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décembre 2022

Alcool : 1 verre, 2 verres, 3 verres… 15 verres : quels sont les effets immédiats sur notre santé ?

  • Verre après verre, quels sont les effets immédiats de l’alcool ?Verre après verre, quels sont les effets immédiats de l’alcool ?

Publié le 30/12/2022

L’essentiel on le sait, une consommation répétée d’alcool sur le long terme peut avoir de graves conséquences sur la santé.

Mais que se passe-t-il immédiatement dans l’organisme lorsque l’on boit ?

Gueule de bois, vertiges, parfois même trous de mémoire… La consommation d’alcool impacte directement l’organisme. Mais par quels processus vins, bières ou encore whisky altèrent ils le discernement ?

L’alcool est un produit psychoactif, c’est-à-dire qu’il a un effet direct sur le cerveau. Il peut donc entraîner diverses manifestations qui varieront en fonction du nombre de verres que vous buvez, la vitesse d’absorption, votre sexe, votre âge, votre taille et votre poids… Mais de manière générale :

  • En buvant à 1 à 2 verres : Votre rythme cardiaque et votre respiration s’accélèrent. Vous êtes désinhibé, vous avez davantage confiance en vous. Vous vous sentez plus vif et plus détendu. En revanche, votre goût, votre odorat et votre vue perdent légèrement en acuité.
  • Entre 3 et 7 verres : Votre temps de réaction diminue et vous devenez plus maladroit. Votre champ de vision se réduit. On comprend aisément pourquoi il ne faut pas prendre le volant. Par ailleurs, votre goût, votre odorat et votre vue ne s’améliorent pas. Vous commencez à parler plus fort, notamment parce que vous entendez moins bien. Votre mémoire fonctionne moins bien. Votre humeur commence à changer plus nettement : plus joyeuse et plus exubérante ou, au contraire, plus irritable et désagréable.
  • Entre 8 et 14 verres : tous les symptômes déjà cités s’accentuent. Votre élocution devient plus pénible (pour vous et aussi pour les autres…). Votre visage peut rougir et vos pupilles se dilater davantage. Votre humeur joyeuse devient exubérante ou bien se transforme en abattement ou en colère. C’est là que les nausées et les vomissements font leur apparition…
  • Au-delà de 15 verres : Vos sens sont maintenant très émoussés. Ce que vous voyez et entendez arrive à peine à votre cerveau. Vos mouvements sont complètement désordonnés. Vous pouvez vous sentir absent ou confus. Il existe un risque élevé de black-out, de sorte que vous ne vous souviendrez plus de beaucoup de choses. Vous êtes complètement « à l’ouest ». Et si vous buvez cette quantité sur une courte période, vous risquez le coma éthylique.

À noter : Tous ces effets énoncés peuvent se produire plus tard chez les personnes qui consomment souvent de l’alcool, et plus rapidement chez celles et ceux qui n’y sont pas habitués.

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Nouvel An : plus de 4 Français sur 10 concernés par l’alcool et la conduite

Selon le baromètre 2022 de l’association Prévention Routière, 83 % des Français vont boire de l’alcool au réveillon du Nouvel An.

Malheureusement, nombre d’entre eux ne prévoient pas une solution adaptée pour rentrer en toute sécurité. 

« Boire ou conduire, il faut choisir » ! Alors que la majorité des Français vont consommer de l’alcool le soir du réveillon, 43 % d’entre eux « seront concernés par la problématique de l’alcool et de la conduite, que ce soit pour eux-mêmes ou pour leur entourage » selon le baromètre « Les Français, le réveillon du Nouvel An et l’alcool au volant » de l’Association Prévention Routière (source 1).

Selon l’étude, les Français sont encore une majorité à ne pas connaître les bons comportements face à l’alcool et la conduite. 70 % des Français interrogés proposent « des solutions inadaptées », comme emprunter des petites routes, rouler doucement, limiter sa consommation d’alcool ou encore attendre avant de reprendre le volant… Pourtant, « pour 55 % des Français, limiter sa consommation ne garantit pas le respect de l’alcoolémie autorisée au volant », et plus de la moitié des sondés « ignorent le temps nécessaire pour éliminer un verre d’alcool« . L’étude précise également que 23 % prévoient d’utiliser leur voiture lors de la soirée. 

