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janvier 2012

Le collège Notre-Dame pour une « jeunesse sans drogue » autour de Sophie Daoût

Source : La Voix du Nord

 Avec les élèves de 4e, Sophie Daoût a abordé le problème des addictions aux stupéfiants.
Avec les élèves de 4e, Sophie Daoût a abordé le problème des addictions aux stupéfiants.

| LA BASSÉE |

Ex-enseignante, conseillère d’éducation et psychologue, fondatrice de l’association Jeunesse sans drogue, Sophie Daoût mène une action de tous les instants en allant à la rencontre des jeunes dans les établissements scolaires. Sur l’invitation de Mme Maille, responsable des classes de 4e et 3e, elle est intervenue au collège Notre-Dame les 16, 17 et 18 janvier derniers. Sophie Daoût a, dans un premier temps, rencontré les élèves de 4e à raison de deux heures par classe et a, en particulier, abordé l’addiction aux stupéfiants en répondant à toutes les questions qu’ils avaient préparées.

Le mardi, M. Chyra, chef d’établissement, et M. Delattre, président de l’APEL, ont accueilli les parents pour une conférence débat. L’occasion pour Sophie Daoût de rappeler que le rôle des adultes est de rester une référence, un repère et d’insister sur la nécessité de dialoguer avec les enfants, d’être à leur écoute.

Le mercredi fut une matinée riche en échanges : atelier de poésie et rencontres individuelles. Sophie qui a écrit huit livres parcourt inlassablement la France.

 

Le cannabis est plus fort que dans les années 60

LUXEMBOURG – Pour Anouk Hinger, psychologue, les jeunes ne se rendent pas compte des effets dévastateurs de la «fumette».

Anouk Hinger, psychologue, et qui dirige le Service thérapeutique-solidarité jeunes, n’a pas été étonnée que de la marijuana soit découverte dans les sacs à dos d’élèves de l’école privée Sainte-Anne d’Ettelbruck. Elle croise tous les jours des jeunes qui, selon elle, ne prennent pas la mesure de la dangerosité du produit qu’ils fument.

L’essentiel Online: Comment évolue la consommation de cannabis des jeunes au Grand-Duché?

Anouk Hinger: Il n’y a aucune étude sur le comportement des jeunes au Luxembourg donc il est difficile de prendre la mesure du phénomène. Nous travaillons avec des jeunes entre 13 et 18 ans qui sont en contact évident avec le cannabis. La plupart nous sont amenés par la police mais des élèves et des parents nous envoient aussi des jeunes. 75% sont là parce qu’ils consomment du cannabis.

Sont-ils conscients des dangers de cette drogue?

Les adolescents banalisent extrêmement la consommation de cannabis. Dans les premiers échanges que j’ai avec eux, beaucoup me disent: «Tout le monde fait ça. Fumer est moins dangereux que de boire de l’alcool». Il y a dix ans, les jeunes fumaient pour le plaisir. Aujourd’hui, les problématiques sont plus complexes, il y a des jeunes de 15-17 ans qui présentent des symptômes d’addiction forte.

Quelles sont les conséquence d’une telle consommation

Le cerveau de ces jeunes n’est pas encore arrivé à maturité. Le principe actif du cannabis, le THC, affecte la personnalité, entraîne une baisse de la motivation, de la concentration et des troubles de la mémoire. Les résultats scolaires plongent. L’adolescent n’a plus envie de faire du sport ou de passer du temps en famille. S’il arrête de fumer après avoir longtemps consommé, il peut être pris de tremblements, de sueurs ou d’insomnies.

Le cannabis est-il plus fort aujourd’hui?

Oui, le cannabis est plus fort que dans les années 60-70. Aujourd’hui, la plupart de la marchandise est importée des Pays-Bas et grâce à la manipulation génétique, la teneur en THC, le principe actif, est plus forte.

Doit-on alors renforcer la prévention pour que les jeunes ne commencent pas à fumer?

Le cannabis, c’est encore un sujet tabou, surtout dans les écoles. Il y a plusieurs façons de réagir pour les enseignants quand ils se rendent compte qu’il y a un problème. Mais cela ne signifie pas qu’il faille renvoyer l’élève concerné. Il faut au contraire l’aider. Au Luxembourg, il existe déjà des mesures préventives. Le Centre de prévention des toxicomanies est très actif. Les politiques connaissent le problème mais ils doivent maintenant s’en saisir pour proposer un plan qui puisse éduquer à la fois les élèves et les parents. Source

Un quiz sur les addictions pour faire parler les jeunes

Tablette tactile en main, Corinne Cipolla-Mariaux choisit une nouvelle question, qui s’affiche sur l’écran. Face à elle, quatre petits groupes d’adolescents, debout derrière quatre pupitres. «Comment appelle-t-on une intoxication alcoolique aiguë, qui provoque une perte de conscience pouvant être mortelle?» Sandra, 13 ans, est la première à appuyer sur le buzzer: «Un coma éthylique?» Tout juste. Un point pour l’équipe numéro 2.

