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Mai 2014

La cigarette …. un plaisir ??

Et le cannabis !! c’est pire

tar = goudron

Bac 2014 : Fumer du cannabis diminue vos chances de réussite

Fumer un joint entre deux épreuves pour se détendre : la fausse bonne idée ? C’est malheureusement exact selon Alain Dervaux, professeur au service d’addictologie de l’hôpital Sainte-Anne à Paris. Et pour cause : le principe actif du cannabis, le THC, se fixe en effet sur les graisses du corps, les lipides, et se trouve évacué en même temps qu’eux en trois à cinq semaines. Et c’est seulement à ce moment que les capacités du sujet, notamment intellectuelles, retournent à la normale. Donc, si votre baccalauréat approche et que vous fumez, c’est le moment de faire une pause afin de mettre toutes les chances de votre coté. De toutes façons, nous ne vous apprendrons rien de nouveau en vous disant que c’est difficile de passer le bac défoncé… Et nous restons sceptiques face aux étudiants qui fument pour mieux travailler !

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Autre bonne raison d’arrêter avant un examen, ou si vous voulez entamer des études exigeantes : le cannabis réduit grandement les facultés intellectuelles des consommateurs, occasionnant troubles de la mémoire et de la vigilance. Apprendre, retenir et restituer peut ainsi devenir singulièrement difficile. Et plus le sujet commence à fumer jeune, plus il endommagera ses capacités intellectuelles. Un joint de temps en temps, ça fait certes du bien, mais la consommation régulière se paye très cher et les études sont les premières à trinquer. Sur cette conclusion moralisatrice, faites-vous une tisane à la verveine avant les épreuves, ça marche aussi pour se détendre !  Source

Les méfaits écologiques du cannabis au Maroc

Au Maroc, la production du cannabis, localement appelé kif, a toujours eu une grande importance, principalement dans le Rif. Sa croissance exponentielle au cours des dernières décennies a fait que le Royaume en est devenu le premier producteur mondial, selon les données de l’ONU. Cette culture a de nombreux effets négatifs sur l’environnement.

Depuis six siècles, la région du Rif vit du cannabis. La culture du kif n’a été interdite que trois ans dans l’histoire de la région : pendant la République du Rif, de 1923 à 1926, car  Abdelkrim El Khattabi, le dirigeant, estimait sa culture contraire à l’islam. En 1956, la législation établit que cette culture n’est autorisée que dans cinq villages mais, dans les faits, elle s’étend bien au-delà, recouvrant toute la région du Rif. De la sorte, en 2001, le Maroc est devenu le premier producteur mondial de cannabis.

La production du kif a de nombreuses conséquences et, en premier lieu, elles sont écologiques. Mohamed Andalusi, directeur de l’association AZIR pour la protection de l’environnement ne cesse de réclamer des mesures concrètes face au désastre environnemental du kif. Il explique que cette culture a entraîné la destruction des forets tout en faisant perdre aux sols leur richesse et en remplissant les nappes phréatiques de fertilisants. Aujourd’hui, le Maroc compte 47.000 hectares de culture du kif, un chiffre qui a fortement baissé depuis 2003 (135.000) mais qui n’en reste pas moins lourd de conséquences.

La détérioration environnementale liée au kif a commencé dans les années 80, avec l’expansion de sa superficie de culture. Depuis, cette plante est devenue une monoculture dans la région. Ceci est dû au fait qu’elle apporte plus de rendement aux agriculteurs, qui refusent donc de revenir vers d’autres cultures traditionnelles, comme les pommes de terre ou les tomates. Pourtant, les producteurs marocains de cannabis sont loin d’être riches. Beaucoup gagnent à peine plus que le salaire minimal, fixé à 2.500€ annuels. Alors que les mafias empochent 14 milliards de dollars par an, les paysans n’en touchent que 214 millions.

La recherche infinie d’expansion et de nouvelles terres de culture a entrainé la destruction de nombreuses forets. Mohamed Andalusi en explique les conséquences. Cinq ans après la destruction d’une forêt,  la couche de terrain fertile disparait laissant apparaitre la roche mère ce qui a fait que le Rif détient le record mondial d’érosion et perd d’énormes superficies de terrain fertile. En parallèle, certaines zones de cultures ne possèdent pas les capacités pour arroser un si grand nombre de champs. En conséquence, de nombreuses nappes phréatiques ont été épuisées.

