« Deux grammes pour un séminaire. » Christophe raccroche et note dans son petit carnet la commande. Une scène surréaliste dans la salle de sport d’une école de commerce du quartier de la Défense. Entre les bancs de musculation et les haltères, derrière les tapis de course et les vélos, Christophe vaque à sa seconde activité. Étudiant en dernière année, il est aussi, à ses heures perdues, dealer. « J’ai toujours un peu revendu. Au départ, c’était du cannabis sous toutes ses formes, puis avec le temps, c’est devenu de la cocaïne. Je n’ai qu’une vingtaine de clients. Tous des copains de copains, des rencontres de stages. »

Ce futur diplômé ne vend quasiment qu’aux résidents des tours…. suite