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juillet 2013

Pour le pape, la libéralisation du trafic de drogue n’est pas la solution

Visitant le 24 juillet un hôpital de Rio spécialisé dans le traitement des personnes droguées, le pape s’est prononcé contre la libéralisation des stupéfiants et affirmé le rôle premier de chacun dans son relèvement.  Source

Le pape François, mercredi 24 juillet.

Jorge Saenz / AP

Le pape François, mercredi 24 juillet.

 

 

Un jeune couple attend, son bébé sous le bras, le parapluie tenu dans l’autre. Il bruine sur Rio et il fait déjà nuit lorsque le pape François arrive. Après le sanctuaire marial d’Aparecida, le voici, de retour dans la ville de Rio – cette fois dans la même modeste Fiat, mais sans incident –, à l’hôpital saint François d’Assise. Cet établissement tenu par des frères franciscains est spécialisé dans le traitement de la toxicomanie, fléau au Brésil, premier marché mondial du crack. Au troisième jour de son voyage apostolique au Brésil, le pape rentre ici dans le vif du sujet évoqué plus tôt à Aparecida : témoigner de l’espérance, se laisser surprendre et être joyeux.

JOIE DANS L’ÉTABLISSEMENT

Car la joie, même dans ce lieu de souffrance, elle est manifeste à l’arrivée du pape, que chacun dans l’hôpital – personnel et patients – cherche à approcher, sans se laisser décourager par l’insistante et pénétrante pluie hivernale.

Le bébé du jeune couple s’impatiente. Est-ce à cause de la succession de discours au pape dans la cour de l’hôpital ? Assis sous une statue de Saint François d’Assise, le pape qui a placé son pontificat sous l’appellation du povello écoute attentivement, avec empathie et vite compassion. Les témoignages de jeunes toxicomanes le marquent.

CONTRE LA LIBERALISATION

Après ce long temps d’écoute, le pape, qui étreint chaleureusement chaque intervenant, prend à son tour la parole. La pluie ne fait qu’amplifier et le bébé du couple pleurniche mais l’attention reste vive dans la cour arborée et bondée de l’hôpital, scandant des « Viva el papa ! ».

« Ce n’est pas avec la libéralisation de l’usage des drogues, comme on en discute en divers lieux d’Amérique latine, que l’on pourra réduire la diffusion et l’influence de l’addiction à la drogue », avertit d’emblée le saint père, suscitant des applaudissements.

La question fait en effet débat à travers le continent, notamment l’Uruguay, la Colombie ou encore le Mexique. Selon certains en effet, une dépénalisation voire une réglementation des substances permettraient de contrôler davantage les trafics et de faire diminuer l’addiction ainsi que la criminalité liée aux drogues.

AIDE-TOI ET LE CIEL T’AIDERA

Mais sans être libéral sur ce plan, le pape ne se montre pas moins respectueux de la liberté de chacun. « Tu as le premier rôle dans ton relèvement », a-t-il affirmé, poursuivant plus loin : « Personne ne peut remonter à ta place. » Tout en rappelant la proximité de l’Église dans l’épreuve : « L’Église n’est pas loin de vos peines mais elle vous accompagne avec amour ».

Le pape François, qui plus tôt dans la journée, au sanctuaire d’Aparecida, déclarait vouloir aider à avoir un « regard positif sur la réalité », a posé un regard semblable sur les toxicomanes. Ceux aux premiers rangs, qui parviennent à toucher l’homme en blanc, fondent aussitôt en larmes. Et, avant de regagner sa voiture, le saint père s’est même laissé surprendre par le bébé, brandi par le couple dans sa direction. Le pape l’a embrassé et béni avant de gagner sa Fiat. Le couple, lui, peut repartir heureux.

SÉBASTIEN MAILLARD, à Rio de Janeiro

Sclérose en plaques et usage thérapeutique du cannabis : un mauvais choix loin d’être innocent

Dr Philippe Arvers [ Publié le 16 juillet 2013 ]

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Une maladie chronique invalidante sans espoir de guérison actuellement

La sclérose en plaques (SEP)  — l’âge moyen de début des symptômes est de 30 ans —, et qui touche plus particulièrement les femmes (sex ratio de 1,7). À travers le monde, plus de 2 000 000 sujets sont atteints par la SEP, dont 80 000 en France.

La sclérose en plaques est une affection chronique et invalidante qui s’attaque au système nerveux central. Elle entraîne une inflammation de la gaine de myéline, qui enveloppe les fibres nerveuses et les neurones. Des lésions apparaissent sur la gaine sous la forme de petites plaques. La transmission de l’influx nerveux s’en retrouve alors diminuée (du fait de la présence de ces plaques), au niveau du cerveau et/ou des nerfs périphériques. Cette maladie peut toucher différents organes (yeux, vessie, muscles, en particulier) et, chez un même individu, les symptômes peuvent varier d’une poussée à l’autre.

