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Conduite sous stupéfiants : les sanctions «sans doute renforcées» en juillet, annonce Borne

«On a fait 800.000 contrôles en 2022, on veut passer à 1 million. On veut être très présent pour dissuader ce genre de comportements et sans doute renforcer les sanctions», a insisté la cheffe du gouvernement, qui réagissait notamment après la mort d’une fillette mardi à Trappes dans les Yvelines, renversée par une automobiliste testée positive au cannabis.

Elisabeth Borne a rappelé que les ministres de la Justice et de l’Intérieur étaient «en train de regarder» la possibilité de créer un délit d’homicide routier sachant qu’actuellement les actes des conducteurs sous l’emprise de drogue ayant causé le décès d’une personne tombent sous le coup de «l’homicide involontaire». «J’entends que cela puisse choquer», a-t-elle souligné. «Il y a un enjeu de terminologie», a-t-elle ajouté, en expliquant qu’il s’agissait d’un «aspect symbolique mais important».

Ce délit pourrait-il être étendu à la conduite sous l’emprise de l’alcool? «Sur des taux d’alcoolémie très importants, c’est des choses qui sont en train d’être regardées», a-t-elle fait valoir.

Propositions pour renforcer les sanctions

Le député LR des Alpes-Maritimes Eric Pauget a déposé début avril une proposition de loi pour instaurer ce délit d’homicide routier. Son texte prévoit de créer «une peine intermédiaire entre l’homicide involontaire et l’homicide volontaire».

Parallèlement, le chef multi-étoilé Yannick Alléno, qui a perdu son fils de 24 ans renversé par un chauffard ivre et sous l’emprise de stupéfiants, a chargé l’universitaire Didier Rebut et l’avocat Pierre Cornut-Gentille, tous deux éminents pénalistes, de plancher sur l’introduction dans le code pénal d’un tel délit.

Selon l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière, «la conduite en état d’ivresse est la deuxième cause de mortalité sur les routes, après la vitesse», et «dans les accidents mortels, 12% des conducteurs contrôlés sont positifs aux stupéfiants».

En 2022, plus de 3500 personnes sont décédées sur les routes françaises. Près de 700 décès seraient dus à la consommation de stupéfiants.

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« Fumer tue », vrai ! et Boire de l’alcool ??

Si j’avais su !

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Fiona Gélin célèbre ses 61 ans ce lundi 22 mai.

Si la comédienne a durablement marqué le cinéma et le théâtre français, elle a eu un parcours semé d’embûches, entaché par des addictions à l’alcool et à la drogue ainsi que par de (récents) problèmes d’argent.

Sortie du tunnel, l’actrice a gagné le combat contre ses vieux démons. Sa célèbre famille, ses drames, son compagnon, son fils… 

Voici tout ce que vous ne saviez pas sur Fiona Gélin

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Alcool au volant: dès juin, le permis de conduire pourra vous être retiré si vous avez bu quatre verres

Publié par RTL

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Quatre verres d’alcool pourront désormais vous priver de votre permis de conduire: c’est la nouvelle mesure initiée par le ministre de la mobilité. Le taux baisse, de 1,5 à 1,2g d’alcool dans le sang pour un retrait de permis immédiat si vous êtes controlé ivre.

Dès le premier juin, soit dans 12 jours, le retrait de permis en cas de contrôle d’alcoolémie se fera au-delà d’1,2 gramme et plus 1,5. L’objectif de cette nouvelle règle est de changer les mentalités et de garantir plus de sécurité sur la route. En 2021, un conducteur de voiture sur 10 impliqué dans un accident de la route avec des blessés était positif à l’alcool. 

Et si les amendes existent dès 0,5 gramme d’alcool, elles ne freinent pas tout le monde. Pour le gouvernement, un retrait de permis de 15 jours aura de quoi faire réfléchir les plus inconscients, surtout s’ils ont un travail qui nécessite leur voiture. 

Plus de compétences aux douanes

Pour qu’une règle soit efficace, il faut la faire respecter et le ministre de la Mobilité, Geroges Gilkinet, compte, selon nos confrères de SudInfo, sur l’appui des douaniers, des agents assermentés qui aujourd’hui peuvent contrôler votre carburant mais pas votre taux d’alcool, même si vous titubez manifestement. Cela pourrait changer à l’avenir et ce projet du Ministre aurait déjà obtenu un accord de principe. 

