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Chacun a pu constater que certaines personnes étaient capables de s’alcooliser fortement lors d’occasions festives alors qu’elles pouvaient s’abstenir totalement d’alcool dans la vie courante. Tout ceux qui consomment de l’alcool, même régulièrement, ne deviennent pas accros. Mais certains, hélas, seront rapidement entraînés vers une addiction éthylique pathologique. Parce que nos cerveaux ne sont pas égaux devant cette dépendance.
Et il en est de même pour le cannabis, qu’un quart des jeunes déclarent consommer régulièrement, et dont un million de Français ne peuvent pas se défaire, les entraînant inexorablement vers des échecs scolaires, sociaux, professionnels, sentimentaux, etc., avec au pire le passage aux drogues dures et à la délinquance violente. On mesure donc l’espoir que fait naître un procédé récemment mis au point par des chercheurs de Bordeaux Neurocampus : un médicament susceptible de contrer les effets du cannabis et son addiction.
Un sérieux espoir semble donc voir le jour dans la lutte contre les effets du cannabis. Les États-Unis, qui ont contribué au financement de cette étude, ont déjà lancé les premières expérimentations sur l’homme, avec l’espoir d’aboutir à une commercialisation en 2024.