Ainsi, la sclérose en plaques évolue de façon imprévisible, avec des périodes de poussées inflammatoires, des périodes de rémission pendant Lire la suite

Cory Monteith a succombé à une overdose

L’acteur, star de la série Glee, a été retrouvé mort samedi dernier dans une chambre d’hôtel à Vancouver

Cory Monteith a succombé à une overdose

© Twentieth Century Fox

Glee

À voir le 17/07/2013 à 14h50 surCe programme TV de W9
« La mort a été causée par un cocktail de drogues, surtout d’héroïne, mais aussi d’alcool. » Cory Monteith, l’acteur canadien star de la série américaine Gleeretrouvé mort ce week-end à Vancouver, a succombé à une surconsommation de drogues et d’alcool, a annoncé le bureau du médecin légiste en charge de l’affaire soulignant que « l’enquête du médecin légiste se poursuit » et que d’ici les conclusions, aucune autre déclaration ne serait faite, à la demande de la famille de l’acteur.

W9 lui rend hommage

Rendu célèbre pour son rôle de Finn Hudson, lycéen sportif et chanteur dans la série à succès Glee, Cory Monteith, 31 ans, connaissait des problèmes d’addiction et s’était présenté en avril dernier dans un centre de désintoxication où il avait séjourné un mois. Dans un entretien en juin 2011 au magazine Parade, l’acteur avait parlé de ses problèmes avec la drogue et l’alcool. « J’ai de la chance d’être en vie », avait-il affirmé à l’époque.

Cory Monteith menait-il une double vie ?

Depuis la tragédie, de nombreuses célébrités et des milliers de fans ont rendu hommage à Cory Monteith. Sa petite amie, l’actrice Lea Michele, est naturellement dévastée et inconsolable selon le bref communiqué de son agent.

Utilisation du cannabis à des fins thérapeutiques : les juges sans indulgence pour un patient de Besançon

Besançon, le vendredi 12 juillet 2013 –

Souffrant de dermato-polymyosite, Mr D. L. consomme régulièrement du cannabis pour soulager ses douleurs et en cultive quelques pieds chez sa sœur à Belfort.

Les magistrats de la cour d’appel de Besançon pas plus que ceux du tribunal correctionnel de Belfort n’ont cependant accepté d’entendre les raisons du patient et l’ont condamné à 50 euros d’amende pour « usage et détention de stupéfiants ». « Il n’existe aucune certitude quant au bien de la consommation du cannabis sur sa maladie et sur l’impérieuse nécessité de fumer à des fins thérapeutiques », ont précisé les juges.

Illégales, les salles d’injection des toxicomanes ?

Editorial du 9 Juillet 2013

Nous nous attachons au CNPERT à démontrer, preuves à l’appui, que la création de ces salles ne répond à aucun objectif médical, n’apporte pas de solution humaine véritable et est un déni de santé publique.

Un de nos alliés, Monsieur Serge Lebigot, Président de Parents contre la drogue, attaque cette initiative sous un autre angle, celui de la loi. Il montre qu’une telle création est contraire à la législation en vigueur. C’est bien volontiers que nous lui ouvrons ces colonnes en reproduisant le message qu’il nous adresse :

 Nous avons déposé avec notre avocat : 

  1. Un recours administratif devant le Conseil d’Etat : Requête en annulation pour excès de pouvoir de la décision du Premier ministre en date du 5 février 2013 d’autoriser une « salle de shoot » à Paris.
  1. Une plainte auprès du Procureur de la République du Tribunal de Grande Instance de Paris : Plainte contre X pouvant être notamment Monsieur le Premier ministre, Jean-Marc AYRAULT, et Madame le ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol TOURAINE.
  1. Une plainte auprès de la Cour de Justice de la République : Plainte contre X pouvant être notamment Monsieur le Premier ministre, Jean-Marc AYRAULT, et Madame le ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol TOURAINE.

Ces actions ne sont qu’un début, si le Maire de Paris fait passer lundi le vœu de début des travaux, nous déposerons un référé auprès du Conseil d’Etat pour les faire stopper. Nous ajouterons également sur les plaintes contre X le Nom du maire de Paris.

Nous le félicitons pour son courage et sa ténacité.

Nous souhaitons vivement que toutes les initiatives qui se font jour pour s’opposer à l’ouverture de ces salles puissent rapidement ne parler que d’une seule voix, elles n’en seront que plus efficaces.