Quelles solutions pour rentrer en toute sécurité ?

En prévision du réveillon, l’association Prévention routière rappelle, avec sa campagne #BienRentrer, « qu’il faut anticiper son retour de soirée et que les seules solutions efficaces sont : 
•    dormir sur place ; 
•    désigner en début de soirée un conducteur qui ne boira pas d’alcool ou « Sam » ;
•    tester son niveau d’alcoolémie avec un éthylotest avant de reprendre le volant ;
•    rentrer en taxi ou en transports en commun. »

Bien rentrer
© Association Prévention routière

L’alcool, deuxième cause de mortalité sur les routes en France

La consommation d’alcool est la deuxième cause de mortalité sur la route en France, derrière la vitesse. Ce sont ainsi environ 1000 personnes qui décèdent chaque année à cause de l’alcool au volant, et un quart d’entre elles a entre 18 et 24 ans. 

Mais attention, le risque n’est pas seulement à bord d’une voiture ! Même à pied, à vélo, en trottinette ou encore en scooter, le risque de provoquer ou de subir un accident de la route augmente avec la consommation d’alcool. Selon l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière, « 18 % des piétons tués, testés à l’alcool, présentaient un taux supérieur à 0,5g/l, et pour 48 % d’entre eux, ce taux était supérieur à 2g/l » (source 2). Concernant les cyclomotoristes, « 35 % des conducteurs impliqués dans un accident mortel avaient un taux d’alcool supérieur à 0,5 g/l », explique Sécurité routière (source 3). 

Pour rappel, les seuils légaux d’alcoolémie sont : 

  • pour les jeunes conducteurs (permis probatoire) : 0,2 g d’alcool par litre de sang (soit 0,1 mg/l dans l’air expiré) ;
  • pour les autres conducteurs : 0,5 g/l dans le sang (soit 0,25 mg/l dans l’air expiré). 

Les conducteurs alcoolisés risquent notamment une amende, un retrait de points, une suspension ou annulation de permis, voire une peine de prison. 

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Cannabis ou placebo, même effet

Selon une étude parue dans The Journal of the American Medical Association (JAMA) Network Open, la majorité des essais cliniques évaluant l’effet du cannabis sur la douleur indiquent que les placebos ont un effet analgésique aussi puissant. Or, l’abondante couverture médiatique de ces études cliniques passe souvent sous silence que les vertus du cannabis sont équivalentes à celles du placebo.

Étant donné l’intérêt croissant du cannabis pour traiter les douleurs persistantes et récalcitrantes, une équipe de chercheurs du département de neurosciences cliniques de l’Institut Karolinska, en Suède, a voulu évaluer l’ampleur de l’effet placebo mesuré dans des essais cliniques randomisés à double insu (c’est-à-dire que, d’une part, les patients qui reçoivent le placebo sont choisis au hasard et que, d’autre part, les patients et les expérimentateurs ignorent ce que chaque patient reçoit) comparant un composé actif issu du cannabis (un cannabinoïde) à un placebo ayant la même apparence, la même odeur ou le même goût.

Ils ont donc analysé les résultats de 20 études publiées depuis septembre 2021 qui regroupaient au total 1459 personnes âgées de 33 à 62 ans, dont un peu plus de la moitié étaient des femmes. L’intensité de la douleur était estimée (par le biais d’une auto-évaluation) avant et après le traitement (par le cannabinoïde ou le placebo).

Cette méta-analyse n’a pas montré une différence significative entre l’effet du placebo et celui du véritable cannabinoïde pour soulager les douleurs éprouvées par les participants, à l’instar d’une autre méta-analyse publiée en 2021 dans la revue Pain. « Le placebo procurait un soulagement modéré à élevé et cliniquement approprié », ce qui suggère que « l’effet placebo contribue considérablement à la réduction de la douleur observée dans ces essais cliniques randomisés », écrivent les chercheurs dans The JAMA Network Open.

