouvait atteindre antérieurement, à seulement trois mois. Cette durée peut être réduite davantage par la pratique nouvelle d’un « accord de composition administrative » entre l’agence française de lutte contre le dopage (AFLD) et le sportif.


Alors que notre législation nationale prohibe la consommation de cannabis L’AFLD aligne ses sanctions aux sportifs qui y contreviennent sur celui d’autres Nations qui l’ont légalisé (plusieurs Etats des USA ou encore le Canada, devenu le siège
administratif de l’A.M.A.).
En France, où le cannabis « récréatif » est prohibé, les cannabinophiles pèsent de toutes leurs forces pour le faire adouber comme médicament ; faisant ainsi la courte échelle au cannabis « récréatif ».

Dès l’origine, Il était facile de comprendre que ce détour avait pour but cette légalisation. L’étape suivante visera la légalisation de toutes les drogues, que certains réclament déjà avec véhémence. Nombre de voix s’y opposent mais, n’étant pas relayées par les médias, elles sont inaudibles. La « liberté de la presse » devient en l’occurrence, la dictature des toxicophiles (consommateurs, décideurs subvertis par de puissants lobbies, capitalistes pour les uns, déconstructeurs pour d’autres).


Le principe de précaution et celui du « non nocere » s’effacent. La santé ne semble plus une priorité. Le sport cesserait d’être un rempart contre les drogues, un des moyens majeurs pour entretenir « un esprit sain dans un corps sain ».
La notion de dopage en devenant plus restrictive, offre de plus larges espaces pour l’expansion des drogues ; au point même que le terme drogue semble en sursis, remplacé par des expressions banalisantes : « substances », « substances
psychoactives », « substances d’abus »….


Pour contrer le pire, il faut déjouer les subterfuges, éclairer l’opinion, maintenir la prohibition du cannabis qui permettra de continuer d’interdire sa consommation aux sportifs, comme à quiconque, entravant la course vers l’avilissement de nos jeunes et de notre société.

Interpellation du député « Europe Ecologie Les Verts » J. Bayou

Pour fustiger ses finasseries parlementaires visant à légaliser le cannabis.

Professeur Jean Costentin

Monsieur Julien Bayou présidait le groupe Europe Ecologie Les Verts au sein de la NUPES, jusqu’à ce que madame Sandrine Rousseau le déboulonne. Pour exister encore, il vient de tenter un coup d’éclat. Prônant, avec ses « amis » écologistes, la légalisation du cannabis, il fait feu de tout bois pour parvenir à ses fins.

Ses roueries pour ce faire sont condamnables, au regard de l’éthique et de la morale, car elles sont au prix de l’intoxication de nos concitoyens. La seule circonstance atténuante qu’on pourrait lui accorder serait sa méconnaissance de cette drogue.

Il ne la connaît peut-être qu’au travers d’une consommation dont les conséquences pour lui auraient été minimes, puisqu’elles ne l’ont pas empêché de se faire élire à la haute assemblée ; pourtant cette consommation serait une circonstance aggravante pour un élu ayant pour fonction de légiférer sur cette drogue.

Précisons nos reproches. Monsieur Bayou use d’un subterfuge, qui confine à une malversation, par l’introduction d’un amendement au projet de loi du budget de la sécurité sociale, qui propose de taxer le cannabis (devenant de facto légal) pour générer des ressources supplémentaires dédiées à sa branche : maladie, maternité, invalidité, décès.

La belle âme ! Finesse grossière, puisque la loi (sur le financement de la Sécurité Social) l’emporte juridiquement sur un arrêté (en l’occurrence celui de décembre 1990 qui prohibe le cannabis). Si son piège fonctionnait il faudrait alors revoir l’arrêté et légaliser le cannabis.

Extrapolant des chiffres issus de l’Etat du Colorado, J. Bayou anticipe que les recettes fiscales issues de cette légalisation seraient en France de 4 à 5 milliards d’euros. Ce chiffre, même en l’état de notre record européen de consommation, paraît très excessif, relativement à nos 1.500.000 usagers réguliers; à moins qu’il n’anticipe, ce qui ne peut être exclu, que par cette légalisation la consommation tende vers celle du tabac, et ses 13.000.000 de sujets nicotino-dépendants.

Autre malversation, J. Bayou omet d’indiquer que pour 1 $ perçu en taxes, l’Etat du Colorado doit débourser 4,5 $ pour les dépenses induites par : les accidents routiers et professionnels, les frais de justice, les dépenses hospitalières (psychiatriques en particulier), l’assistance aux individus que cette drogue (qui incite à en consommer d’autres) plonge dans un état d’incurie, de perte d’autonomie…

Cela sans compter, ce qui n’est pas chiffrable mais sans doute considérable : les états d’aboulie, d’amotivation, de renoncement, de crétinisation, avec des indignés devenus résignés, exerçant « leur droit à la paresse », attendant tout d’un Etat providence ; autant de facteurs d’une régression économique que certains écologistes appellent de leurs vœux. 

S’agissant des taxes, ignorerait-il le solde très largement négatif pour celles appliquées au tabac et à l’alcool, qui ne couvrent que 30 à 40% des soins en rapport avec les pathologies liées à leur consommation.