Enfin, la région est devenue entièrement dépendante de l’extérieur. Elle n’est plus capable de produire sa propre alimentation, pour les raisons que l’on a évoquées précédemment. En outre, beaucoup de jeunes ne savent plus cultiver les produits traditionnels, n’ayant toujours connu que le kif.

Malgré différentes tentatives, les autorités n’ont pas encore trouvé de solution à ce problème. Certains disent que c’est lié au fait qu’ils ne s’attaquent pas à son origine,  mais à ses répercussions les plus visibles. Ainsi, régulièrement, un paysan est arrêté, ou une culture brûlée, mais aucune mesure n’est prise pour agir à échelle globale.

Afriquinfos

Cannabis, cocaïne, amphet’… Dans quels pays consomme-t-on le plus de drogues?

Source : L’Express

Dans quel pays fume-t-on le plus de cannabis? Combien de Français ont déjà pris de la cocaïne? Le rapport de l’Observatoire européen des drogues et toxicomanies paru ce mardi dresse un état des lieux de l’usage de drogues dans 30 pays. Tour d’Europe des stupéfiants en infographies.

Le Royaume-Uni détient le record d’usage de drogues dures en Europe. Dans son rapport publié ce mardi, l’Observatoire européen des drogues et toxicomanies (OEDT) dresse la carte de l’usage du cannabis, de la cocaïne, de l’héroïne, des amphétamines et de l’ecstasy dans 30 pays d’Europe.

21,7 % des Européens ont déjà consommé du cannabis

Le cannabis, sous forme de résine ou d’herbe, est la drogue la plus répandue en Europe. Sa consommation globale « semble être stable, voire en baisse, surtout chez les plus jeunes », souligne le rapport l’OEDT.

21,7 % des adultes(1) habitant l’un des pays de l’Union européenne ont déjà consommé ou consomment du cannabis. La France tient le haut du tableau avec 32,1%, juste après le Danemark.

Cannabis

Proportion de la population des 15-64 ans ayant déjà consommé du cannabis au cours de leur vie. (Estimation de prévalence) cliquez ici pour lire la suite

Autre article sur ce sujet

Les Poppers par Pierre Delaveau

poppersRush, Jolt, Locker Room ou Jack Hammer…

Commercialisés sous des appellations diverses, les poppers sont lancés sous une  étroite surveillance en France.

Leurs conséquences sur la santé (cardiaque, respiratoire et même visuelle…) sont loin d’être anodines.

La Revue Prescrire relaie une étude réalisée par les Centres Antipoison et de Toxicovigilance français, une publication qui intervient alors même que la consommation de ces produits connaît une forte augmentation en France.

De quoi s’agit-il ? Les poppers sont des préparations liquides, volatiles à température ambiante et contenant des nitrites d’amyle en solution dans des solvants.

Ces substances produisent des vapeurs d’oxyde nitrique (NO) que les usagers inhalent, à la recherche d’effets euphorisants, désinhibants et sexuellement stimulants. Leur action est très rapide – de l’ordre de 15 secondes – et brève (10-15 minutes).

Sur le plan législatif, la vente de poppers avait d’abord été interdite par un décret de novembre 2007. Ce texte a toutefois été annulé par le Conseil d’Etat, en mai 2009. « L’objet de ce décret (avait été) jugé excessif et disproportionné au regard des risques que représentait la commercialisation de ces produits pour la santé et la sécurité des consommateurs », peut-on lire dans un rapport du Comité de coordination de toxicovigilance, de septembre 2010.

Des troubles visuels… Depuis quelques mois cependant, les appels à la vigilance concernant les risques liés aux poppers se multiplient.

En octobre 2010, une étude réalisée sous l’égide de l’INSERM avait montré que les poppers pouvaient être à l’origine de « pertes visuelles prolongées ». Avec des troubles susceptibles d’être liés en particulier à une dégradation des cellules photo réceptrices de la rétine, au centre de la macula.

Dans une récente livraison, les rédacteurs de Prescrire relaient les derniers bilans des Centres Antipoison et de Pharmacovigilance.

