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avril 2023

Boire de l’alcool augmenterait le risque de maladie d’Alzheimer

PUBLIÉ LE 30 AVR 2023

En 2017, près de 900 000 personnes étaient atteintes de la maladie d’Alzheimer en France. Si elle reste encore peu connue, cette pathologie fait l’objet de nombreuses recherches, notamment pour découvrir des traitements et ce qui la provoque. Une nouvelle étude suggère que l’alcool pourrait favoriser sa progression.

La maladie d’Alzheimer touche près de 15 % de la population âgée de 80 ans. Problèmes de mémoire, troubles de l’orientation ou du temps, cette pathologie regroupe un panel de symptômes qui résultent d’une lente dégénérescence des neurones. Elle débute au niveau de l’hippocampe, structure essentielle pour la mémoire, pour progressivement se répandre à l’ensemble du cerveau. D’après l’Inserm, les cerveaux des malades présentent deux types de lésions : les dépôts amyloïdes et les dégénérescences neurofibrillaires.

Chacune de ces lésions est en lien avec une protéine. Il s’agit du peptide ß‑amyloïde pour les dépôts amyloïdes, et de la protéine tau phosphorylée pour les dégénérescences neurofibrillaires”. Naturellement présente dans le cerveau, la protéine ß‑amyloïde s’accumule au fil des années. Elle finit par former des “dépôts amyloïdes”. Selon l’hypothèse de la “cascade amyloïde”, l’accumulation de ce peptide induit une toxicité pour les cellules nerveuses.

Cette dernière se traduit par “l’augmentation de la phosphorylation d’une protéine de structure des neurones, la protéine tau. La phosphorylation de la protéine tau entraîne à son tour une désorganisation de la structure des neurones et une dégénérescence dite « neurofibrillaire ». À terme, cette dernière mène à la mort des cellules nerveuses. Très lent, ce processus prend plusieurs dizaines d’années à s’établir avant que des symptômes de la maladie d’Alzheimer n’apparaissent”, comme l’explique l’Inserm.

Une augmentation des plaques amyloïdes et donc un risque de maladie d’Alzheimer

L’université de Wake Forest aux États-Unis vient de mener une nouvelle étude. Des chercheurs ont ainsi abreuvé des souris pendant 10 semaines avec de l’eau ou de l’alcool pour imiter le comportement humain. Ils ont ainsi pu prouver que l’ingestion d’alcool, même à faible dose, pouvait accélérer la perte des cellules cérébrales et accroître le nombre de plaques amyloïdes.

Les scientifiques ont établi que la consommation d’alcool entraînait une élévation de la glycémie et des marqueurs de résistance à l’insuline. Ceci favorise le risque de maladie d’Alzheimer, mais aussi d’autres affections telles que le diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires. Ils ont également pu démontrer que le sevrage alcoolique augmentait le niveau du peptide ß‑amyloïde. Une étude qui vient étayer de précédentes données qui montrent que l’alcool exacerbe les risques de différentes pathologies.

Une baisse de la consommation chez les plus jeunes

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La consommation d’alcool a diminué chez les jeunes. Crédits : Shutterstock/Africa Studio

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) , “l’usage nocif de l’alcool entraîne 3 millions de décès chaque année dans le monde. Ceci représente 5,3 % de l’ensemble des décès”. Sa consommation est en lien avec un risque d’apparition de troubles mentaux et comportementaux, de maladies non transmissibles comme la cirrhose du foie, mais également certains cancers et des pathologies cardiovasculaires.

Santé publique France recommande de ne pas boire plus de dix verres standard par semaine, de ne pas consommer plus de deux verres par jour et d’avoir des journées sans alcool dans une semaine. Malgré ses mesures de prévention, la consommation reste trop importante dans l’Hexagone.