Pour rappel, le pic d’alcoolémie dans votre sang est 30 minutes après UN verre consommé si vous êtes à jeun et une heure si vous avez mangé.

Comment l’alcool affecte-t-il le cerveau

Quelles sont les boissons les plus susceptibles de provoquer une gueule de bois ?

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 12 mai 2023  Thomas Martinetti

Bien que les experts mettent souvent en garde contre les effets néfastes de la consommation d’alcool, l’expérience nous montre que, surtout pendant l’Avent, peu d’entre nous l’évitent. « L’alcool est une drogue sale qui n’affecte pas seulement notre cerveau », explique Emily Palmer, chercheuse à l’Imperial College de Londres.

« La gueule de bois est un phénomène causé par une série de changements biochimiques et neurochimiques. Elle n’affecte pas seulement le foie et le cerveau, mais presque tous les organes. Après le premier verre, un neurotransmetteur appelé acide gamma-aminobutyrique – ou gaba – est libéré dans le cerveau », explique au Guardian Rayyan Zafar, neuropsychopharmacologue à l’Imperial College de Londres et chercheur à l’organisation caritative Drug Science.

« Le Gaba ralentit ensuite le cerveau, en agissant sur les récepteurs du cortex, en particulier les parties impliquées dans les processus de pensée et de contrôle. Le Gaba réduit en fait la capacité des cellules nerveuses à envoyer et à recevoir des messages chimiques dans le système nerveux central. C’est pourquoi vous vous sentez détendu entre le premier et le troisième verre », explique Zafar.

En même temps, il y a une poussée de dopamine. « En continuant à boire, l’alcool se lie aux récepteurs du glutamate dans le cerveau, qui sont importants pour la formation de la mémoire. Leur activité électrique est supprimée, ce qui a pour effet de bloquer les souvenirs », explique M. Zafar.

L’alcool passe ensuite du cortex cérébral, qui contrôle le comportement, au cervelet, responsable des mouvements, de la coordination motrice et de l’équilibre.

Ensuite, l’intoxication par l’alcool touche la moelle en plein milieu du cerveau. Celle-ci contrôle les systèmes autonomes, notamment le rythme cardiaque, la respiration et la pression artérielle. « Le cerveau s’arrête tout simplement », explique Zafar.

Table des matières

Les conséquences

Le foie excrète environ une unité d’alcool par heure, puis la gueule de bois s’installe. Elle peut s’accompagner de vomissements, une tactique de survie qui a évolué pour expulser les substances nocives de l’organisme.

« L’alcool est métabolisé par l’enzyme alcool déshydrogénase (ADH) qui, en décomposant l’éthanol, produit de l’acétaldéhyde, un poison et un agent cancérigène. Lorsque le taux d’alcoolémie atteint zéro, les symptômes de la gueule de bois sont généralement les plus graves car, à ce moment-là, tout l’alcool a été converti en acétaldéhyde, ce qui modifie le fonctionnement de l’ADN », explique M. Zafar.

L’alcool endommage également l’ADN des mitochondries. Les mitochondries sont les machines productrices d’énergie dans nos cellules, et même un léger dommage peut entraîner une toxicité dans le cerveau.

« Si vous buvez régulièrement, cela peut entraîner un déclin cognitif et une perte de mémoire précoce », ajoute l’expert.

L’alcool supprime également la libération de vasopressine, une hormone qui ordonne aux reins de retenir les liquides, ce qui entraîne une miction excessive. La déshydratation qui en résulte peut entraîner une sensation de soif, de fatigue et de maux de tête.

La gueule de bois s’aggrave-t-elle avec l’âge ?

Le métabolisme est un terme que l’on associe à la digestion des aliments, mais il décrit en fait tous les processus chimiques qui se déroulent dans l’organisme. « Avec l’âge, le métabolisme ralentit, si bien que même se remettre d’une gueule de bois prend plus de temps », explique M. Zafar.

Palmer suggère que la gueule de bois peut également être influencée par le type d’alcool consommé. « Les congénères que l’on trouve dans les boissons plus foncées sont un sous-produit du processus de fermentation. Il s’agit de molécules organiques complexes aux effets toxiques, dont l’acétone, l’acétaldéhyde, l’huile de fusil, les tanins et le furfural. Le whisky, par exemple, contient 37 fois plus de congénères que la vodka, et des études montrent que les boissons contenant davantage de congénères provoquent une pire gueule de bois », explique M. Palmer.

