Imaginez un instant : vous êtes un médecin français. Vous avez fait vos 10 ans d’études de médecine et maintenant vous travaillez dans un grand hôpital public dans l’agglomération marseillaise… Et un beau jour, vous recevez un jeune garçon de 14 ans. Il n’est pas tombé en trottinette. Non, son corps est déchiqueté par plusieurs balles de Kalachnikov… Pourtant, vous n’êtes pas médecin militaire ! Vous ne soignez pas des soldats français attaqués par les talibans ! Vous soignez des grand-mères ayant fait une mauvaise chute ou des enfants un peu casse-cou !!! Cette scène est pourtant une réalité. Ce jeune garçon de 14 ans s’appelait Rayane et il est décédé des suites de ses blessures. Depuis le début de l’année à Marseille, il y a déjà eu 15 homicides dont deux adolescents… Ces 15 homicides sont directement liés au trafic de drogue. Ce trafic gangrène à peu près toutes les grandes villes françaises, et d’après ce que j’entends, le fléau s’attaque de plus en plus aux plus petites villes de province. Il y a 10 jours par exemple, à Saint-Malo (!), un homme marocain a été tué de plusieurs coups de couteau sur fond de trafic de drogue. Un autre article du Monde expliquait récemment comment, en Saône-et-Loire, le trafic de drogue explosait, sous l’impulsion de jeunes venus de banlieue parisienne. Rien ne semble endiguer l’ampleur du trafic de drogue. La politique de la ville déverse 10 milliards d’euros par an, les effectifs de police ont été augmentés. Plusieurs stratégies ont été essayées : amendes forfaitaires, politique du chiffre, etc… Enfin, les partis au pouvoir se sont eux aussi succédé. Mais avez-vous vu des résultats ? Les choses ont-elles changé à votre avis ? Devant tant de ratés, la France insoumise ou Europe Écologie Les Verts proposent même la légalisation pure et simple du cannabis. Quel signal de défaite envoyé aux délinquants ce serait ! Quel signal d’abandon moral et sanitaire envoyé aux consommateurs ! Pourtant, il y a une solution qui n’a pas été essayée depuis 50 ans. Depuis presque 50 ans maintenant, on a accusé cette solution d’être rétrograde, de ne pas être assez compréhensive. On a dit qu’il fallait plutôt être en faveur de la réinsertion. On a dit que la prison était l’école du crime… Cette solution… C’est une Justice répressive. Car c’est justement une Justice répressive qui permet aux délinquants de comprendre la gravité de leurs actes. C’est une Justice répressive qui parle à l’inconscient collectif d’une société et qui trace la ligne entre ce qui est permis et ce qui ne l’est PAS. C’est une Justice répressive qui déclare la guerre à l’insécurité et la combat vraiment. C’est une Justice répressive qui neutralise les délinquants et criminels et les empêche d’agir. L’Institut pour la Justice se bat depuis maintenant 14 ans pour cette Justice ferme. 14 ans que nous sommes traînés dans la boue par les médias ou les juges laxistes (un de mes prédécesseurs était affiché sur le Mur des cons, vous vous en souvenez ?). Pour rétablir une Justice répressive, il faut : -instituer un arsenal pénal vraiment dissuasif en rétablissant les peines planchers et en supprimant l’aménagement des peines. -redonner du sens aux condamnations en rétablissant la peine de perpétuité réelle. -vider le réservoir à délinquants qu’est la France en expulsant systématiquement les étrangers condamnés en France. -redonner des moyens à la Justice en construisant 40 000 places de prison.Êtes-vous d’accord avec ces propositions ? Alors il faut vous faire entendre et partager cet email à vos amis, votre famille et tous ceux qui pourraient vous rejoindre et rejoindre l’Institut pour la Justice dans ce combat. Je vous le demande, ni pour moi, ni pour l’Institut pour la Justice, mais pour une certaine idée de la France. Avec tout mon dévouement, Pierre-Marie Sève Directeur de l’Institut pour la Justice Ps : Emmanuel Macron va se rendre à Marseille et va très certainement annoncer des mesures. Espérons que certains de ses conseillers lisent nos travaux et s’inspirent de nos propositions. Mais j’en doute. |
Source <a href= »http://Pierre-Marie Sève – Institut pour la Justice
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