En 2017, près de 86 % de la population buvait de l’alcool fréquemment. Maria Melchior est chercheuse à l’Inserm et spécialiste de la conduite addictive. Selon elle, “les jeunes boivent moins régulièrement que les personnes au-delà de 50 ans. On peut voir une importante baisse de la consommation de tabac et d’alcool depuis une dizaine d’années. Le Covid y a contribué, mais c’est surtout lié à un changement de mode de vie. Les collégiens et les lycéens utilisent plus leurs écrans et font donc moins de soirées”.

L’Ofdt a a émis un rapport baptisé “Usages d’alcool, de tabac et de cannabis chez les élèves de 3e en 2021”. Il montrait que 64,1 % des élèves de 3e avaient déjà bu de l’alcool au cours de leur vie. C’est la proportion la plus faible observée depuis 2010. À cette époque, 83.1 % des élèves de 3e avaient déclaré avoir déjà bu de l’alc

Les difficultés de la prévention

Cette baisse de la consommation peut en partie être imputée aux actions de prévention qui les ciblent. “Il existe des interventions qui sont très efficaces. Ce sont celles qui se concentrent sur l’estime de soi, la gestion des émotions, comment ne pas se laisser influencer ou faire des choses que l’on regrette sous le coup de l’alcool. Mais elles sont difficiles à mettre en œuvre. En effet, il faut les intégrer dans un cursus scolaire très dense”, déplore Maria Melchior.

De manière plus systémique, la prévention contre la consommation d’alcool se confronte à divers obstacles. La loi Evin régule depuis 1991 le marketing autour de l’alcool. Cependant, elle a été assouplie en 2015 et permet aux producteurs plus de publicité.

Cet assouplissement est lié à un lobby très puissant. Derrière la consommation d’alcool, il y a d’importants enjeux économiques et électoraux. Dès qu’un article sur le danger de l’alcool est publié, un autre sort sur le nombre de personnes qui dépendent de l’industrie du vin. D’autant plus qu’aujourd’hui il y a de multiples formes de publicités qui passent par les influenceurs. C’est très difficile à suivre, les associations de lutte contre l’alcool sont dépassées”, ajoute la chercheuse.

Elle poursuit : “à l’échelle populationnelle, il faudrait augmenter le prix de l’alcool. En France il est encore très faible. L’âge des acheteurs devrait systématiquement être vérifié et il devrait y avoir une moindre tolérance dans l’espace public. Plus on limite l’accès à l’alcool, moins on consomme”.

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Alcootest: ce nouveau dispositif détecte l’alcool «au toucher de 2 doigts»

Photo: Page Facebook: Alco Prévention Canada

29 avril 2023

Les entreprises montréalaises qui soumettent leurs employés à des tests routiniers d’alcoolémie pourront le faire de manière beaucoup plus rapide grâce à un nouveau dispositif qui permet de mesurer le taux d’alcool simplement en touchant un détecteur avec deux doigts.

«Aucun échantillon d’haleine, de sang ou d’urine n’est requis, juste le toucher de 2 doigts», assure le directeur marketing d’Alco Prévention Canada, Eric Ferron. Basée à Laval et distribuant des détecteurs d’alcool partout au Québec, Alco Prévention Canada a annoncé mercredi un partenariat avec l’entreprise Sobrsafe, afin de répandre cette nouvelle technologie de détection qu’elle qualifie de «révolution technologique».

La technologie fonctionne en détectant l’alcool émis par les pores de la peau. En temps réel, le dispositif détermine la quantité d’alcool détectée et si l’employé est en état ou non d’aller sur son lieu de travail.

Nous anticipons une demande mondiale pour cette technologie et sommes ravis d’être la première entreprise au Canada à promouvoir Sobrsafe Eric Ferron, directeur marketing d’Alco Prévention Canada

Ayant beaucoup de clients à Montréal, Alco Prévention Canada estime que les secteurs qui bénéficieront le plus de cette nouvelle technologie sont «les flottes commerciales, les lieux de travail, les transports et les autobus scolaires». Dans les lieux de travail où les employés sont en présence de machinerie et d’outils «dangereux», la technologie permettra «d’assurer une sécurité», selon M. Ferron.

