Les vétérinaires pensaient que les équidés étaient atteints d’une maladie neurologique rare. Le problème venait de leur alimentation, selon la presse locale.

© John Fredricks / NurPhoto
Quelle mouche avait donc piqué les chevaux islandais ? C’est la question qui agitait les vétérinaires de l’île depuis 2011 alors que des équidés avaient un comportement inhabituel. Le 23 juillet dernier, l’explication est enfin tombée, rapporte le Reykjavik Grapevine, relayé par le site français Ulyces. Les animaux auraient tout simplement mangé trop de cannabis.
L’histoire commence en 2011. À l’époque, un troupeau de chevaux du sud de l’île a un comportement pour le moins étrange, qui interpelle. Les animaux sont victimes de tremblements, souffrent d’une mauvaise coordination musculaire et ont un appétit anormal. Plusieurs vétérinaires sont alors consultés, mais aucun ne parvient à identifier l’origine du problème. Le dossier en reste là et d’autres cas sont signalés au fil des années. Puis le dossier arrive sur le bureau de la spécialiste Mia Hellstein. Dans un premier temps, elle émet l’hypothèse que les chevaux souffrent d’une nouvelle maladie neurologique.
Le chien, les chevaux et le cannabis
Afin de confronter son avis à celui d’autres spécialistes, elle fait appel à l’American Association of Equine Practicioners » (AAEP), une organisation qui rassemble des propriétaires et soigneurs de chevaux aux États-Unis. Dans un premier temps, les avis qu’elle reçoit sont identiques au sien. Jusqu’au jour où une personne apporte un éclairage inédit. « À la fin, une personne a dit que les symptômes ressemblaient à ceux d’un chien qui aurait mangé un gâteau au cannabis. Quand les chevaux ont été testés, les résultats étaient positifs au cannabis », détaille Mia Hellstein, dans la presse islandaise. L’enquête n’a pas permis de découvrir où ils avaient consommé les plants de cannabis.
Durant l’été 2018, des chevaux de l’hippodrome de Jullianges en Haute-Loire avaient eux été testés positifs à la boldenone, un stéroïde anabolisant. Une enquête avait alors permis de découvrir que le problème venait là aussi de leur alimentation : de la paille ancienne.
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