« J’en ai ch*é » : Thierry Ardisson sans tabou sur sa consommation de drogues dures

Sur France Bleu, Thierry Ardisson s’est confié à cœur ouvert sur son lourd passé de toxicomane.

© Abaca

Thierry Ardisson s’apprête à opérer un retour télévisuel fracassant avec « Hôtel du temps », un nouveau rendez-vous sur France Télévisions dans lequel l’animateur va interviewer des personnalités décédées grâce à l’intelligence artificielle « deepfake ». Rappelons qu’en 2019, l’homme en noir avait refusé la proposition du groupe Canal de fournir ses émissions de « Salut les terriens » pour deux fois moins cher, ce qui l’aurait amené selon ses propres termes à faire de la « télé low cost ».

Interviewé dans l’émission « Accès Direct » sur les ondes de France Bleu, le compagnon d’Audrey Crespo-Mara s’est exprimé sur ce programme inédit qui sera diffusé sur l’antenne en mai prochain. Mais celui qui a débuté comme publicitaire est également revenu sans détour sur un pan plus intime et sombre de son existence, à savoir son passé de toxicomane. « Honnêtement, on a été la première génération à avoir la drogue en vente libre. Avant nous, la drogue, l’héroïne, c’était réservé aux jazzmen afro-américains. Personne n’en prenait. Certains prenaient de l’opium, mais ce n’était pas courant. Aujourd’hui, les gens on leur dit : ‘Fais gaffe, l’héro c’est très dur d’en sortir, la cocaïne ça va te bouffer la partie blanche du cerveau’. On sait ce que ça fait. Nous, on s’est jeté dedans la tête la première », s’est souvenu l’homme de média de 73 ans.

Thierry Ardisson a ensuite évoqué son cas personnel et son addiction aux drogues dures. Il n’a pas caché l’immense difficulté qu’il a eue pour s’extirper de cette plongée dans les abysses. « Je m’en suis sorti, mais c’est ce que j’ai fait de plus dur dans ma vie. 

L’héro, au début, on en prend pour être bien, puis au bout d’un moment on en prend pour ne pas être mal. J’ai quitté la France, je n’ai pas voulu médicaliser le truc. Je n’ai pas voulu aller à l’hôpital prendre de la métadone et tout ça. Je ne voulais pas me considérer malade, ce qui était le cas malheureusement. Je suis parti aux États-Unis dans un endroit où j’étais sûr de ne pas en trouver. Mais j’en ai chié pendant trois mois », a-t-il reconnu avec franchise.

L.T

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