Par exemple, elle «permettra d’éviter qu’un travailleur en état d’ébriété ne pénètre sur le sol d’une usine ou qu’un conducteur ne reçoive les clés d’un camion ou d’un bus», donne pour exemples un communiqué d’Alco Prévention Canada.

En entrevue, M. Ferron a tenu à rassurer quelconque critique potentielle de la légalité d’un système de détection aussi efficace. Même lorsque la détection est imposée aux employés, Éric Ferron affirme que l’employé «accepte» la procédure de détection en «acceptant l’emploi».

Ploufragan : le conducteur à l’origine de l’accident mortel avait consommé cannabis, cocaïne et alcool

Publié le 28 avril 2023

Le dimanche 16 avril, sur la RD45, à Ploufragan, un terrible accident avait fait deux morts et sept blessés dont trois en urgence absolue.
Le dimanche 16 avril, sur la RD45, à Ploufragan, un terrible accident avait fait deux morts et sept blessés dont trois en urgence absolue. (Le Télégramme/Gwénaëlle Le Ny)

Dans l’accident mortel de Ploufragan survenu le 16 avril dernier, les résultats des analyses toxicologiques sont tombés le vendredi 28 avril. Il s’avère que le conducteur ayant causé le drame était positif au cannabis, à la cocaïne et à l’alcool.

Ce vendredi 28 avril, Nicolas Heitz, procureur de la République de Saint-Brieuc, a communiqué sur l’avancée de l’enquête concernant le dramatique accident survenu le dimanche 16 avril, rue du Pont Noir, à Ploufragan. Cet accident où trois voitures étaient impliquées, ainsi qu’un groupe de cyclistes, avait fait deux morts et sept blessés dont trois en urgence absolue.

Les trois passagers également positifs aux stupéfiants

« Des prélèvements ont été réalisés sur l’ensemble des personnes impliquées aux fins de recherche d’alcool et d’éventuels toxiques », a indiqué le procureur. « Il en ressort que le conducteur de la Peugeot 508, ayant causé l’accident, était positif au cannabis, à la cocaïne et à l’alcool.

Ses trois passagers étaient également positifs aux stupéfiants ». S’agissant des deux autres conducteurs, ceux-ci étaient négatifs à l’alcool et aux stupéfiants. Une expertise des véhicules a également été requise.

« Le véhicule circulait à une vitesse excessive »

Les déclarations des différents témoins ont, par ailleurs, permis de confirmer que « le véhicule Peugeot 508 circulait à une vitesse excessive ». Le conducteur n’était en outre pas titulaire du permis de conduire. Ce véhicule Peugeot 508 lui avait d’ailleurs été prêté par un des passagers blessé dans l’accident.

Il n’a pas encore pu être entendu par les enquêteurs pour déterminer son éventuelle responsabilité pénale. « Les investigations se poursuivent aux fins de déterminer le déroulé exact de ce terrible accident », conclut Nicolas Heitz.

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Singapour: un homme exécuté pour le trafic d’un kilo de cannabis

Par Le Figaro avec AFP

Singapour a exécuté par pendaison mercredi 26 avril un homme condamné à mort pour le trafic d’un kilogramme de cannabis, ont annoncé les autorités, ignorant des appels de l’étranger à reconsidérer l’exécution et abolir la peine capitale dans la cité-Etat. «Le Singapourien Tangaraju Suppiah, âgé de 46 ans, a vu sa sentence exécutée aujourd’hui à la prison de Changi», a déclaré à l’AFP un porte-parole de l’administration pénitentiaire singapourienne.

Tangaraju Suppiah a été exécuté malgré l’appel lancé la veille par le Bureau des droits humains des Nations unies aux autorités singapouriennes pour «reconsidérer urgemment» la pendaison projetée du condamné.