De plus, la durée de l’essai clinique, qu’il soit de 45 minutes ou de plusieurs mois, n’a eu aucun effet significatif sur la réponse au placebo.

Ces scientifiques ont également observé une association entre le risque de biais dans une étude et la force de l’effet placebo qui y a été mesurée. Plusieurs essais cliniques comparant un cannabinoïde à un placebo échouent en effet à cacher adéquatement ce que reçoit le patient, car de nombreux participants arrivent à distinguer le placebo du cannabinoïde actif, en dépit du fait qu’ils ont les mêmes odeurs, goûts et apparences. Or, ces études conduisent généralement à une surestimation de l’efficacité du cannabis, soulignent les chercheurs.

 Des études ont montré que des reportages dans les médias de masse et la presse populaire ainsi que des informations obtenues sur Internet stimulaient les attentes envers un traitement

— Les auteurs de l’étude

Parmi les études analysées par les chercheurs de l’Institut Karolinska, celles qui présentaient un faible risque de biais (c’est-à-dire qui cachaient le mieux ce qui était administré aux participants) étaient aussi celles où la réponse au placebo était la plus élevée. « Probablement que, dans ces études, les participants réussissaient à maintenir leurs attentes positives face au traitement tout au long de l’essai et bénéficiaient ainsi davantage de l’effet placebo », avancent les auteurs de l’étude.

Ces derniers soulignent par ailleurs le fait que « les facteurs contextuels jouent un rôle important dans les réponses placebos ». « Les communications au sujet des traitements, de leur efficacité et de leurs effets indésirables façonnent les attentes des patients ainsi que leur réponse au placebo », relatent-ils dans un article paru dans Nature Reviews Neuroscience.

Pour cette raison, ils ont analysé la couverture médiatique (par les médias de masse et par les revues scientifiques) qu’avait reçue chacune des études cliniques de leur méta-analyse.

Ils ont observé que ces études visant à évaluer l’effet des cannabinoïdes sur la douleur avaient fait l’objet d’une très grande attention médiatique et d’un fort engagement sur les réseaux sociaux. Ceux-ci étaient le plus souvent positifs, et ce, indépendamment des résultats cliniques qui, eux, étaient peu tranchés en faveur du cannabis, comme l’ont décrit les chercheurs dans la première partie de leur article.

Ils ont notamment trouvé que les articles de nouvelles et les blogues, particulièrement, avaient un fort biais positif envers l’efficacité des cannabinoïdes dans le traitement de la douleur. Les scientifiques de l’Institut Karolinska croient que cette couverture médiatique favorable pourrait même expliquer en partie les fortes réponses placebos qu’ils ont observées dans leur méta-analyse, car « des études ont montré que des reportages dans les médias de masse et la presse populaire ainsi que des informations obtenues sur Internet stimulaient les attentes envers un traitement ».

« Cette attention médiatique hors du commun composée de reportages positifs envers les cannabinoïdes faisant fi des résultats scientifiques [soit de l’ampleur de l’effet examiné ainsi que de la qualité des études] pourrait contribuer à maintenir de hautes attentes chez les personnes qui participeront à de futurs essais cliniques, voire influencer leur réponse placebo. Et de ce fait, elle pourrait avoir un impact sur les résultats de ces futures études, de même que sur les décisions réglementaires, la pratique clinique ainsi que l’accès des patients aux cannabinoïdes pour soulager leur douleur », concluent-ils.