Comment prévenir la gueule de bois ?

Le conseil le plus simple est de boire moins. Mais si ce conseil ne vous satisfait pas, les conseils suivants peuvent vous aider.

Si vous voulez boire un alcool fort, optez pour un long drink avec beaucoup de glace pour diluer l’alcool. Cela permet également à la boisson de durer plus longtemps que les boissons courtes ou les shots.

Évitez les boissons foncées comme le vin rouge ou le whisky, car elles contiennent plus de congénères que les boissons claires comme la vodka ou le gin.

Les œufs contiennent un acide aminé, la cystéine, qui ralentit le métabolisme de l’alcool.

Puis-je guérir d’une gueule de bois ?

Malheureusement, non. Selon des scientifiques du King’s College de Londres, il n’existe aucune preuve concluante de l’efficacité des prétendus remèdes contre la gueule de bois.

Leur récente étude a évalué l’extrait de clou de girofle, le ginseng rouge, le jus de poire coréenne et d’autres remèdes supposés contre la gueule de bois et a conclu qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves de haute qualité pour chacun d’entre eux.

L’ibuprofène peut toutefois aider à réduire l’inflammation et la réhydratation avec des boissons isotoniques telles que les boissons pour sportifs permet de remplacer les liquides et les ions perdus et peut apporter un certain soulagement.

Thomas Martinetti*

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Boire de l’alcool augmenterait le risque de maladie d’Alzheimer

PUBLIÉ LE 30 AVR 2023

En 2017, près de 900 000 personnes étaient atteintes de la maladie d’Alzheimer en France. Si elle reste encore peu connue, cette pathologie fait l’objet de nombreuses recherches, notamment pour découvrir des traitements et ce qui la provoque. Une nouvelle étude suggère que l’alcool pourrait favoriser sa progression.

La maladie d’Alzheimer touche près de 15 % de la population âgée de 80 ans. Problèmes de mémoire, troubles de l’orientation ou du temps, cette pathologie regroupe un panel de symptômes qui résultent d’une lente dégénérescence des neurones. Elle débute au niveau de l’hippocampe, structure essentielle pour la mémoire, pour progressivement se répandre à l’ensemble du cerveau. D’après l’Inserm, les cerveaux des malades présentent deux types de lésions : les dépôts amyloïdes et les dégénérescences neurofibrillaires.

Chacune de ces lésions est en lien avec une protéine. Il s’agit du peptide ß‑amyloïde pour les dépôts amyloïdes, et de la protéine tau phosphorylée pour les dégénérescences neurofibrillaires”. Naturellement présente dans le cerveau, la protéine ß‑amyloïde s’accumule au fil des années. Elle finit par former des “dépôts amyloïdes”. Selon l’hypothèse de la “cascade amyloïde”, l’accumulation de ce peptide induit une toxicité pour les cellules nerveuses.

Cette dernière se traduit par “l’augmentation de la phosphorylation d’une protéine de structure des neurones, la protéine tau. La phosphorylation de la protéine tau entraîne à son tour une désorganisation de la structure des neurones et une dégénérescence dite « neurofibrillaire ». À terme, cette dernière mène à la mort des cellules nerveuses. Très lent, ce processus prend plusieurs dizaines d’années à s’établir avant que des symptômes de la maladie d’Alzheimer n’apparaissent”, comme l’explique l’Inserm.

Une augmentation des plaques amyloïdes et donc un risque de maladie d’Alzheimer

L’université de Wake Forest aux États-Unis vient de mener une nouvelle étude. Des chercheurs ont ainsi abreuvé des souris pendant 10 semaines avec de l’eau ou de l’alcool pour imiter le comportement humain. Ils ont ainsi pu prouver que l’ingestion d’alcool, même à faible dose, pouvait accélérer la perte des cellules cérébrales et accroître le nombre de plaques amyloïdes.

Les scientifiques ont établi que la consommation d’alcool entraînait une élévation de la glycémie et des marqueurs de résistance à l’insuline. Ceci favorise le risque de maladie d’Alzheimer, mais aussi d’autres affections telles que le diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires. Ils ont également pu démontrer que le sevrage alcoolique augmentait le niveau du peptide ß‑amyloïde. Une étude qui vient étayer de précédentes données qui montrent que l’alcool exacerbe les risques de différentes pathologies.