Le milliardaire britannique Richard Branson, membre de la Commission mondiale sur la lutte contre les drogues, avait également exhorté lundi la cité-Etat à renoncer à l’exécution de Tangaraju Suppiah estimant, à l’instar des défenseurs des droits humains et des membres de la famille de Tangaraju Suppiah, que ce dernier n’a jamais manipulé le cannabis pour lequel il a été condamné et dénoncent des failles dans le dossier.

Mais le ministère singapourien de l’Intérieur a réfuté mardi les assertions de Richard Branson, l’accusant dans un communiqué d’avoir «manqué de respect aux juges de Singapour et à notre système de justice pénale».

Tangaraju Suppiah a été condamné à la peine capitale en 2018 pour sa participation à un trafic portant sur 1,01 kilogramme de cannabis, le double de la quantité passible de la peine de mort à Singapour, l’un des pays les plus répressifs du monde en matière de stupéfiants.

« Je devenais dépendante » : Carole Bouquet sans filtre sur sa consommation de drogue

 Loïc Durand

Carole Bouquet ne le cache pas : elle s’est droguée durant une période de sa vie. Ses révélations sont sans tabou.

"Je devenais dépendante" : Carole Bouquet sans filtre sur sa consommation de drogue

Après l’affaire Pierre Palmade, qui a causé un grave accident alors qu’il était sous l’emprise de la cocaïne, le sujet de la drogue chez les stars a été beaucoup évoqué. Cyril Hanouna a ainsi été accusé par un ancien dealer de prendre de la drogue, par exemple. Mais le cas le plus intéressant semble être celui de l’actrice Carole Bouquet.

« La drogue permettait de me lever »

Des déclarations datant d’une interview faite au magazine Psychologies en 2010, et d’autres plus récentes, faites dans un podcast de RTL en 2020, ont été exhumées. Pourquoi ? Parce que Carole Bouquet y évoque son addiction à la drogue dans le passé et parce qu’elle est une amie de Pierre Palmade.

Pour elle, la consommation de drogue a commencé à la fin des années 70, une période sombre pour elle puisque son père est alors tombé gravement malade. La jeune actrice d’alors a dû s’occuper de lui, avec sa sœur. « La drogue me permettait tout simplement de me lever le matin, d’aller à l’hôpital, puis de m’occuper de lui à la maison alors qu’il était atrocement malade », explique-t-elle à ce sujet.

« Ça me donnait de la force »

Elle ajoutait également : « Ça me donnait de la force. C’était comme une béquille qui rendait les choses plus douces ». Des explications à ce sujet ? Elle en avait : « j’étais une fille de bonne famille au milieu des musiciens les plus camés au monde ».

Mais la mère de Dimitri Rassam (le mari de la princesse Charlotte Casiraghi) a su reprendre les choses en mains pour ne « pas plonger ».

« Quand j’ai vu que je remplaçais un manque par un autre, que je devenais dépendante, j’ai réglé le problème le plus vite possible« , avait-elle confié. Et c’est tant mieux pour elle et pour sa famille !

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Des nouvelles d’EDVO ( Espoir Du Val d’Oise )

Bonjour à toutes et tous,

Quelques informations à partager et invitation pour nos événements de mai et juin.

– Je compte sur votre participation pour notre grande braderie du samedi 6 Mai de 10h à 18h à la salle des fêtes de Montmagny

– Nous espérons avoir votre aide pour notre collecte alimentaire de Mai les 12, 13 Mai de 9h à 20h et le 14 Mai de 9h à 12h30, aux deux entrées du magasin AUCHAN à TAVERNY. Nous avons besoin de bénévoles pour cette collecte, nos administrateurs et nos pensionnaires seront ravis de votre soutien (car nous aidons sur ce même week-end l’ODER dans sa collecte annuelle – Vous pouvez participer également à cette opération et à la vente de leur brocante des 20 et 21 Mai à Montmorency; EDVO bénéficie d’un important soutien financier de l’ODER chaque année).

