Les effets trompeurs du cannabis

Avant d’aller plus loin, deux mots sur les répercussions du cannabis sur la santé physique et mentale.

Au niveau physique. Si l’effet immédiat du cannabis est la sensation d’un état de détente et de bien-être, provoquant fou rire, changements de perceptions et euphorie, des effets désagréables ne tardent pas à se manifester : palpitations, ralentissement des réflexes, stimulation de l’appétit, bouche sèche, yeux rouges accompagnés parfois de nausées. 

Parce qu’il est stocké dans les graisses, le principe actif du cannabis (THC) reste longtemps dans l’organisme sous forme de trace avec une activité moindre. Ainsi, il faut plus d’un mois pour éliminer complètement de l’organisme toute trace de THC après une seule utilisation. 

Fumer un joint équivaut à fumer entre 2,5 et 5 cigarettes de suite. Le risque de cancer pour un fumeur du cannabis serait environ 20 fois plus élevé que pour un fumeur de tabac (à dose égale) selon une étude néo-zélandaise publiée par le European Respiratory Journal (ERJ).

Au niveau mental. Le cannabis baisse la mémoire, diminue les capacités d’apprentissage, cause des difficultés de concentration, un désintérêt, une fatigue physique et intellectuelle. La rencontre du cannabis et de l’alcool multiplie par 27 le risque d’accident mortel. Le cannabis seul est à l’origine de 300 morts sur la route chaque année.

Plus la consommation de cannabis est importante, plus certaines régions du cerveau seraient réduites. Selon de nombreuses études, les consommateurs de cannabis auraient 41% plus de risques de développer une psychose, une schizophrénie. Le cannabis est générateur de dépression, dépression qui comporte le risque suicidaire. La relation entre cannabis et schizophrénie est irréfragable. Le cannabis peut rendre schizophrène s’il est consommé entre 12 et 24 ans.

Apparaissent également une diminution des performances cognitives et psychomotrices avec des difficultés scolaires chez les adolescents ainsi que des troubles urinaires. 50 % des adolescents âgés de 17 ans fumant du cannabis présenteraient des problèmes sociaux.

Pour développer son pouvoir créateur ou simplement prendre son pied, franchement, il y a mieux.

Source : Karel Vereycken