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Publicités d’hier sur l’alcool
, impensables aujourd’hui.
Informations d’aujourd’hui sur le cannabis
, impensables demain ?
Dans ce court diaporama (2 minutes), nous avons rassemblé quelques perles de désinformation. Vous y trouverez comment on a pu vanter, en toute liberté, les effets bénéfiques de l’alcool dans la conduite automobile (liqueur), dans celle des trains (pastis), comme aliment sain et hygiénique (vin), utile aux femmes allaitantes (bière) et même différents crus de grands vignobles pour traiter des maladies, certaines graves !
C’était au XIX ème siècle. Quels dégâts aujourd’hui ? 41000 décès par an, combien d’invalidités et de vies gâchées ! Quelles mesures drastiques sont nécessaires pour les limiter ?
L’histoire se répète de nos jours avec le cannabis. Ronsard célébrait la genévrière, Napoléon proposait de semer du chanvre, avant de faire machine arrière devant ses méfaits.
Un député de la Creuse veut promouvoir des plantations intensives de cannabis et en faire un moteur économique de sa région. Un ancien député, malheureusement soutenu par quelques professionnels de santé, va plus loin en proposant un triple usage : récréatif – addiction garantie en cas d’usage répété – ; de confort – utile pour limiter les difficultés existentielles – et enfin thérapeutique, pour en faire un médicament – laissant libre cours à des
« expérimentations » pour le moins contestables, mais financées – et dont on cherche désespérément une utilisation médicale crédible.
Même, la Thériaque, supposée tout guérir, n’avait pas osée aller jusque la. Les dégâts sont connus, bien expliqués, attendus, d’autant plus graves que les doses utilisées sont de plus en plus élevées et qu’elles frappent des adolescents.
Qu’à cela ne tienne, on flatte les consommateurs.
Leurs conséquences toxiques sont évidentes dés maintenant, elles progresseront et seront payées par d’autres et par la société.
Les dernières images indiquent que le cannabis est devenu un produit commercial, d’acquisition discrète et sans risque. Il a amélioré sa présentation en se cachant plus ou moins sous la forme de CBD sachant que ce produit se transforme en partie en THC dans l’organisme.
Gageons – espérons ! – que la vérité et le bon sens finiront par dissuader les promoteurs et les consommateurs.
A la manière dont on a célébré les « vertus » de l’alcool avant d’en découvrir les méfaits, la promotion du cannabis ne résistera pas à l’épreuve des faits et sa publicité actuelle deviendra impensable.
Ce sera probablement trop tard mais ses promoteurs ne seront plus là pour rendre des comptes
Jean-Paul Tillement
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