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Les stars sans tabou sur leurs addictions

François Cluzet alcoolique

François Cluzet alcoolique

Dans le magazine ELLE en 2009, François Cluzet a raconté son alcoolisme qu’il a vaincu après une cure de désintoxication : « On fait un métier très mondain. Où que vous alliez, on vous propose un verre. Dans certains festivals, dès dix heures du matin, un plateau avec des flûtes de champagne surgit. Sur un tournage, il y a toujours quelque chose à fêter. Il y a le pot de la déco, le pot du départ, le pot de la fin de journée… » Par la suite, « j’ai fait une cure de désintoxication dans une clinique. » Depuis, cette mauvaise période fait partie du passé.

photo 1/15© DOMINIQUE JACOVIDES / BESTIMAGEFrancis Perrin dépendant à l'alcool

Francis Perrin dépendant à l’alcool

Francis Perrin est revenu sur sa guérison de l’alcoolisme dans La Boîte à secrets. « Il y a des moments dans la vie qui sont des drames, qui arrivent, et on croit que l’on peut soigner cela par l’alcool, a confié Francis Perrin pour l’occasion. Et donc j’ai été alcoolique. On croit que c’est un médicament, que ça soigne, alors que c’est un poison. » Grâce à sa femme et ses amis, il a mené son combat vers le sevrage.

photo 2/15© COADIC GUIREC / BESTIMAGE

Bernard Campan et sa femme Anne, alcoolique

Depuis plus de trente ans, Bernard Campan partage sa vie avec Anne. Le couple a traversé des épreuves, dont la dépendance à l’alcool de sa femme. Une addiction que la mère de famille est parvenue à combattre. « Quand Anne est sortie de l’alcoolisme, de son addiction, elle a réussi ça grâce aux Alcooliques anonymes. Et pour moi, ça a été l’occasion de les découvrir. C’est vraiment quelque chose qui m’a beaucoup marqué. Finalement, c’est une forme de spiritualité« , avait-il affirmé. Il a ensuite évoqué cette lutte dans son film La Face cachée, réalisé en 2007.

photo 3/15© Agence / BestimageRobert Downey Jr, un drogué

Robert Downey Jr, un drogué

Robert Downey Jr a été élevé par un père toxicomane, qui l’a autorisé à fumé dès l’âge de six ans. À cause de ça, l’acteur a pris de la drogue et bu de l’alcool de manière régulière jusqu’à ses 33 ans. Grâce à de nombreuses thérapies et des programmes de désintoxication, Downey Jr. a enfin pu s’affranchir de ses dépendances.

photo 4/15© Backgrid UK/ BestimageThierry Ardisson consommateur de drogue

Thierry Ardisson consommateur de drogue

Thierry Ardisson est tombé dans les addictions durant sa jeunesse, au tout début des années 70. Très vite, il découvre le monde de la nuit, là où alcool et drogue rythmes les soirées. « Nous, on s’est jeté dedans la tête la première » a-t-il avoué. Finalement, il a décidé de se sevrer lui-même de la drogue : « Je m’en suis sorti, mais c’est ce que j’ai fait de plus dur dans ma vie honnêtement. L’héro, au début, on en prend pour être bien, puis au bout d’un moment, on en prend pour ne pas être mal… »

photo 5/15© COADIC GUIREC / BESTIMAGE

photo 6/15© Jack Tribeca / BestimageAstrid Veillon addict à la drogue et l'alcool

Astrid Veillon addict à la drogue et l’alcool

Astrid Veillon a confié avoir été addict à la drogue : « J’ai failli en mourir. » Un jour, l’actrice en a pris beaucoup trop, « je tremblais de tout mes membres et j’ai les yeux qui convulsés. J’avais le nez qui pissé le sang. » Des images hyper violentes qui l’ont marqué à vie. Aujourd’hui, elle est heureuse d’avoir « arrêté cette merde. »

photo 7/15© Bruno Bebert / BestimageRocco Siffredi accro au sexe

Rocco Siffredi accro au sexe

Rocco Siffredi est un très célèbre acteur porno. En plus de trente ans de carrière, il a exploré tous les fantasmes jusqu’à être hanté par le désir. « Mon sexe était un démon qui avait pris le contrôle de mon corps » dira-t-il pour expliquer son addiction au sexe.