Ce jeudi après-midi, les vingt élèves d’une classe de 1re année du cycle d’orientation de Troistorrents (VS) ont droit à un quiz sur la prévention des addictions. Alcool, tabac, internet, jeux vidéo: en une heure et demie, une large palette de comportements à risques sera abordée. Seule la problématique du cannabis sera laissée de côté cette fois-ci, faute de temps.

Cette action de sensibilisation, intitulée «Je gère», a été conçue de A à Z par la Fondation Addiction Valais – l’ex-Ligue valaisanne contre les toxicomanies (LVT). Proposée aux écoles du canton depuis septembre, elle vise les 12-14 ans. Son mode participatif et ludique a déjà séduit des centaines d’élèves, de Vouvry à Brigue. «Ils se montrent bien plus réceptifs à un jeu qu’à une simple conférence», constate Patrick Suard, responsable de la prévention auprès d’Addiction Valais.

Riche en surprises

Une fois la question posée et la bonne réponse tombée, les deux animatrices lancent la discussion. «Avez-vous déjà entendu parler d’une biture express dans votre entourage?» Un ado lève une main timide: «Un garçon que je connais a été forcé à boire pendant une fête de fanfare. Je crois que ça s’est assez mal terminé.» Corinne Cipolla-Mariaux et sa collègue évitent soigneusement d’adopter un ton moralisateur. Mais elles appellent un chat un chat: «Il ne faut pas banaliser ce genre de situation. Ce n’est pas drôle. Le coma éthylique, c’est le stade avant la mort.»

Le quiz s’avère riche en enseignements. Et en surprises: «Quoi, il y a de l’arsenic dans les cigarettes?» s’inquiète Solène, du haut de ses 13 ans. Quant à la nicotine, elle ne met pas une ou deux heures pour atteindre le cerveau, comme beaucoup le pensaient, mais 7 petites secondes…

Et les réseaux sociaux, les jeux vidéo? Zoé, comme les autres, ne se sent pas en danger d’addiction. Pourtant, la cyberdépendance guette bel et bien les jeunes de leur âge. Au détour d’une question sur ce thème, l’animatrice lance le témoignage vidéo d’un Valaisan de 17 ans qui passait jusqu’à seize heures par jour devant son écran d’ordinateur, avant de solliciter l’aide de la LVT. Perdu dans son univers virtuel, il n’a retrouvé une certaine stabilité qu’au prix de gros efforts. La classe n’en revient pas.

«Il faut rester humble quant à l’impact réel de telles actions, admet Patrick Suard. Elles permettent surtout de renforcer les jeunes qui vont bien. Les situations délicates demandent un suivi bien plus important.» C’est le travail mené au quotidien par les intervenants d’Addiction Valais, en collaboration avec les médiateurs scolaires. A Troistorrents, Solène et ses copains ont battu l’équipe 1 sur le score de 14 à 13. Mais en Suisse, 13% des garçons de 15 ans – et 10% des filles – disent fumer tous les jours. (24 heures) Source

Moissac. MAJ invite les jeunes à filmer les addictions

Concours

Plus que quelques jours pour les jeunes de 15 à 19 ans qui désirent s’inscrire et déposer leur vidéo à Moissac Animation Jeunes au 23, faubourg Ste-Blanche à Moissac dans le cadre du concours «Alcools, drogues et vidéo». Ce concours dont le thème est: «alcool, drogues, pourquoi on en consomme?» a pour but d’amener les jeunes à réfléchir sur l’usage des drogues et de l’alcool à travers la réalisation d’un court-métrage. Les deux meilleurs films serviront ensuite de supports pédagogiques à l’animation de tables rondes menées par Epice 82, association spécialisée dans les problèmes d’addiction. De nombreux participants se sont déjà manifestés.

Une bourse de 750€

Il reste néanmoins jusqu’au 16 janvier à 18 h pour déposer sa production à l’accueil de l’association MAJ. Un jury composé de professeurs, de professionnels de la santé et de la vidéo, d’élus municipaux, de jeunes et d’animateurs se réunira le mercredi 25 janvier à 18 h pour élire les deux meilleures productions. Tous les participants recevront une place de cinéma et les gagnants se verront récompenser d’une bourse de 750 € avec laquelle ils pourront élaborer un séjour de loisir de leur choix avec MAJ ou participer à un atelier vidéo. Source

Prévention : 70000 brochures distribuées dans les collèges (le Parisien.fr)

Drogue, tabac, alcool, comment résister aux propositions? Une brochure destinée aux 13-15 ans apporte des informations sur toutes les formes d’addiction. Elle sera distribuée à 70 000 exemplaires dans les collèges, les espaces santé jeunes et sur les forums Giga la Vie. Accompagné d’un Petit Guide pour savoir dire non, de témoignages de collégiens et d’une liste de numéros utiles, ce livret est un nouvel outil de prévention. 