Une baisse de la consommation chez les plus jeunes

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La consommation d’alcool a diminué chez les jeunes. Crédits : Shutterstock/Africa Studio

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) , “l’usage nocif de l’alcool entraîne 3 millions de décès chaque année dans le monde. Ceci représente 5,3 % de l’ensemble des décès”. Sa consommation est en lien avec un risque d’apparition de troubles mentaux et comportementaux, de maladies non transmissibles comme la cirrhose du foie, mais également certains cancers et des pathologies cardiovasculaires.

Santé publique France recommande de ne pas boire plus de dix verres standard par semaine, de ne pas consommer plus de deux verres par jour et d’avoir des journées sans alcool dans une semaine. Malgré ses mesures de prévention, la consommation reste trop importante dans l’Hexagone.

En 2017, près de 86 % de la population buvait de l’alcool fréquemment. Maria Melchior est chercheuse à l’Inserm et spécialiste de la conduite addictive. Selon elle, “les jeunes boivent moins régulièrement que les personnes au-delà de 50 ans. On peut voir une importante baisse de la consommation de tabac et d’alcool depuis une dizaine d’années. Le Covid y a contribué, mais c’est surtout lié à un changement de mode de vie. Les collégiens et les lycéens utilisent plus leurs écrans et font donc moins de soirées”.

L’Ofdt a a émis un rapport baptisé “Usages d’alcool, de tabac et de cannabis chez les élèves de 3e en 2021”. Il montrait que 64,1 % des élèves de 3e avaient déjà bu de l’alcool au cours de leur vie. C’est la proportion la plus faible observée depuis 2010. À cette époque, 83.1 % des élèves de 3e avaient déclaré avoir déjà bu de l’alc

Les difficultés de la prévention

Cette baisse de la consommation peut en partie être imputée aux actions de prévention qui les ciblent. “Il existe des interventions qui sont très efficaces. Ce sont celles qui se concentrent sur l’estime de soi, la gestion des émotions, comment ne pas se laisser influencer ou faire des choses que l’on regrette sous le coup de l’alcool. Mais elles sont difficiles à mettre en œuvre. En effet, il faut les intégrer dans un cursus scolaire très dense”, déplore Maria Melchior.

De manière plus systémique, la prévention contre la consommation d’alcool se confronte à divers obstacles. La loi Evin régule depuis 1991 le marketing autour de l’alcool. Cependant, elle a été assouplie en 2015 et permet aux producteurs plus de publicité.

Cet assouplissement est lié à un lobby très puissant. Derrière la consommation d’alcool, il y a d’importants enjeux économiques et électoraux. Dès qu’un article sur le danger de l’alcool est publié, un autre sort sur le nombre de personnes qui dépendent de l’industrie du vin. D’autant plus qu’aujourd’hui il y a de multiples formes de publicités qui passent par les influenceurs. C’est très difficile à suivre, les associations de lutte contre l’alcool sont dépassées”, ajoute la chercheuse.

Elle poursuit : “à l’échelle populationnelle, il faudrait augmenter le prix de l’alcool. En France il est encore très faible. L’âge des acheteurs devrait systématiquement être vérifié et il devrait y avoir une moindre tolérance dans l’espace public. Plus on limite l’accès à l’alcool, moins on consomme”.

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Alcootest: ce nouveau dispositif détecte l’alcool «au toucher de 2 doigts»

Photo: Page Facebook: Alco Prévention Canada

29 avril 2023

Les entreprises montréalaises qui soumettent leurs employés à des tests routiniers d’alcoolémie pourront le faire de manière beaucoup plus rapide grâce à un nouveau dispositif qui permet de mesurer le taux d’alcool simplement en touchant un détecteur avec deux doigts.

«Aucun échantillon d’haleine, de sang ou d’urine n’est requis, juste le toucher de 2 doigts», assure le directeur marketing d’Alco Prévention Canada, Eric Ferron. Basée à Laval et distribuant des détecteurs d’alcool partout au Québec, Alco Prévention Canada a annoncé mercredi un partenariat avec l’entreprise Sobrsafe, afin de répandre cette nouvelle technologie de détection qu’elle qualifie de «révolution technologique».

La technologie fonctionne en détectant l’alcool émis par les pores de la peau. En temps réel, le dispositif détermine la quantité d’alcool détectée et si l’employé est en état ou non d’aller sur son lieu de travail.

