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février 2017

Cannabis et conduire … ça coûte cher !

Béziers : la Ville apporte sa pierre à la lutte contre le cannabis

RENE FERRANDO

Béziers : la Ville apporte sa pierre à la lutte contre le cannabis
Serge Lebigot et Robert Ménard ont détaillé l’opération.

PIERRE SALIBA

Des tests de dépistage sont disponibles dans les Maisons de quartier.

Les agents de médiation et autres personnels municipaux œuvrant dans les quartiers de Béziers sont, ce vendredi 24 février, sagement assis dans une salle de réunion de la Maison de quartier Albert-Camus à La Devèze. Face à eux, Serge Lebigot est là pour répondre à leurs questions.

Depuis la semaine dernière et l’annonce par la Ville qu’elle allait distribuer anonymement des tests de dépistage du cannabis (*), les interrogations ne manquent pas. « Ces tests sont un outil de prévention », souligne le président de l’association “Parents contre la drogue” (**). Il révèle que le partenariat avec la Ville de Béziers est né, voilà deux mois à Paris, lors d’une rencontre avec Robert Ménard.

« Les tests qui seront distribués à Béziers ne sont pas du flicage »

Chiffres à l’appui, Serge Lebigot martèle qu’une « majorité de Français estime qu’il n’y a pas de politique antidrogue » dans leur pays. Et de citer l’exemple suédois en la matière. La panacée selon lui.

Pour l’Hexagone, il dresse un sombre tableau : « Si on ne fait rien, on va avoir des régiments de jeunes qui auront consommé de la drogue, qui seront sans diplôme et qui viendront grossir les rangs des bénéficiaires du RSA et autres… » Cependant, face à son auditoire du jour, Serge Lebigot se veut rassurant : « Les tests qui seront distribués à Béziers ne sont pas du flicage. »

Des associations d’accompagnement favorables à la légalisation ?

Une question fuse : « Comment accompagner les parents ? » Pour Serge Lebigot, « des brochures seront distribuées avec les tests. Il y a les coordonnées de mon association. On peut nous contacter. Mais il faut également se servir des structures existantes sur le Biterrois ». Cependant il met en garde : « Par expérience, je sais qu’une majorité d’associations d’accompagnement sont également en faveur de la légalisation du cannabis. Moi, je les écarte systématiquement ».

« Nous sommes là pour faire du préventif »

L’homme est sans concession. « On a la faculté de dire “non”. Aujourd’hui, je constate que les jeunes sont faibles et disent “oui” très facilement », ajoute le président de “Parents contre la drogue”. Dans la salle, on boit ses paroles. Et il insiste : « Nous sommes là pour faire du préventif. » Il en est persuadé, les tests doivent favoriser le dialogue parent-enfant et déboucher, en cas de consommation avérée, sur un suivi assuré par une structure compétente.

(*) Les tests sont à disposition dans les Maisons de quartier. Ils ne seront pas en libre-service mais distribués anonymement.
(**) Informant et luttant contre tous les stupéfiants, l’association est opposée à toute forme de libéralisation de la drogue et combat ainsi le concept de salles de shoot.

Suède : tolérance zéro

La Suède a instaurée la tolérance zéro dans la lutte contre la drogue. Depuis 1998, la consommation de stupéfiants y est sévèrement punie. Mais répression rime avec prévention. Des programmes de sensibilisation sont menées dans les écoles, voire les maternelles.

Les adolescents suédois sont ceux qui se droguent le moins en Europe. Cependant, des spécialistes relèvent que si on en fait beaucoup pour empêcher les gens de commencer à se droguer, on met peu de moyens sur ceux qui se droguent depuis longtemps chez qui la mortalité explose.

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À Béziers, Ménard propose aux parents des tests salivaires pour détecter le cannabis

Les quatre maisons de quartier de la ville les mettent à disposition de manière gratuite et anonyme. Une mesure diversement appréciée que le maire voit comme un moyen de favoriser le dialogue entre les jeunes et leurs parents.

Robert Ménard, habitué des coups d’éclat, a un nouveau cheval de bataille: la lutte contre la consommation de cannabis. Le maire de Béziers (Hérault) vient de lancer une campagne d’affichage sur le sujet. «Vous pensez que votre ado se drogue?», interrogent les affiches. Désormais, des «tests gratuits et anonymes» sont disponibles pour les parents dans les quatre maisons de quartier que compte la commune. Près de 400 ont été achetés par la municipalité pour la somme de 5000 €.

