L’alcool désinhibe aussi votre portefeuille.

444$ par an par personne
L’enquête, ayant été menée sur 2.174 de ses propres abonné·es, n’a pas vocation à être représentative, mais simplement indicative, fournissant «un instantané du marché du shopping ivre». D’après ses résultats, 79% des sondé·es ont effectué au moins un achat en ligne dans leur vie en étant saoul.es, et la moyenne annuelle des dépenses par acheteur ivre se situe à 444$, soit 390€.
The Hustle possède un lectorat majoritairement issu des classes privilégiées, puisque le profil moyen de ses lecteur·ices (53% d’hommes, 47% de femmes) est celui d’un individu de 36 ans touchant 92.000$ par an (80.700€, soit le double de la moyenne nationale états-unienne). Toute mesure gardée, ce shopping irrationnel pourrait néanmoins représenter plusieurs milliards de dollars pour l’industrie de la vente en ligne.
Amazon est sans surprise la plateforme favorite des acheteur·ses saoul·es, utilisée par 85% d’entre elles, suivie par eBay (21%) et Etsy (12%). Les vêtements et les chaussures sont les achats les plus courants (66%), secondés par les films et les jeux (tous deux à 47%), puis les gadgets technologiques (46%).
Les femmes sont très légèrement plus susceptibles d’acheter des biens en état d’ébriété que les hommes (80% contre 78%), et les milieux professionnels les plus concernés par ces achats sont ceux du sport (94%) et des transports (92%).
Les plateformes de vente en ligne n’ignorent évidemment pas ce type de comportement, et tâchent d’en profiter en capitalisant sur l’ivresse de leurs consommateurs, notamment en organisant des ventes flash en fin de soirée. Si 20% des client·es finissent par renvoyer leurs achats, seulement 6% les regrettent.
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