Sihem Boultif Journaliste santé
Facile à acheter, pas (encore) considéré comme une drogue, le “proto” séduit de plus en plus de jeunes… mais peut laisser des séquelles irréversibles. Des maires, des neurologues et des addictologues tirent la sonnette d’alarme sur les dégâts neurologiques irréversibles causés par ce gaz hilarant.
Sommaire
- Des arrêtés signés pour lutter contre le « proto »
- Un gaz bon marché… et facile d’accès
- Des complications neurologiques graves, encore trop négligées
À Cannes, 2 800 cartouches de protoxyde d’azote ont été ramassées dans les rues rien qu’en juillet. À Libourne, c’est le maire lui-même qui dénonce les bonbonnes jonchant les trottoirs chaque matin. Face à cette prolifération inquiétante, les deux communes ont décidé de réagir.
Des arrêtés signés pour lutter contre le « proto »
Contre le fléau du protoxyde d’azote, la commune de Cannes a signé un arrêté, le 25 juillet, interdisant la vente de bonbonnes de protoxyde à tous les particuliers. Seuls les professionnels de santé et de la restauration y auront accès, entre 8 heures et 20 heures.
Le maire David Lisnard justifie cette décision par des « troubles récurrents à l’ordre public » et une « recrudescence préoccupante de la consommation« .
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