Nous anticipons une demande mondiale pour cette technologie et sommes ravis d’être la première entreprise au Canada à promouvoir Sobrsafe Eric Ferron, directeur marketing d’Alco Prévention Canada

Ayant beaucoup de clients à Montréal, Alco Prévention Canada estime que les secteurs qui bénéficieront le plus de cette nouvelle technologie sont «les flottes commerciales, les lieux de travail, les transports et les autobus scolaires». Dans les lieux de travail où les employés sont en présence de machinerie et d’outils «dangereux», la technologie permettra «d’assurer une sécurité», selon M. Ferron.

Par exemple, elle «permettra d’éviter qu’un travailleur en état d’ébriété ne pénètre sur le sol d’une usine ou qu’un conducteur ne reçoive les clés d’un camion ou d’un bus», donne pour exemples un communiqué d’Alco Prévention Canada.

En entrevue, M. Ferron a tenu à rassurer quelconque critique potentielle de la légalité d’un système de détection aussi efficace. Même lorsque la détection est imposée aux employés, Éric Ferron affirme que l’employé «accepte» la procédure de détection en «acceptant l’emploi».

Ploufragan : le conducteur à l’origine de l’accident mortel avait consommé cannabis, cocaïne et alcool

Publié le 28 avril 2023

Le dimanche 16 avril, sur la RD45, à Ploufragan, un terrible accident avait fait deux morts et sept blessés dont trois en urgence absolue.
Le dimanche 16 avril, sur la RD45, à Ploufragan, un terrible accident avait fait deux morts et sept blessés dont trois en urgence absolue. (Le Télégramme/Gwénaëlle Le Ny)

Dans l’accident mortel de Ploufragan survenu le 16 avril dernier, les résultats des analyses toxicologiques sont tombés le vendredi 28 avril. Il s’avère que le conducteur ayant causé le drame était positif au cannabis, à la cocaïne et à l’alcool.

Ce vendredi 28 avril, Nicolas Heitz, procureur de la République de Saint-Brieuc, a communiqué sur l’avancée de l’enquête concernant le dramatique accident survenu le dimanche 16 avril, rue du Pont Noir, à Ploufragan. Cet accident où trois voitures étaient impliquées, ainsi qu’un groupe de cyclistes, avait fait deux morts et sept blessés dont trois en urgence absolue.

Les trois passagers également positifs aux stupéfiants

« Des prélèvements ont été réalisés sur l’ensemble des personnes impliquées aux fins de recherche d’alcool et d’éventuels toxiques », a indiqué le procureur. « Il en ressort que le conducteur de la Peugeot 508, ayant causé l’accident, était positif au cannabis, à la cocaïne et à l’alcool.

Ses trois passagers étaient également positifs aux stupéfiants ». S’agissant des deux autres conducteurs, ceux-ci étaient négatifs à l’alcool et aux stupéfiants. Une expertise des véhicules a également été requise.

« Le véhicule circulait à une vitesse excessive »

Les déclarations des différents témoins ont, par ailleurs, permis de confirmer que « le véhicule Peugeot 508 circulait à une vitesse excessive ». Le conducteur n’était en outre pas titulaire du permis de conduire. Ce véhicule Peugeot 508 lui avait d’ailleurs été prêté par un des passagers blessé dans l’accident.

Il n’a pas encore pu être entendu par les enquêteurs pour déterminer son éventuelle responsabilité pénale. « Les investigations se poursuivent aux fins de déterminer le déroulé exact de ce terrible accident », conclut Nicolas Heitz.

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Dépendance, addiction: comment d’en sortir ?

La dépendance ne concerne pas seulement les drogues ou l’alcool. Voici quelques pistes qui peuvent vous aider à la vaincre.

Marie Desangeil

La dépendance est l’incapacité de cesser de consommer une substance ou d’adopter un comportement, même si cela cause des dommages psychologiques et physiques. Le terme addiction ne désigne pas seulement la dépendance à des substances telles que l’héroïne ou la cocaïne. Certaines dépendances impliquent également une incapacité à cesser de participer à des activités telles que le jeu, l’alimentation ou le travail.

La dépendance est une condition chronique qui peut également résulter de la prise de médicaments. Par exemple, l’utilisation abusive d’opioïdes, en particulier le fentanyl, a causé près de 50 000 décès aux États-Unis pour la seule année 2019.