Jean-Paul Tillement

Pourquoi le cannabis ne devrait pas être admis comme médicament (par Jean Costentin)

Cahiers  du C N P E R T 

Le ministère de la Santé, aussi pressé que pour l’instauration des « salles de shoots » pour toxicomanes, vient de prendre un décret (2013-473 du 5 juin 2013 ; J.O. du 7-VI-2013) afin de « permettre la délivrance d’une autorisation de mise sur le marché de médicaments contenant du cannabis ou ses dérivés ». Ainsi, le dessein d’inscrire le cannabis et certains de ses composants dans la pharmacopée se fait de plus en plus vive, à la mesure des pressions qui s’exercent pour obtenir la dépénalisation de cette drogue, préalable à sa légalisation. Cette simultanéité n’est peut-être pas fortuite. C’est en effet sans subtilité, que des prosélytes du cannabis se sont rués sur cette stratégie du cheval de Troie, afin de faire entrer cette drogue, la tête haute (pensez-donc, un médicament), dans notre cité déjà ravagée par ses méfaits, puisqu’elle y recrute, alors qu’elle est encore illicite, 1.700.000 usagers réguliers. Ces avocats du cannabis tirent argument des multiples effets biologiques développés par son THC (principe actif majeur de cette drogue) pour appuyer leur revendication. Cette multiplicité d’effets, constitue pourtant la première raison de l’invalider en tant que médicament.

Le principe actif majeur du cannabis, le THC, développe une multitude d’effets biologiques

Depuis bien longtemps, la thérapeutique a rompu ….. Pour lire la suite cliquez sur cahier du CNPERT cannabis vs.médicament

EDITORIAL salle de drogue ou maison d'accueil

Le cannabis, drame sanitaire et social (Le Rotarien)

Extrait de l’article de Jean Costentin dans « Le Rotarien »
La consommation de cannabis fait l’objet de débats, notamment quant à sa dépénalisation. Bien qu’interdit en France, le cannabis est largement consommé et touche une population de plus en plus jeune. Trop souvent banalisée, cette substance a des conséquences sur la santé des consommateurs cannabinophiles au plan physiologique et psychologique, mais aussi sur leur développement.

Parmi les méfait du cannabis figure la diminution des défenses immunitaires mobilisées dans la lutte contre les agresseurs microbiens. Ceci explique la plus grande incidence de pneumonies chez les fumeurs de cannabis. Les mécanismes immunitaires interviennent aussi dans la lutte contre les cancers. Leur défaillance facilitera le développement de certains cancers broncho-pulmonaires.
Le cannabis n’aime ni le cœur ni les vaisseaux. Des publications récentes soulignent sa responsabilité dans la survenue d’artérites des membres inférieurs chez des sujets jeunes, dans la survenue d’accidents vasculaires cérébraux, là encore chez des sujets jeunes, et dans le déclenchement d’infarctus du myocarde.
Le cannabis peut aussi s’attaquer aux attributs masculins; il réduit la sécrétion de testostérone,l’hormone mâle. Au long cours, cela a pour conséquence d’amoindrir les caractères masculins, de diminuer la libido, et de favoriser la diminution du nombre des spermatozoïdes dans le liquide séminal. Plusieurs études pointent la responsabilité du cannabis dans l’accroissement du nombre de cancers du testicule dans sa variété la plus agressive. Un tel accroissement s’est manifesté au cours des trente dernières années ; Le cannabis fait mauvais ménage avec la grossesse: 4 femmes sur 5 qui abordent une grossesse alors qu’elles fument tabac et cannabis sont incapables d’arrêter ces deux consommations. Leur grossesse s’en trouve abrégée; elles donnent naissance à des bébés de plus petit poids que ne laisse attendre cette prématurité. Chez ces bébés, le risque de mort subite inexpliquée est accru ; leur développement psychomoteur, suivi jusqu’à la dixième année, montre un retard significatif ; le risque de présenter un syndrome d’hyperactivité avec déficit de l’attention est augmenté ; enfin, à l’adolescence, leur risque de développer une addiction est plus important.

Beaucoup d’autres méfaits sont les conséquences de l’usage du cannabis.

Jean Costentin

Eminem : Retour sur son passé de drogué, il a frôlé la mort !

Dans le documentaire How to Make Money Selling Drugs (Comment se faire de l’argent en vendant de la drogue), Eminem revient sur son passé de drogué, son addiction aux médicaments et ses difficultés à réapprendre à vivre normalement sans la drogue.  

Avec ce témoignage, il espère aider ceux qui ont vécu ou vivent encore la même chose que lui.

Voir la vidéo en cliquant sur Eminem : Retour sur son passé de drogué, il a frôlé la mort ! par News de stars

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