Entre 1999 et 2009, ces derniers ont recensé près de 800 cas d’expositions aux poppers, dont 133 qualifiés de « graves  ».

Cinq décès susceptibles d’être liés à la consommation de ces produits ont même été recensés en France, au cours de la période étudiée.

Les descriptions les plus préoccupantes comprennent notamment des cas de méthémoglobinémie. Une des causes les plus courantes en serait la consommation abusive de nitrates dans l’eau de boisson.

Des cas de cyanose, de coma et des syndromes de détresse respiratoire ont aussi été observés. Ces constats paraissent d’autant plus inquiétants qu’en France, la mode des poppers serait en hausse.

 

 

Le tribunal dit non à l’usage thérapeutique du cannabis

CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE (51). Pour calmer ses angoisses, un Marnais avait décidé d’inhaler de l’herbe qu’il cultivait à la maison. Il a été condamné à trois mois de prison avec sursis.

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Le prévenu cherchait à se soigner avec «<br />
quelque chose de naturel<br />
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<p>Illustration<br />

Le 8 janvier dernier, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a autorisé la mise sur le marché du Sativex®, un médicament à base de cannabis destiné à certains patients atteints de sclérose en plaques. Pour autant, l’usage thérapeutique du chanvre indien riche en psychotropes, fait toujours débat. En témoigne le cas d’un habitant de Mardeuil, près d’Épernay, qui avait décidé d’abandonner ses traitements médicamenteux au profit d’herbe de cannabis pour soigner ses angoisses sans avoir à supporter les effets secondaires des produits pharmaceutiques.

Âgé de 28 ans, le jeune homme, salarié d’une jardinerie, avait ainsi acheté sur Internet un kit de culture qu’il avait installé dans un placard, au domicile de ses parents, à Vauciennes, pour y faire pousser ses plants. Mais un incendie dans le sous-sol, en juin 2013, avait permis aux gendarmes de découvrir le pot aux roses. Deux plants poussaient alors sous lampes, et dix-huit autres dans le jardin. Un peu plus de 162g d’herbe avaient également été saisis.

Jugé pour détention et usage de stupéfiants, mercredi, devant le tribunal correctionnel de Châlons, celui-ci a expliqué s’être lancé dans la culture dans la seule perspective d’un usage personnel et thérapeutique. Se disant contre tout type de trafic, il souhaitait de cette manière se débarrasser de son mal-être avec « quelque chose de naturel », en l’inhalant à l’aide d’un vaposystème acquis sur le Net. « C’est le seul moyen que j’ai trouvé pour régler mes angoisses sans problèmes gastriques » a-t-il déclaré à la barre.

Son avocat parisien, Me Francis Caballero, s’est pour sa part appuyé sur le décret du 5 juin 2013 autorisant l’usage et la détention de cannabis par délivrance médicale, tout en plaidant, au titre d’une disposition du code de santé publique, la requalification des poursuites en trafic de cannabis, soumis au régime spécial des plantes vénéneuses et non des stupéfiants.

En juin 2002, la Cour d’appel de Papeete (Polynésie française) avait d’ailleurs relaxé un homme paraplégique qui utilisait du cannabis pour calmer ses douleurs, en estimant que le prévenu n’avait, pour cela, pas d’autres solutions que d’en consommer.

Mais la juridiction correctionnelle de Châlons en a cependant jugé autrement en reconnaissant le prévenu coupable de « détention et usage de stupéfiants ». Condamné en répression à trois mois d’emprisonnement intégralement assortis d’un sursis, celui-ci devra désormais trouver un moyen autrement plus légal pour calmer ses angoisses. Autant dire que le débat sur l’usage thérapeutique du cannabis a encore de beaux jours devant lui.

Source

Radio Canada : le cannabis chez nos ados

 Cette semaine on s’intéresse aux effets de l’utilisation du cannabis chez nos adolescents.

Docteure Louise Perreault, pédiatre, directrice du département de pédiatrie du Centre de santé et des services sociaux de Rouyn-Noranda, est avec nous pour en parler…

Pour écouter cliquez ici

 

Détente : Visitez la Provence avec Cézanne

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