photo 8/15© Pierre Perusseau / BestimageSylvain Augier accro aux médicaments

Sylvain Augier accro aux médicaments

Sylvain Augier a vécu une période sombre dans sa vie. À la suite d’un terrible accident de parapente, il va vivre l’horreur. Pour guérir son pied qu’il a refusé d’amputer, il enchaîne les opérations douloureuses. La souffrance est tellement insoutenable qu’il prendra l’habitude de la morphine. À partir de là, les médicaments vont rythmer ses journées : « Ça a été très dur d’arrêter. On s’habitue, on en a besoin. »

photo 9/15© Denis Guignebourg / BestimageMike Tyson drogué

Mike Tyson drogué

Dans son ouvrage, Mike Tyson a révélé s’être drogué avant certains de ses combats les plus célèbres et avoir été dépendant à la cocaïne et au cannabis pendant une grande partie de sa carrière. Une addiction qui prend racine dès son plus jeune âge puisqu’on lui aurait fait boire de l’alcool alors qu’il n’était qu’un nourrisson et qu’il ait ensuite essayé de consommer de la cocaïne dès ses 11 ans.

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DOULEUR POST-OP : Le cannabis pourrait au contraire l’exacerber

Dans cette situation précise, après une chirurgie, le cannabis pourrait avoir l’effet contraire de celui attendu et espéré : cette étude menée par une équipe de la Cleveland Clinic et présentée lors du Congrès annuel 2022 Anesthesiology suggère en effet que la consommation de cannabis peut exacerber la douleur post-op.  

« Le cannabis est de plus en plus utilisé comme traitement alternatif de la douleur chronique, mais il existe peu de données précisant comment le cannabis peut affecter les résultats des patients après une chirurgie », résume l’auteur principal, le Dr Elyad Ekrami, chercheur à l’institut d’anesthésiologie de la Cleveland Clinic. « Notre étude montre que les adultes qui consomment du cannabis ressentent plus -et pas moins- de douleur postopératoire. Ces mêmes patients vont donc faire une consommation plus élevée d’opioïdes après la chirurgie ».

Cannabis, plus de douleur post-op et plus d’opioïdes

L’étude a analysé les dossiers de 34.521 patients, dont 1.681 consommateurs de cannabis, ayant subi des chirurgies électives à la Cleveland Clinic de janvier 2010 à décembre 2020. Les consommateurs de cannabis en avaient consommé dans les 30 jours précédant la chirurgie, tandis que les autres participants n’en avaient jamais consommé. L’analyse révèle chez les patients consommateurs de cannabis :

  • des niveaux de douleur accrus de 14 % au cours des 24 premières heures suivant la chirurgie – vs témoins ;
  • chez ces mêmes patients, une consommation d’opioïdes accrue de 7 % après la chirurgie.

Mais ne peut-on imaginer que les patients éprouvant les niveaux de douleur les plus élevés consomment alors plus de cannabis (?)

« L’association entre la consommation de cannabis, les scores de douleur et la consommation d’opioïdes a déjà été rapportée dans des études plus petites », ajoutent les auteurs, qui précisent que leur étude est plus large et n’a pas inclus les patients souffrant de douleur chronique ou ceux ayant reçu une anesthésie locale.

De plus, l’étude a bien pris en compte les facteurs de confusion possibles, dont l’âge, le sexe, le tabagisme et la consommation d’autres substances, ainsi que la dépression et les troubles psychologiques.

Des recherches supplémentaires devront donc être menées pour mieux cerner les effets du cannabis post-op ou plus largement en cas de douleur aiguë. D’autant que l’augmentation post-opératoire des doses d’opioïdes après la chirurgie, chez les patients consommateurs de cannabis est en soi préoccupante.

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Louis Bertignac cash sur son passé : “J’ai essayé toutes les drogues dures”

Solenne Rivet | mar. 27 décembre 2022 

Invité du podcast Addiktion, ce mardi 27 décembre, Louis Bertignac s’est confié en toute franchise sur sa consommation excessive de drogue dans le passé. Sans filtre, l’artiste de 68 ans a avoué avoir tout essayé et ceci dès son plus jeune âge.

