En fait, l’alcool empêche l’organisme de réguler sa température à 37°C. Appelé hyperthermie, ce phénomène favorise les coups de chaleur et les insolations. Il survient surtout entre 12h et 16 heures, parfois aussi plus tard dans la journée s’il fait vraiment très chaud.
Pensez à boire… de l’eau
L’alcool accentue les symptômes liés à la déshydratation : un assèchement de la bouche et de la peau, une intense et soudaine soif, des rougeurs sur le visage, une apathie anormale liée à la baisse du pouls.
Le risque d’étourdissements, de raideurs dans la nuque ou encore d’épisodes de tachycardie (accélération brutale de la fréquence cardiaque) est aussi accru. Cet état peut se compliquer en troubles neurologiques, en malaise voire en convulsion.
Pour rafraîchir le corps, il faut impérativement boire de l’eau en quantité suffisante (1,5l à 2l chaque jour). L’eau est à la fois indispensable pour compenser les pertes liquidiennes (sudation normale ou augmentée en cas de chaleur et d’exercice physique).
Les apports hydriques assurent aussi le maintien de la pression artérielle. Autre risque, l’alcool augmente la sensibilité de la peau aux rayons UV.
Pour limiter ces risques, consommez sans excès dans des espaces ombragés. Enfin, évitez la baignade après avoir bu. L’alcool réchauffe votre organisme et le contraste avec la température fraîche de l’eau favorise le risque d’hydrocution.
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