L’addiction est « une maladie médicale chronique traitable impliquant des interactions complexes entre les circuits cérébraux, la génétique, l’environnement et les expériences de vie d’un individu ». Les personnes souffrant d’addiction consomment des substances ou adoptent des comportements qui deviennent compulsifs et se poursuivent souvent en dépit des conséquences néfastes.

De nombreuses personnes, mais pas toutes, commencent à consommer une drogue ou à s’engager dans une activité volontairement. Cependant, la dépendance peut prendre le dessus et réduire la maîtrise de soi.

Toxicomanie et mésusage

La toxicomanie et l’abus de drogues sont deux choses différentes. Le mésusage fait référence à l’utilisation abusive d’une substance à des doses élevées ou dans des situations inappropriées pouvant entraîner des problèmes de santé et des problèmes sociaux. Cependant, toutes les personnes qui font un usage abusif d’une substance ne souffrent pas de dépendance.

L’addiction est « le fait ou la condition d’être dépendant d’une substance, d’une chose ou d’une activité particulière ». Par exemple, une personne qui boit beaucoup d’alcool lors d’une soirée peut ressentir à la fois les effets euphoriques et les effets nocifs de la substance.

Toutefois, cela ne constitue pas une dépendance tant que la personne ne présente pas « un trouble chronique et récidivant caractérisé par la recherche compulsive de drogues, la poursuite de la consommation en dépit des conséquences néfastes et des changements durables dans le cerveau ».

Il existe des dépendances aux substances et des dépendances non liées aux substances.

Voici quelques exemples de dépendances non liées à une substance:

le jeu
la nourriture
Internet
jeux
téléphone portable
le sexe
Une personne souffrant de dépendance continuera à abuser de la substance ou de l’activité en dépit de ses effets néfastes.

Symptômes

Les principaux signes de dépendance sont les suivants:

difficultés relationnelles, qui se traduisent souvent par des attaques contre les personnes qui identifient la dépendance
incapacité à arrêter de consommer une substance, même si elle est à l’origine de problèmes de santé ou de problèmes personnels, tels que des problèmes professionnels ou relationnels
un manque d’énergie notable dans les activités quotidiennes
des changements profonds dans l’apparence, y compris une perte de poids et un abandon notable de l’hygiène
l’apparition d’une attitude défensive lorsqu’on lui pose des questions sur la consommation de substances psychoactives.

Sevrage d’une dépendance à une substance

Lorsqu’une personne dépendante cesse de prendre la substance ou d’adopter le comportement, elle peut présenter certains symptômes. Pour les personnes qui sont devenues physiquement dépendantes d’une substance, un arrêt brutal peut provoquer de nombreux symptômes désagréables et, dans certains cas, être fatal.

Quand contacter un médecin

Toute personne qui consomme des substances, même dans un cadre social, doit en parler avec un médecin afin de s’assurer que l’usage est sans danger et de surveiller les signes ou les symptômes de dépendance. Toutefois, il se peut qu’une personne souffrant d’une dépendance ne soit pas prête ou désireuse de demander une aide médicale professionnelle, quelles que soient les conséquences négatives de sa consommation sur sa santé et son bien-être.
Si une personne est victime d’une overdose, son entourage doit immédiatement demander une assistance médicale d’urgence. Une personne qui s’est remise d’une overdose peut vouloir demander une aide professionnelle pour traiter sa dépendance. Lorsqu’une personne est prête et souhaite obtenir de l’aide pour traiter sa dépendance, elle peut contacter un professionnel de la santé pour discuter des options de traitement. Ces options comprennent la réhabilitation, la thérapie, la désintoxication et les médicaments.

Les traitements

Les avancées médicales et les progrès en matière de diagnostic ont aidé la communauté médicale à mettre au point divers moyens de gérer et de résoudre la dépendance.

Voici quelques-unes de ces méthodes :

le traitement médicamenteux
la thérapie comportementale et le conseil
les dispositifs médicaux pour traiter le sevrage
le traitement des facteurs psychologiques connexes, tels que la dépression
des soins continus pour réduire le risque de rechute

Le traitement de la toxicomanie est très personnalisé et nécessite souvent le soutien des amis et de la famille de l’individu. Le traitement peut être long et compliqué. L’addiction est une maladie chronique qui a des effets psychologiques et physiques variés. Chaque substance ou comportement peut nécessiter des techniques de gestion différentes.

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