Chez les femmes, l’arrêt de la consommation d’alcool protège contre le risque de :
Fragilité mentale. Pour le prouver, l’équipe japonaise du Dr. Michael Ni a suivi 10 386 volontaires non buveurs ou buveurs modérés (ne dépassant pas les 14 unités par semaine pour les hommes et 7 pour les femmes). Une étude menée entre 2009 et 2013. Résultats, 64% des hommes et 88% des femmes ne buvaient pas. Le degré de bien-être en terme de santé mentale était bien plus élevé chez les abstinents. Et les femmes qui buvaient modérément et celles qui mettaient fin à leur consommation voyaient leur santé mentale s’améliorer ;
Démence. Selon une étude de l’Inserm menée entre 2008 et 2013 auprès de 57 000 cas de démence, plus de la moitié des épisodes précoces (survenant avant 65 ans) sont provoqués par l’alcool. Chez les personnes atteintes d’une maladie neurodégénérative type Alzheimer, on répertorie 3 fois plus de patients alcooliques comparé à la population générale. Parmi les sujets déments en lien avec l’alcool, 4% sont des femmes. Ce phénomène peut s’expliquer par l’impact neurotoxique de l’alcool provoquant d’importantes lésions cérébrales ;
Cancer du sein. Aujourd’hui, tous sexes confondus, l’alcool constitue le 2e facteur de risque de cancer, après le tabac. Chez les femmes, 15% des cancers du sein sont déclenchés par l’alcool. Et l’incidence de cette tumeur a quasiment doublé entre 1990 et aujourd’hui. ;
Décès. Cette diminution de la consommation constitue une priorité de santé publique : l’alcool est en effet à l’origine de 60 maladies (cardiovasculaires, cancers, diabète, épilepsie, hémorragies…). Plus de la moitié des décès dont 11 000 femmes.
A noter : les repères de consommation d’alcool comportent 3 recommandations : pas plus de 10 verres par semaine, pas plus de 2 verres par jour et maintenir toutes les semaines des jours d’abstinence.
Ecrire un commentaire