– Le 22 Juin à 19h30, pour les adhérents et invités d’EDVO, nous aurons notre Assemblée Générale Ordinaire et je vous invite à noter cette date SVP.

– Le 29 Juin à 20h , la troupe des résidents d’EDVO et ses animateurs, vous invite à réserver vos places pour sa seconde soirée théâtre à la salle AGECA 177 Rue de Charonne à Paris 11ème. Venez avec vos proches; ce sera un grand encouragement pour l’ensemble de nos résidents et les animateurs de nos ateliers Art-thérapie

Pour information, avec mon équipe j’ai eu le plaisir de recevoir les visites à EDVO le 11 Janvier, les dirigeants de la CPAM 78 et 95,  de la Mutualité Française IDF, puis des A.R.S. du 75, du 95 et du 93, puis de la CNAV le 25 janvier, puis le 23 Février du Président de l’Académie Nationale de Médecine, Vice président du CNPERT ; le 24 Mai AM, nous aurons la visite de Madame BONNET, nouvelle Préfète à l’égalité des chances 95, accompagnée de Monsieur le Sous-Préfet de Sarcelles, de Monsieur le directeur de la DDTES 95 et peut-être que le Docteur PRISSE, Président de la MILDECA pourra se joindre à eux (que j’ai rencontré le 6 Avril à l’Académie Nationale de Médecine).

Les élus du Conseil Municipal de Paris 7éme, avec Madame Rachida DATI, souhaitent développer un partenariat avec notre structure pour les sortants de cures et viendront nous rendre visite le 25 Mai.

J’espère que toutes ces visites permettront à EDVO d’avoir un financement pour le fonctionnement de sa structure principale, avec sa spécificité inspirée du modèle Minnesota, pour la prise en charge globale des sortants de cures.

Actuellement, la réalisatrice Valérie JOURDAN, enregistre un documentaire d’une heure, sur EDVO, avec ses 35 ans d’expérience et son actualité ; ce documentaire intègre les témoignages d’anciens résidents d’EDVO comme, entre autres,  Rémy RAULT, artiste peintre qui va faire une tournée en moto sur tout le Territoire auprès des centres partenaires ou futur partenaires, pour faire connaître notre méthode en apportant son témoignage (27 ans de clean et un parcours d’une nouvelle vie sociale réussie et pleine de projets).

L’équipe EDVO est enfin au complet, (voir organigramme en pièce jointe) et la livraison (après 2 ans d’attente) de notre camion aménagé « épicerie sociale mobile » financé par l’Etat « France Relance » , permet d’organiser ses tournées auprès des structures qui hébergent des personnes en difficulté,  du 93 (soutenu par le plan « Rebond » du Conseil Départemental) et du 95 (subvention en attente auprès de ce Conseil Départemental).

Vous avez ainsi, par cette lecture, et j’espère par votre participation (www.edvo.fr pour nous soutenir), partagé un peu de la vie de notre association.

A bientôt.

Bien cordialement.

Jean-Paul BRUNEAU

Président Fondateur de l’Association Nationale EDVO06 09 21 26 92

Dépendance, addiction: comment d’en sortir ?

La dépendance ne concerne pas seulement les drogues ou l’alcool. Voici quelques pistes qui peuvent vous aider à la vaincre.

Marie Desangeil

La dépendance est l’incapacité de cesser de consommer une substance ou d’adopter un comportement, même si cela cause des dommages psychologiques et physiques. Le terme addiction ne désigne pas seulement la dépendance à des substances telles que l’héroïne ou la cocaïne. Certaines dépendances impliquent également une incapacité à cesser de participer à des activités telles que le jeu, l’alimentation ou le travail.

La dépendance est une condition chronique qui peut également résulter de la prise de médicaments. Par exemple, l’utilisation abusive d’opioïdes, en particulier le fentanyl, a causé près de 50 000 décès aux États-Unis pour la seule année 2019.