Monsieur Bayou pousse le sophisme jusqu’à déclarer que cette légalisation permettrait de mieux prévenir et de réduire les risques du cannabis. A son école du « n’importe quoi », il nous apprend qu’allumer le feu permet de l’éteindre plus facilement et qu’augmenter le nombre de consommateurs permet de réduire les risques…

C’est le moment d’apprendre à cet apprenti législateur que :

  • la combustion du cannabis ou de sa résine engendre 6-8 fois plus d’oxyde de carbone (CO) et de goudrons cancérigènes que les cigarettes de tabac (responsables annuellement en France de 75.000 décès) ;
  • que le cannabis est la deuxième cause de déclenchement d’infarctus du myocarde ;
  • qu’il induit des accidents vasculaires cérébraux, des cancers du testicule, des cancers ORL et broncho-pulmonaires ;
  • des déficits immunitaires ;
  • des perturbations de la grossesse, avec des nouveaux nés prématurés, hypotrophiques, à risques élevés de malformations diverses, de troubles du développement psychomoteur, de mort subite, de déficience cognitive,
  • de vulnérabilité à l’autisme, à la dépression, à la schizophrénie, aux toxicomanies…

Quant aux effets psychiques du cannabis, ils peuvent être redoutables :

  • l’ivresse, avec les accidents routiers et professionnels,
  • la désinhibition avec ses comportements auto- ou hétéro-agressifs,
  • les déficiences cognitives, avec une crétinisation qui participe largement à notre rang pitoyable (27ième) au classement international PISA des performances éducatives ;
  • des troubles mnésiques, anxieux, dépressifs,
  • des relations avérées avec la schizophrénie,
  • l’escalade vers d’autres drogues (dont la cocaïne et les morphiniques) qui s’ajouteront au cannabis (polytoxicomanies).

Monsieur Bayou feint d’ignorer que la consommation de cannabis est étroitement liée à celle du tabac et que le tabagisme, l’un des plus grands défis en santé publique, est responsable chaque année de 8 millions de décès dans le monde.

Que J. Bayou nous aide à trouver dans cette énumération tout ce qui lui parait positif pour la sécurité sociale.

Ajoutons à l’énumération de ses méfaits, les effets épigénétiques du cannabis. Ils consistent en des modifications durables de l’expression de certains gènes, qui affectent le consommateur et qu’il pourra transmettre à sa descendance, telle une vulnérabilité aux toxicomanies.

Fumer du cannabis ou se reproduire il devra choisir ! Encore faudrait-il que ces consommateurs soient informés et non point abusés par les menées de J. Bayou et de ses comparses en cannabinophilie.

Cannabis : en consommer avant une chirurgie augmente la douleur postopératoire

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Par Stanislas Deve

Les consommateurs de cannabis ressentent davantage la douleur après une chirurgie que les abstinents, selon une nouvelle étude.

Cannabis : en consommer avant une chirurgie augmente la douleur postopératoire


L’ESSENTIEL

  • En France, la consommation de cannabis représente 80 % de l’usage de l’ensemble des drogues. 1,2 million de personnes en consomment régulièrement. L’expérimentation relative au cannabis médical a été lancée en mars 2021 au CHU de Clermont-Ferrand.
  • Fumer régulièrement du cannabis comporte de nombreux risques : infarctus précoce, pertes de mémoire, épisodes psychotiques, dépendance, troubles de grossesse..

« Le cannabis est la drogue illicite la plus couramment consommée aux États-Unis, et il est de plus en plus utilisé comme traitement alternatif contre les douleurs chroniques, explique le chercheur Elyad Ekrami, de la Cleveland Clinic, en Ohio. Mais il existe peu de données montrant comment il affecte les ressentis des patients après une chirurgie. » Du moins jusqu’à aujourd’hui : « Notre étude révèle que les adultes qui consomment du cannabis ressentent davantage, et non pas moins, de douleurs postopératoires. »

Une douleur plus intense chez les consommateurs de cannabis

Pour arriver à ces conclusions, présentées lors du congrès 2022 de l’American Society of Anesthesiologists, les chercheurs ont analysé les dossiers médicaux de près de 3500 patients, dont 1.681 consommateurs réguliers de cannabis, ayant subi des opérations chirurgicales de 2010 à 2020. La cohorte de volontaires n’incluait pas de personnes souffrant de douleur chronique, « ce qui aurait sérieusement biaisé les résultats », selon les chercheurs. D’autres facteurs comme l’âge, le sexe, le tabagisme ou encore les troubles psychologiques ont été pris en compte pour harmoniser les résultats de l’enquête.

Dans le détail, les patients qui avaient consommé du cannabis dans le mois précédant la chirurgie ont ressenti, au cours des 24 heures suivant l’intervention, une douleur de 14 % supérieure par rapport à ceux qui n’avaient jamais touché à cette drogue. Pire : pour soulager le mal, ils ont été tentés de consommer 7 % d’opioïdes de plus que les autres.

Réajuster le niveau d’opioïdes en fonction des patients ?

Selon le Dr Ekrami, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour mieux définir les effets du cannabis sur les bilans chirurgicaux. « Les médecins devraient considérer que les patients utilisant du cannabis peuvent ressentir plus de douleur et nécessiter des doses légèrement plus élevées d’opioïdes après la chirurgie, soulignant la nécessité de continuer à explorer une approche multimodale du contrôle de la douleur post-chirurgicale », a-t-il déclaré dans un communiqué.

A noter que cette étude ne remet pas en cause l’utilisation thérapeutique du cannabis, que ce soit pour traiter les douleurs chroniques ou liées à un cancer, pour soulager après une chirurgie sans avoir recours aux opiacés, ou encore pour réduire l’anxiété. Mais elle vient confirmer que son usage récréatif et régulier n’est jamais conseillé, et encore moins avant de passer sur le billard !

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