Un témoignage sans tabou. Figure incontournable du rock français, Louis Bertignac a toujours évoqué sans filtre sa grande consommation de drogue lorsqu’il était plus jeune. Soucieux de vouloir aider les gens à lutter contre cette addiction, l’ancien guitariste du groupe Téléphone est revenu sur ses excès dans le podcast Addiktion du médecin, psychiatre et addictologue Laurent Karila.

Au cours de cet épisode, l’artiste de 68 ans a avoué avoir essayé différentes drogues lorsqu’il était encore lycéen. « J’ai essayé un peu de tout, toutes les drogues dures pour commencer, mais genre essayé, juste une fois chacune. », a-t-il raconté en préambule. Avant de poursuivre : « J’ai essayé l’héroïne, la morphine et la cocaïne en shoot. J’avais 17 ans, j’étais en première ou en terminale, je ne sais plus. » 

Curieux de « tester le truc »l’ancien coach de The Voice n’a finalement pas été attiré par ces stupéfiants. Dès lors, Louis Bertignac se contentait de fumer « un pétard » avec un ami. « C’était devenu une habitude », a-t-il confié à l’addictologue.

Cependant, quelques années plus tard, le chanteur s’est mis à consommer différemment l’héroïne. Dès lors, l’interprète du titre Ces idées-là n’a pu s’en passer. « Et puis deux ou trois ans après, c’est un copain qui m’a fait découvrir l’héroïne en sniffant et avec des petites doses. Et là, ça me faisait moins peur et j’avoue que j’ai aimé la sensation que ça m’a apporté.”, a-t-il confié.

Bien que grand consommateur de cette drogue dure, Louis Bertignac a assuré n’avoir jamais augmenté les doses. « C’était des toutes petites quantités, des petites lignes, quand les copains se faisaient une grande ligne de 10 centimètres, la mienne c’était un centimètre parce que j’avais quand même peur que ça m’abîme. » 

Si les tournées avec le groupe mené par Jean-Louis Aubert pouvaient être propices à la consommation de drogue, le papa du petit Jack a avoué qu’il ne supportait pas « de jouer défoncé »« Quand j’étais avec Téléphone, à l’époque où j’étais vraiment dans l’héroïne, j’allais jamais répéter défoncé, et quand je partais en tournée, c’était justement la décroche. » Cependant, ce travers refaisait surface une fois de retour à Paris.

Aujourd’hui, Louis Bertignac n’a plus qu’une seule addiction : la cigarette électronique. Une habitude qu’il souhaite définitivement perdre.

>> PHOTOS – Louis Bertignac, François Cluzet… Les stars sans tabou sur leurs addictions

Louis Bertignac : ce problème de santé causé par sa consommation de drogue

Cette consommation excessive de drogue n’a pas été sans conséquence sur la santé de Louis Bertignac. Invité de l’émission En aparté diffusée sur Canal+, le 16 juin 2022, le compagnon de Laetitia Brichet s’est confié sans détour sur cette addiction. « Je craquais assez souvent. Parfois, des jours, je prenais tout ce qui pouvait exister. Tout dans la même journée. C’était un peu débile. », a-t-il révélé à Nathalie Levy. Jusqu’au jour où un grave problème de santé l’a poussé à revoir sa consommation. « J’ai chopé une hépatite C, je m’en suis rendu compte trente ans après. Je ne peux pas dire que je regrette parce que ça fait partie de ma vie, c’est comme ça. »

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Les effets du cannabis sur notre esprit et notre corps

Cliquez ici pour voir la vidéo (6′ 18″)

Source : L’esprit sorcier TV

Pourquoi l’alcool est mauvais pour la santé ?

