Sur les jeunes, le fléau de la drogue peut être encore plus dévastateur. Comment faire quand cela arrive à notre enfant ? Comment l’aider ?
Frédérique Le Teurnier reçoit Roselyne Febvre, une journaliste qui raconte la descente aux enfers de son fils dans un livre.

Les battements de cœur du colibri, c’est le titre du livre de Roselyne Febvre publié aux éditions du Rocher. Elle est journaliste et cheffe du service politique de France 24. Elle est aussi la maman d’Arthur, 26 ans et toxicomane.
Dans son ouvrage, elle raconte la terrible descente aux enfers de son fils à cause de son addiction. Elle revient sur la spirale infernale dans laquelle il a sombré en évoquant ses accès de folie, son passage au commissariat, son séjour à l’hôpital psychiatrique et son sevrage difficile.
Dans C’est déjà demain, cette maman partage son expérience pour aider les milliers de parents qui traversent la même épreuve avec leur enfant.
Le poids de la culpabilité
« Quelle est ma part de responsabilité dans tout cela ? » est la première question que l’on se pose lorsque l’on découvre que son enfant prend de la drogue. Pour Roselyne Febvre, si chaque parent est responsable de son enfant, il ne peut pas être coupable de tout ce qui lui arrive. Il faut accepter de ne pas être un parent parfait.
Il n’y a pas assez de suivi derrière (une hospitalisation), et pour les parents non plus. Le jour où il va prendre plus d’indépendance et qu’il va recommencer à sortir, ça va être l’angoisse – Catherine
Elle explique que le plus grand cadeau qu’on peut faire à son enfant quand on se rend compte qu’il va mal, c’est de s’occuper d’abord de soi-même. Aller voir un psychologue permet de se confier et d’être guidé en tant que parent.
De nombreuses psychothérapies sont efficaces. Elles sont utiles pour mettre des stratégies en place pour opérer délicatement sans braquer son enfant. Dire à un jeune « ce n’est pas bien, tu ne devrais pas fumer » ne fonctionne pas. Il faut être plus subtil.
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