«Une perche tendue à un dialogue», résume Robert Ménard, contacté par Le Figaro. L’édile, qui «préfère les tests aux salles de shoot», est enthousiaste: «Essayons et voyons ce que cela donne.» Une fois le test récupéré dans une maison de quartier, une personne expliquera aux parents comment s’y prendre et leur donneront les coordonnées d’associations ou professionnels de la santé à contacter, si le test s’avère positif. Une manière, selon le maire, de renouer le dialogue entre les enfants et leurs parents. «Le rôle des parents ne doit pas être minimisé», insiste Robert Ménard.

Tentative en Ile-de-France

L’enthousiasme du maire n’est pas forcément partagé par les habitants de Béziers. Interrogés par France Bleu Hérault, certains jeunes trouvent que la mesure peut «rassurer les parents», mais d’autres y voient «un flicage». Même son de cloche chez des parents qui s’interrogent sur le rôle de la mairie dans ce qui relève de l’intimité d’une famille.

Dans les rangs de l’opposition municipale, les dents grincent. «Il s’agit de frapper un coup, d’essayer d’occuper le terrain», commente Jean-Michel Du Plaa, conseiller municipal socialiste, contacté par Le Figaro. Une énième provocation après le projet de référendum concernant l’accueil des migrants ou l’idée d’un test ADN sur les déjections canines. «Cela risque de générer des tensions inter-familiales», avertit l’élu au sujet de ces tests. «La véritable question c’est: qu’est-ce que les parents font une fois que l’on détecte la consommation de cannabis?» Selon Jean-Michel Du Plaa, au lieu de traiter les adolescents qui fument des joints comme des héroïnomanes, il faudrait mobiliser «le réseau de professionnels de santé médico-sociale» qui existe déjà à Béziers. Et non être dans la surenchère médiatique.

L’an dernier, Valérie Pécresse avait tenté d’instaurer des tests salivaires de dépistage de drogue dans les lycées d’Ile-de-France. La présidente de la région envisageait d’accompagner les établissements volontaires dans cette démarche. Le lycéen ne pouvait refuser le test, sous peine de se voir imposer un résultat positif. La famille du lycéen recevait les résultats par voie postale, tandis que la direction obtenait les données de manière anonyme, permettant par la suite de prendre des mesures. Par exemple, les forces de police pouvaient se déployer aux abords du lycée afin de stopper les trafics, si la proportion de tests positifs était jugée importante. Une mesure plébiscitée par la majorité de droite au conseil régional qui a voté son financement au printemps 2016. Mais, en juillet, l’État a opposé une fin de non-recevoir. Pour le préfet d’Ile-de-France, la région outrepassait ses compétences.

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Ceux qui achètent de la drogue permettent ceci :

L’argent trouvé dans cette maison permettrait de payer l’assurance maladie de tous les Américains pendant 12 ans

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14/03/2017 : Conférence ICAAD

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ICCAD 22 novembre 2016 from franck giraud on Vimeo.

Usage de cannabis et complications cardio-vasculaires et neuro-vasculaires

Le cannabis est la drogue illicite la plus consommée dans le monde, préférentiellement chez les jeunes. Les publications portant sur la relation entre l’usage de cannabis et les complications cardio-vasculaires et neuro-vasculaires se sont multipliées.

Il a été montré une augmentation du risque de déclencher un infarctus du myocarde dans l’heure suivant la prise de cannabis fumé par rapport aux périodes de non-usage.

Des cas de morts subites d’origine cardiaque ont été rapportés. Une lésion cérébrale responsable d’accident vasculaire cérébral (AVC), réversible à l’arrêt du cannabis a été mise en évidence.

De rares complications vasculaires cardiaques et cérébrales ont également été décrites pour les cannabinoïdes de synthèse. Le lien de causalité, non démontré, est suggéré par l’existence d’une relation temporelle entre la survenue de ces complications et la prise de cannabis.

Ainsi, il paraît nécessaire de constituer des études épidémiologiques de bon niveau de preuve sur le sujet et de rechercher la prise de drogues dont le cannabis devant un infarctus de myocarde, un AVC ou une mort subite du sujet jeune.

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Le succès de son miel bio était du à la plantation de cannabis de son voisin

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Le cannabis rend-il nos souvenirs plus flous ?

Consommer du cannabis peut-il avoir un effet néfaste sur la mémoire et, en particulier, sur le souvenir que chacun garde des événements importants de sa vie ? L’étude que nous avons menée à l’Université de Lorraine montre que les usagers de cette plante ont des facultés moindres à se remémorer ces épisodes avec précision. lire la suite

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