Cirrhose du foie, ulcère à l’estomac, addiction…

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— Jsnow my wolrd / Shutterstock.com

On nous dit très souvent que la consommation d’alcool est mauvaise pour la santé. À part les risques d’addiction et les éventuels accidents, on ignore pourtant comment l’alcool affecte notre santé sur le long terme. On vous en dit donc plus sur ce sujet.

LE FOIE, L’ORGANE LE PLUS SOUVENT ENDOMMAGÉ PAR LA CONSOMMATION D’ALCOOL

C’est un fait bien connu : boire trop d’alcool est mauvais pour la santé et le bien-être. Cela nous donne la gueule de bois, nous fatigue et a un impact négatif sur notre apparence ; et on ne parle là que de l’effet à très court terme de la consommation excessive d’alcool.

Sur le long terme, la consommation d’alcool augmente le risque de développer une longue liste de problèmes de santé, notamment le cancer du sein, les cancers de la bouche, les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux et la cirrhose du foie

Des recherches ont même montré qu’une forte consommation d’alcool peut également nuire à notre santé mentale, altérer les capacités de mémoire et réduire la fertilité. Tout cela sans oublier les problèmes d’addiction et tous les autres problèmes – notamment comportementaux, sociaux et financiers – que cela engendre.

Si l’alcool peut causer d’aussi nombreux problèmes, c’est parce qu’il s’attaque à de nombreuses parties de notre corps. L’un des organes les plus sensibles à l’alcool est notamment le foie.

Il faut savoir que le foie a pour rôle de décomposer les produits chimiques dans le corps. Cependant, lorsque le foie doit décomposer trop d’alcool, il a du mal à faire son travail. Si cela perdure sur le long terme, le foie finit même par être irrémédiablement endommagé.

En fait, boire plus que deux canettes de bière ou deux verres de vin régulièrement peut mettre votre foie en danger. Après le foie, l’autre organe affecté par l’alcool est le cœur, et le problème peut être d’autant plus grave.

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— Charles-Edouard Cote / Shutterstock.com

MÊME SI ON NE BOIT QUE MODÉRÉMENT, L’ALCOOL RESTE MAUVAIS POUR NOTRE SANTÉ

Consommer régulièrement de l’alcool – même à quantité considérée comme modéré – peut affaiblir le cœur et rétrécir les artères. En conséquence, le pompage et le passage du sang dans les veines deviennent plus difficiles, ce qui augmente la tension artérielle. Cette même pression peut également entraîner la formation de caillots sanguins qui peuvent provoquer des accidents vasculaires cérébraux et des lésions cérébrales. L’alcool peut également affecter l’estomac et les intestins, et dans les cas les plus graves, la consommation excessive d’alcool peut provoquer un ulcère ou un cancer.

LIRE AUSSI Quelle quantité d’eau faut-il boire par jour ?

Enfin, il ne faut pas oublier que les boissons alcoolisées sont très riches en calories et favorisent la prise de poids. Ainsi, de manière générale, l’alcool n’apporte rien de bon pour la santé, même si certains experts disent qu’une consommation modérée peut être bénéfique.

En fait, de plus en plus d’études ont montré que boire de l’alcool, même très modérément, est mauvais pour la santé. 

Une étude à grande échelle a notamment montré que la consommation quotidienne d’alcool, même en petite quantité, est associée à un vieillissement prématuré du cerveau. 

Une autre étude a montré que la consommation modérée d’alcool accroît de 23 % les risques de problèmes cardio-vasculaires.

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Accident mortel à Bourges, le conducteur positif au cannabis

Les analyses toxicologiques pratiquées sur le conducteur de la voiture tombée dans une tranchée, avenue Pierre-Bérégovoy, à Bourges, dimanche soir, ont révélé la présence de stupéfiants.

Le trentenaire, qui avait une alcoolémie de 3,13 g/l de sang, avait également consommé du cannabis selon les résultats connus ce vendredi 23 décembre.

Le conducteur, 30 ans, et le passager avant, 25 ans, ont été tués dans cet accident. Le passager arrière, 27 ans, a été blessé.

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