Une habile utilisation de la sémantique avec des mots tels que “drogues douces” ou “drogues récréatives” abuse la jeunesse laissant transparaître que leur consommation peut être inoffensive voire même amusante. Mais la réalité est tout autre ainsi que le montre les rapports ci-dessus mentionnés. Une autre tendance poussée par certains politiques est de promouvoir comme solution la légalisation et la décriminalisation de leur utilisation, se basant sur l’idée qu’imposer une interdiction ou une limitation est contraire aux “droits de l’Homme” et va à l’encontre de la “liberté de choix” de l’individu. Cependant, l’histoire montre que ni la légalisation, ni la décriminalisation ne sont une solution. L’alcool et le cannabis en sont un bon exemple et continuent directement ou indirectement à détruire (voire tuer) les jeunes qui représentent la majorité des victimes.

Plusieurs études réalisées aux USA montrent que la consommation de cannabis qu’elle soit régulière ou occasionnelle augmente chez l’adulte le risque d’addiction (in Journal of Epidemiology and Community Health – BMJ). Dans l’Etat du Colorado la marijuana médicale était disponible en 2010 et la récréative dès 2014. L’hôpital pour enfants du Colorado rapporte une augmentation de consultations en urgence chez les 13-21 ans passant de 146 en 2005 à 639 en 2014 ; et de plus 66% présentaient déjà des symptômes de maladies mentales (in American Academy of Pediatrics, 2017). Ces observations sont confortées par une autre étude (5) montrant que cannabis et cannabinoïdes augmentent le risque de schizophrénie, psychoses, anxiété, pensées suicidaires ainsi que des symptômes de désordes bipolaires, d’attaques cardiaques, et de bronchites. De plus, leur utilisation affecte l’apprentissage, la mémoire et augmente le risque d’accidents de la route et pour les femmes enceintes cela est relié avec des problèmes de poids chez le nouveau-né.

Une analyse du problème de la drogue montre que l’attention générale des autorités est plus centrée sur les conséquences du problème que sur les causes possibles, faisant de la drogue un facteur économique avec le développement et la mise sur le marché de produits de substitution (par les mêmes organismes qui produisent les précurseurs de ces drogues), de substances de prévention d’overdoses, de salles de shoot avec l’équipement et le personnel nécessaires, d’organisations, etc.

Dans une interview en 2016 un docteur français déclarait à juste titre lors d’une conférence de l’ISPN à Paris : “La prévention, c’est moins intéressant pour tous ces acteurs économiques, mais ce serait plus intéressant pour la sécurité sociale et pour les patients. En général, quand la sécurité sociale perd de l’argent, c’est que quelqu’un en gagne. Il n’y a aujourd’hui aucune politique publique de prévention.”

Une cause qui pourrait être facilement abordée est l’ignorance par manque d’informations objectives de ce que sont les drogues et de leurs effets néfastes sur le corps, l’esprit et la personnalité. La prévention primaire a été négligée pendant trop longtemps. L’arme la plus efficace dans la lutte contre l’abus de drogues reste l’information. Dans cet état d’esprit, la Fondation pour une Europe Sans Drogue ainsi que toutes ses associations Dites Non à la Drogue sont activement présentes sur le terrain, informant les jeunes et le public sur les dangers de la drogue. Et forte de ses années d’expérience dans le domaine de la prévention de la toxicomanie, la Fondation a résolu le problème de comment transmettre efficacement la réalité du monde de la drogue aux adolescents et aux jeunes adultes grâce à son programme “La vérité sur la drogue” qui reste aujourd’hui un des plus grands programmes non gouvernementaux d’information et de prévention sur la drogue. La Fondation fournit ses supports pédagogiques gratuitement et accueille toutes personnes, groupes, institutions, associations et services gouvernementaux désireux de lutter contre ce fléau pour permettre aux jeunes de mener une vie saine, libre et sans drogue.

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