L’addiction est « une maladie médicale chronique traitable impliquant des interactions complexes entre les circuits cérébraux, la génétique, l’environnement et les expériences de vie d’un individu ». Les personnes souffrant d’addiction consomment des substances ou adoptent des comportements qui deviennent compulsifs et se poursuivent souvent en dépit des conséquences néfastes.

De nombreuses personnes, mais pas toutes, commencent à consommer une drogue ou à s’engager dans une activité volontairement. Cependant, la dépendance peut prendre le dessus et réduire la maîtrise de soi.

Toxicomanie et mésusage

La toxicomanie et l’abus de drogues sont deux choses différentes. Le mésusage fait référence à l’utilisation abusive d’une substance à des doses élevées ou dans des situations inappropriées pouvant entraîner des problèmes de santé et des problèmes sociaux. Cependant, toutes les personnes qui font un usage abusif d’une substance ne souffrent pas de dépendance.

L’addiction est « le fait ou la condition d’être dépendant d’une substance, d’une chose ou d’une activité particulière ». Par exemple, une personne qui boit beaucoup d’alcool lors d’une soirée peut ressentir à la fois les effets euphoriques et les effets nocifs de la substance.

Toutefois, cela ne constitue pas une dépendance tant que la personne ne présente pas « un trouble chronique et récidivant caractérisé par la recherche compulsive de drogues, la poursuite de la consommation en dépit des conséquences néfastes et des changements durables dans le cerveau ».

Il existe des dépendances aux substances et des dépendances non liées aux substances.

Voici quelques exemples de dépendances non liées à une substance:

le jeu
la nourriture
Internet
jeux
téléphone portable
le sexe
Une personne souffrant de dépendance continuera à abuser de la substance ou de l’activité en dépit de ses effets néfastes.

Symptômes

Les principaux signes de dépendance sont les suivants:

difficultés relationnelles, qui se traduisent souvent par des attaques contre les personnes qui identifient la dépendance
incapacité à arrêter de consommer une substance, même si elle est à l’origine de problèmes de santé ou de problèmes personnels, tels que des problèmes professionnels ou relationnels
un manque d’énergie notable dans les activités quotidiennes
des changements profonds dans l’apparence, y compris une perte de poids et un abandon notable de l’hygiène
l’apparition d’une attitude défensive lorsqu’on lui pose des questions sur la consommation de substances psychoactives.

Sevrage d’une dépendance à une substance

Lorsqu’une personne dépendante cesse de prendre la substance ou d’adopter le comportement, elle peut présenter certains symptômes. Pour les personnes qui sont devenues physiquement dépendantes d’une substance, un arrêt brutal peut provoquer de nombreux symptômes désagréables et, dans certains cas, être fatal.

Quand contacter un médecin

Toute personne qui consomme des substances, même dans un cadre social, doit en parler avec un médecin afin de s’assurer que l’usage est sans danger et de surveiller les signes ou les symptômes de dépendance. Toutefois, il se peut qu’une personne souffrant d’une dépendance ne soit pas prête ou désireuse de demander une aide médicale professionnelle, quelles que soient les conséquences négatives de sa consommation sur sa santé et son bien-être.
Si une personne est victime d’une overdose, son entourage doit immédiatement demander une assistance médicale d’urgence. Une personne qui s’est remise d’une overdose peut vouloir demander une aide professionnelle pour traiter sa dépendance. Lorsqu’une personne est prête et souhaite obtenir de l’aide pour traiter sa dépendance, elle peut contacter un professionnel de la santé pour discuter des options de traitement. Ces options comprennent la réhabilitation, la thérapie, la désintoxication et les médicaments.

Les traitements

Les avancées médicales et les progrès en matière de diagnostic ont aidé la communauté médicale à mettre au point divers moyens de gérer et de résoudre la dépendance.

