Mis à jour le 05/08/2025 

Sihem Boultif Journaliste santé

Facile à acheter, pas (encore) considéré comme une drogue, le “proto” séduit de plus en plus de jeunes… mais peut laisser des séquelles irréversibles. Des maires, des neurologues et des addictologues tirent la sonnette d’alarme sur les dégâts neurologiques irréversibles causés par ce gaz hilarant.

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À Cannes, 2 800 cartouches de protoxyde d’azote ont été ramassées dans les rues rien qu’en juillet. À Libourne, c’est le maire lui-même qui dénonce les bonbonnes jonchant les trottoirs chaque matin. Face à cette prolifération inquiétante, les deux communes ont décidé de réagir.

Des arrêtés signés pour lutter contre le « proto »

Contre le fléau du protoxyde d’azote, la commune de Cannes a signé un arrêté, le 25 juillet, interdisant la vente de bonbonnes de protoxyde à tous les particuliers. Seuls les professionnels de santé et de la restauration y auront accès, entre 8 heures et 20 heures.

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