A l’espace santé jeunes de Nanterre, qui a reçu en 2011 quelque 700 jeunes, les responsables estiment que cette brochure contient des informations intéressantes « même si le discours est un peu stéréotypé ». « Ici, on ne traite pas uniquement de l’addiction mais de la souffrance psychique, des relations avec la famille, des difficultés de la vie quotidienne… » souligne la responsable, Geneviève Dogbe. La principale demande d’information des visiteurs, en majorité des adolescentes, concerne la sexualité et la contraception. Mais l’entretien peut parfois révéler une consommation de cannabis. Dans le cadre du programme de prévention mis en œuvre dans les collèges, une évaluation des comportements addictifs sera conduite entre 2012 et 2014 en 4e et 3e, indique le conseil général.

Il existe neuf espaces santé jeunes (Asnières, Boulogne, Gennevilliers, Issy, Nanterre, Neuilly, Rueil, Vanves, Villeneuve).

« Giga la vie » pour lutter contre l’addiction (France 3)

Le département des Hauts-de-Seine organise des actions de prévention en direction des adolescents.

La consommation de tabac, d’alcool ou de drogue commence de plus en plus tôt. Selon une enquête de l’OMS, l’Organisation Mondiale de la Santé, 9% des collégiens consomment régulièrement de l’alcool. Le département des Hauts-de-Seine a décidé de multiplier les actions de prévention dans les établissements scolaires.

 

Toutes les vidéos

Depuis plus de quinze ans, l’association l’Institut des Hauts-de-Seine, financée par le Conseil général organise pour les collégiens des actions de prévention. Des forums « Giga la Vie » sont mis en place dans les collèges pour répondre aux préoccupations des jeunes dans le domaine dela santé. Dans le cadre de ces forums, l’association informe les jeunes des   risques de dépendance à l’alcool, au tabac et aux drogues.

Le département sensibilise les collégiens aux dangers des addictions. Voir le reportage d’Isabelle Dupont, tourné ce matin, au collège Anne Franck d’Antony.

Actualités de l’association

Le prochain forum Giga la Vie se déroulera jeudi 9 et vendredi 10 février à Colombes.

Plus d’infos sur le site de l’Institut des Hauts-de-Seine

Narbonne. Cannabis : les sanctions vers un juste milieu

La consommation et la production de cannabis sont punissables au même titre que celles de drogues dites « dures ». Pour autant, il faut bien le reconnaître, les sanctions pénales ne sont pas les mêmes.

Philippe Romanello, vice-procureur de Carcassonne chargé en particulier des affaires de stups est de ceux qui œuvrent pour trouver « l’échelon intermédiaire ». Il a su le mettre en place à Narbonne lorsqu’il était en fonction et compte bien faire de même à Carcassonne. Les prévenus interpellés en possession de petites quantités font l’objet de compositions pénales.

En récidive d’une audience en « plaider coupable ». Puis d’un renvoi en correctionnelle. Philippe Romanello veut mettre en place « la convocation pour injonction thérapeutique » en matière de cannabis. Il s’agit d’une mesure intermédiaire, mise en place en partenariat avec des associations telles que l’AID11 (accueil info-drogues). « L’individu en infraction est enjoint à se soigner de son addiction, qui est réelle. En cas de réussite, donc de sevrage, le dossier est classé. Le protocole est en cours d’élaboration et il a fait ses preuves dans d’autres villes », explique le magistrat.

Le procureur requiert que soient « permises des sanctions intelligentes », que soit instaurées « de la prévention et de l’information »… «Il ne s’agit pas de stigmatiser les consommateurs de cannabis. Il s’agit surtout de mettre un terme à leur dépendance. Et pour être franc, de couper le lien avec les dealers. Tous les toxicomanes à l’héroïne et autres sont passés par le cannabis », dit-il. Et d’ajouter qu’en tant que représentant du ministère Public, il sait que la quasi-majorité finance en produisant ou vendant sa consommation personnelle. Ce qui est punissable. Plus encore quand il s’agit, pour certains, d’arrondir les fins de mois ou encore quand il est question de production industrielle. Pour ces derniers la réponse pénale est là. Pour les autres, sans mauvais jeu de mot, il manque un « joint intermédiaire » que Philippe Romanello met actuellement en place.  Source

Sport et lutte contre la drogue (04/01/2012)

Un partenariat lie l’Inpes et la Fondation du Football depuis 2008. Cette association, dont la vocation première est de promouvoir une vision citoyenne du foot, met notamment en œuvre des programmes à visée éducative dans les clubs amateurs, afin d’inciter les jeunes licenciés à adopter des comportements responsables.

Elle a lancé l’opération « Respect Tous Terrains », dédiée au respect de soi, des autres et de l’environnement. L’Inpes a participé à l’élaboration du volet « Initiation santé » du dispositif. Le but est de sensibiliser et d’informer les jeunes sur l’hygiène de vie (sommeil, hygiène corporelle, addictions, etc.), la nutrition et la prévention des blessures.

Dans ce cadre, un atelier de prévention de l’usage de cannabis a été proposé aux clubs pilotes de la fondation. D’une durée de 30 minutes, il intégrait une séance de discussion autour de la fiche Le cannabis, parlons-en ! et invitait à participer au concours de slogan de la Fédération Française de Football, qui s’est achevé fin novembre.

L’objectif de cette animation ? Informer les jeunes joueurs sur les risques du cannabis pour la santé et le développement de l’adolescent.

Source 

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