Voici quelques-unes de ces méthodes :

le traitement médicamenteux
la thérapie comportementale et le conseil
les dispositifs médicaux pour traiter le sevrage
le traitement des facteurs psychologiques connexes, tels que la dépression
des soins continus pour réduire le risque de rechute

Le traitement de la toxicomanie est très personnalisé et nécessite souvent le soutien des amis et de la famille de l’individu. Le traitement peut être long et compliqué. L’addiction est une maladie chronique qui a des effets psychologiques et physiques variés. Chaque substance ou comportement peut nécessiter des techniques de gestion différentes.

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Les nouvelles routes de la drogue

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DOULEUR CHRONIQUE : Pourquoi l’alcool fait mal

Comment la consommation d’alcool contribue à la douleur chronique, c’est ce que décrypte et nous explique cette équipe d’addictologues du Scripps Research : l’équipe décrit, dans le British Journal of Pharmacology, comment la consommation d’alcool mais aussi son sevrage, entrainent une augmentation de l’hypersensibilité.

Ainsi, 2 mécanismes moléculaires différents, l’un entraîné par la consommation d’alcool et l’autre par le sevrage alcoolique expliquent ce lien complexe entre l’alcool et la douleur et, en l’occurrence, peuvent entrainer le développement de la douleur chronique.

Les troubles liés à la consommation d’alcool qui comprennent notamment l’abus d’alcool, l’alcoolodépendance affectent près de 30 millions de personnes aux seuls États-Unis. On sait qu’au fil du temps, ces troubles peuvent déclencher de nombreuses maladies chroniques, notamment les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux (AVC), les maladies du foie et certains cancers.

L’auteur principal, le Dr Marisa Roberto, professeur de médecine moléculaire au Scripps Research relève que « la douleur est à la fois un symptôme répandu chez les patients souffrant de dépendance à l’alcool et une raison de boire à nouveau ». Ces travaux, en identifiant ces 2 voies moléculaires, désignent également de nouvelles cibles médicamenteuses possibles pour le traitement de la douleur chronique et de l’hypersensibilité associées à l’alcool.

La douleur, l’un des impacts majeurs de la consommation d’alcool à long terme

Plus de la moitié des personnes atteintes de trouble de la consommation d’alcool ressentent une douleur persistante d’un type ou d’un autre. La neuropathie alcoolique, une lésion nerveuse qui provoque des douleurs chroniques et d’autres symptômes, fait partie de ce type de douleurs. De précédentes études ont montré que :

  • le trouble de la consommation d’alcool est également associé à des changements dans la façon dont le cerveau traite les signaux de douleur, ainsi qu’à des changements dans l’activation du système immunitaire ;
  • à son tour, cette douleur peut entraîner une augmentation de la consommation d’alcool ;
  • de plus, pendant le sevrage, les personnes atteintes de ces troubles peuvent souffrir d’allodynie, une condition caractérisée par le fait qu’un stimulus inoffensif est perçu comme douloureux.

L’étude a recherché les causes sous-jacentes de ces différents types de douleurs liées à l’alcool, en comparant 3 groupes de souris adultes : des animaux modèles d’alcoolodépendance, des animaux ayant un accès limité à l’alcool non-dépendants, des animaux « naïfs » d’alcool. L’expérience montre que :

  • chez les souris dépendantes, l’allodynie se développe pendant le sevrage alcoolique et l’accès ultérieur à l’alcool permet de réduire la sensibilité à la douleur ;
  • environ la moitié des souris non-dépendantes à l’alcool montrent également des signes de sensibilité accrue à la douleur pendant le sevrage de l’alcool mais, contrairement aux souris dépendantes, cette neuropathie n’est pas inversée par une réexposition à l’alcool ;
  • les niveaux de protéines inflammatoires sont augmentées chez les souris dépendantes : cela suggère que différents mécanismes moléculaires peuvent entraîner la douleur ;
  • enfin, ces protéines inflammatoires peuvent être des cibles médicamenteuses prometteuses pour lutter contre la douleur liée à l’alcool.

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